C’est au moment de l’incendie de la cathédrale Notre Dame que je me suis dit que le tyran de l’histoire auquel Macron ressemblait le plus était Néron, un mélange de bouffon et de pervers narcissique mégalomane. J’imagine très bien Macron jouant de la lyre et chantant sur le toit de l’Elysée entouré des bloggeurs Mcfly et Carlito et des danseurs de la communauté LGBT, à côté de l’hélicoptère prêt à l’emmener, en cas de problème, vers l’Arabie saoudite, le paradis des dictateurs, pendant que Notre-Dame brûle. Je parie que je ne suis pas la seule, et d’ailleurs je serais curieuse de connaître le nombre d’incidences sur Internet où les termes pyromane, incendiaire, enflammer, etc. sont associés à Macron.
Au pouvoir par effraction
Comme Macron, Néron est arrivé au pouvoir par « effraction ». Sa mère, Agrippine, a d’abord réussi à évincer Britannicus, le légitime héritier du titre d’empereur, exactement comme la Caste a réussi à éliminer Fillon avec la complicité de procureurs et de juges corrompus. Puis Agrippine a fait assassiner son mari, l’empereur Claude. La Caste n’a pas eu besoin d’assassiner Hollande, il s’en est chargé tout seul !
Néron et Macron sont montés très jeune sur le trône. Aussitôt en place, ils se sont débarrassés de leur dernier challenger, Néron de Britannicus, et Macron de Mélenchon.
Lassé de la gente féminine, Néron a fini par faire assassiner sa mère, tandis que Macron épousait symboliquement la sienne. Autres temps, autre mœurs.
Aujourd’hui, la Caste politico-financière qui détient tous les pouvoirs dans presque tous les pays du monde, n’a plus besoin de répandre le sang pour s’imposer. Elle préfère la manipulation (ingénierie sociale, nudging, stratégie du choc, division, etc.), la propagande, le mensonge et la délation, la corruption, les alliances entre milliardaires, politiciens et crime organisé, l’instrumentalisation des institutions et de l’appareil d’Etat, ainsi que la surveillance, le chantage, l’intimidation, la répression tous azimut des simples citoyens, tandis que les délinquants ne sont pas inquiétés. Ce sont des méthodes que les progrès technologiques et la puissance des médias ont rendues beaucoup plus efficaces et maniables que la violence physique, même si les puissants ne reculent pas devant l’assassinat (souvent déguisé en suicide) quand cela les arrange.
De même, à l’international, la Caste occidentale préfère les sanctions et les révolutions de couleur à l’intervention militaire, qui pourrait se retourner contre elle depuis l’avènement de la bombe atomique, pour faire plier les nations qui refusent de se laisser piller, sauf lorsque ce sont des petits pays très riches en pétrole, gaz ou métaux rares, qu’elle peut détruire sans danger, encore qu’en Syrie, au Yémen, en Palestine, la Caste occidentale soit mise en échec par la Russie et l’Iran.
Le bouc émissaire, la bouée de sauvetage des tyrans en difficulté
De plus en plus impopulaire à cause de ses scandales, de ses orgies, de sa cruauté et de sa versatilité, Néron a décidé de détourner la colère des Romains sur la secte juive des chrétiens. Il a ordonné de jeter les chrétiens aux lions dans les arènes, ou les a fait crucifier ou encore brûler vifs. Il faut varier les plaisirs.
Comme Néron, notre monarque républicain s’est rendu odieux à tous, sauf aux riches et assimilés. Atterrés, nous avons vu défiler les affaires (Ferrand, Rugy, Delevoye, Bayrou, Goulard, Kohler) et les scandales (Benalla) sous l’œil indifférent de la justice. Nous avons subi des violences policières inédites (Gilets jaunes), la mesquinerie et la cruauté sociale du monarque (5€ d’APL en moins, réforme du chômage, des retraites, etc.), sa duplicité et sa perversité (mensonges éhontés et manœuvres innommables pour arriver à ses fins : nous déposséder et nous réduire en esclavage), ses trahisons (vente à la découpe de nos biens communs, dépeçage de nos services publics et notamment de notre système de santé qui a ensuite servi de prétexte à l’emprisonnement des citoyens pendant le confinement, destruction de notre industrie, délocalisation de nos entreprises, ruine de notre économie), son sadisme vengeur (confinement, et maintenant pass sanitaire pour nous pourrir la vie et nous montrer qui est le maître). Les frasques du petit roi absolu ont même irrité la reine, sa mère-femme. On n’est pas pour rien, l’inventeur du « en même temps » !
Suivant les traces de Néron, Macron vient de faire des non-vaccinés les boucs émissaires de l’appauvrissement express des Français provoqué par les mesures démentes, erratiques et contradictoires qu’il a prises soi-disant contre le Covid, alors même que la maladie est relativement bénigne et ne touche qu’une frange réduite de la population qu’il aurait été facile de protéger et de soigner.
Pourquoi Macon ne fait-il pas brûler vifs les non-vaccinés ?
Si Macron ne fait pas brûler vifs les non-vaccinés, ce n’est pas par bonté d’âme, non, c’est parce qu’il en a besoin pour élargir sa base électorale à l’approche des élections présidentielles. Il sait que la menace de l’extrême-droite ne fait plus recette. Marine le Pen s’est ralliée à l’idéologie dominante (capitalisme, mondialisme, atlantisme et européisme) comme la gauche avant elle, et il est devenu impossible de diaboliser le Rassemblement National. Macron doit donc trouver une autre menace, et les non-vaccinés, qu’on peut aisément accuser de mettre en danger toute la population par leur inconséquence et leur manque de civisme, sont l’incarnation idéale d’une menace inexistante.
C’est de la même manière qu’a fonctionné la menace terroriste. Entre le 11 septembre 2001 et le début de la « pandémie » de Covid-19, les terroristes authentiques ou fabriqués ont peuplé nos cauchemars et saturé nos médias. Les populations se sont habituées à voir leurs libertés fondre comme neige au soleil, alors même que la probabilité d’être victime d’un attentat était infinitésimale. Mais à force de servir, la menace terroriste s’est usée, et on ne peut que s’émerveiller de l’à-propos avec lequel le destin a sorti de son chapeau la menace sanitaire, pour le plus grand profit de la Caste. Un miracle ! D’ailleurs Macron vient d’aller à Lourdes remercier la Sainte Vierge…
Et, entre temps, ils nous resservent la menace climatique… Une valeur sure et durable !
La France vaccinée est la France des riches
Plus le niveau de vie d’une commune est élevé, plus ses habitants sont vaccinés. Macron courtise donc les vaccinés qu’il considère comme de potentiels électeurs en leur jetant en pâture les non-vaccinés, qui sont en quelque sorte les Gilets jaunes de la Covid-19. Ainsi il sacrifie une fois de plus les classes populaires qui de toute façon le haïssent, pour rallier la petite bourgeoisie à son panache hygiéniste et autoritaire…
Le vaccin n’a pas de fonction médicale. Il ne protège pas du Covid. Et, soit dit en passant, heureusement pour nous que le Covid, celui des médias, celui qui décime les populations, n’existe pas, sinon nous serions tous morts, vu que le vaccin semble plutôt aggraver l’épidémie et que les médicaments traditionnels nous sont interdits… Le vaccin a une fonction politique, il sert à opposer entre elles les deux classes sociales françaises, dans le cadre plus large du contrôle de la population française. Il a pour rôle de monter l’une contre l’autre la bourgeoisie et la classe laborieuse : les cadres, le corps enseignant, les fonctionnaires, ceux qui travaillent dans les bureaux ou à distance, les retraités aisés, contre ceux qui ont les mains dans le cambouis et que la Caste méprise ou honore suivant le besoin qu’elle en a.
Laissez-passer sanitaire
Bien que Macron ait choisi, comme d’habitude, l’été pour perpétrer son forfait, il y a une certaine opposition à son pass sanitaire. Mais elle vient pratiquement uniquement de la base, même si quelques voix s’élèvent, notamment à la France Insoumise..
Cela m’a tout de même ragaillardie. Toutes ces dernières semaines, j’étais au désespoir devant le silence, voire la complicité, de la soi-disant opposition parlementaire. Peu de voix se sont élevées contre l’instrumentalisation du Covid par Macron et la Caste pour s’enrichir et nous asservir. Je ne comprenais pas pourquoi Mélenchon, pour ne pas le nommer, avait l’air de trouver normal le confinement, les masques et les fermetures de commerces, restaurants et théâtres. Je n’en revenais pas de le voir se plier docilement à tous les caprices de Macron. Il m’a fallu du temps pour réaliser qu’il ne voulait/pouvait pas se mettre mal avec les écolos qui, dans leur hygiénisme fanatique et leur négation de la maladie et de la mort, voulaient tout fermer et tous nous enfermer, en attendant que le virus soit éradiqué, comme s’il était possible d’éradiquer un virus.
Mon seul espoir actuellement est que la contestation se développe suffisamment pour que les parlementaires soient obligés de suivre la base.
Une autre question me taraude :
Est-ce que les gens ne se rendent pas compte qu’on est peu ou prou en dictature ou est-ce que cela leur est égal ?
Voilà la définition de la dictature que donne le Larousse : « Dans le domaine de la politique, on appelle « dictature » un régime dans lequel une personne (dictateur), ou un groupe de personnes, disposant d’un pouvoir absolu, s’y maintient de manière autoritaire et l’exerce de façon arbitraire. »
On voit que Macron coche toutes les cases sans compter qu’il prend ses ordres de la Commission européenne qui est régie par une Constitution que les Français ont rejetée par un Référendum en 2005.
Voilà les raisons que j’ai trouvées à l’apathie de la population :
– Les Français croient qu’il ne peut pas y avoir de dictature en France, pays de la liberté et des droits de l’homme.
– Les Français croient que les gouvernements œuvrent pour leur bien. Ils ne peuvent pas croire que ceux qu’ils ont élus soient corrompus et prêts à les détruire pour s’enrichir ou faire carrière.
– Les Français ne se rendent pas compte qu’ils sont désinformés à longueur de journée et qu’ils subissent une propagande de tous les instants. Ils croient les médias et le gouvernement qui leur mentent sans arrêt ouvertement ou par omission.
– Les Français ne pensent par eux-mêmes. Ils se contentent de répéter ce qu’ils entendent ou lisent dans les médias, mais cela ne les empêche pas de s’accrocher à leurs idées comme si leur vie en dépendait.
– Les Français ont besoin de l’estime de leurs concitoyens et penser « comme tout le monde », c’est à dire comme les puissants, les rassure.
– Parce qu’ils croient le gouvernement, ses médias et ses « scientifiques » qui attisent la peur, la haine et la discorde, ou parce qu’ils ne savent plus qui croire, les Français sont gagnés par une forme d’hystérie collective aveugle, mais ils ne s’en rendent pas compte.
– La plupart des gens attachent plus d’importance à leurs croyances qu’à la réalité. Au lieu de voir ce qui est, ils voient ce qu’ils croient qui est ou qui devrait être.
La propagande de guerre
Comme on est soi-disant « en guerre », il n’y a rien d’étonnant à ce que la propagande Covid s’inspire de la propagande de guerre. Il s’agit d’engendrer une forme d’hystérie collective qui balaie tout sur son passage comme un raz de marée. Il est d’ailleurs plus facile d’entraîner les foules dans la folie que de les convaincre par la raison et le bon sens. Les pacifistes sont balayés par les bellicistes et le peuple chauffé à blanc se laisse entraîner dans une guerre dont il fera les frais. Le moindre argument de bon sens ou de logique, la moindre mise en garde, réserve ou hésitation est qualifiée de trahison.
L’aveuglement et le fanatisme sèment toujours la mort et l’injustice. Avons-nous oublié comment Jaurès a été assassiné le 31 juillet 1914 pour avoir tenté jusqu’au bout d’empêcher la boucherie de 1914-1918 (20 millions de morts), et comment son assassin a été acquitté le 29 mars 1919 par onze voix sur douze, et sa veuve condamnée aux dépens ? Un juré a même osé dire que l’assassin avait rendu service à sa patrie : « Si l’adversaire de la guerre, Jaurès, s’était imposé, la France n’aurait pas pu gagner la guerre. »
Profondément choqué, Anatole France s’est exclamé : « Travailleurs, Jaurès a vécu pour vous, il est mort pour vous. Un verdict monstrueux proclame que son assassinat n’est pas un crime. Ce verdict vous met hors la loi, vous et tous ceux qui défendent votre cause. Travailleurs, veillez ! »
Le peuple est sorti dans la rue pour protester contre le verdict. La police a attaqué les manifestants et il y a eu deux morts.
La haine du non-vacciné inonde les plateaux TV
J’écoutais tout à l’heure des éditorialistes sur BFM TV et Cie. C’est incroyable à quel point ils suintent la haine. Plus tyranniques que le tyran, plus venimeux que le serpent à sonnettes, les chiens de garde du pouvoir, tout hérissés d’indignation vertueuse, enveloppent de la même haine rance et tripale les non-vaccinés et les Gilets jaunes qui commettent le crime inexpiable de refuser de se soumettre, pour leur bien, aux diktats de la Caste. Ces donneurs de leçons ne nous pardonneront jamais d’avoir la prétention de savoir mieux qu’eux ce qui est bon pour nous. Et on voit bien qu’ils ne nous lâcheront pas, ce sera eux ou nous.
Mais il y a de la résistance et la résistance prend des chemins mystérieux. Elle vient souvent de là où on l’attendait le moins, car le courage n’a rien à voir avec les idéologies, dont on hérite généralement. Le courage vient de l’intérieur de nous-mêmes et il se manifeste souvent à l’improviste, au détour d’une situation insupportable, qui nous pousse, presque à notre insu, à prendre des risques personnels pour sauver des valeurs et/ou d’autres personnes. Les « courageux » sont presque toujours eux-mêmes surpris de leur courage car on ne décide pas d’être courageux, ce sont les circonstances et notre degré de force intérieure qui en décident. Comme on sait, il y a très peu de courageux. C’est pourquoi, je crois qu’il faut saluer le courage, d’où qu’il vienne. Par exemple celui de Lionnel Luca, le maire de Villeneuve Loubet, lors de son discours du 14 juillet.
Néron n’était pas courageux. C’était un psychopathe narcissique et sadique, un fou malfaisant et provocateur qui, comme tous les lâches, abusait de son pouvoir. A force d’excès, d’abus et de brutalités, il s’est retrouvé isolé. Le Sénat l’a démis et, pour échapper au châtiment des Parricides*, il s’est donné la mort. « Le Sénat a voté sa damnatio memoriae, et maudit sa mémoire. En occident, il reste le symbole de ce que la Rome antique a enfanté de plus monstrueux », selon Wikipedia.
Macron n’a pas sa dimension tragique. Bien qu’il soit tout aussi isolé, comme il l’a reconnu lui-même quand il s’est plaint que nous soyons devenus : « une nation de 66 millions de procureurs », il ne paiera pas pour le mal qu’il nous a fait. Il ne sera pas tenu responsable de ses crimes. Il n’est qu’un Néron de pacotille, un Néron de passage. Il a emprunté les habits de Néron, comme un comédien endosse un rôle qui lui va comme un gant, pour remplir la mission que la Caste lui a confiée : piller la France et soumettre les Français. La Caste l’exfiltrera lorsqu’il aura fait ton temps pour le remplacer par un autre tyranneau à ses ordres (le favori semble être pour l’heure Xavier Bertrand) qui à son tour et à sa manière mettra la France et les Français en coupe réglée… pour leur bien, évidemment !
Une note d’espoir
Selon Michel Maffesoli, dont la pensée iconoclaste est toujours rafraîchissante, comme l’est celle d’Emmanuel Todd, la caste occidentale sent qu’elle perd son pouvoir et cela explique son durcissement. En effet la société est en train de changer, l’ère de l’individualisme hérité des Lumières qui a fait triompher le capitalisme touche à sa fin, et des communautés de vie et d’intérêt se créent partout. C’est ce que le pouvoir politico-financier combat en le traitant de « communautarisme » mais il a déjà perdu la bataille. Les gens se regroupent et partagent. Ils se remettent à vivre ensemble. Et comme on le sait, l’union fait la force !
Et ça tombe bien, parce que, toujours selon Maffesoli, on entre dans l’ère des soulèvements…
Note
* Le culleus : recouvert d’une cagoule, cousu dans un sac de cuir dans lequel étaient introduits des animaux – coq, chien et serpent –, le supplicié est jeté dans le Tibre.
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir