La Presse >
Les Québécois pourraient devoir prouver qu’ils ont reçu deux doses du vaccin pour accéder à certains services non essentiels cet automne — « si et seulement si » une éclosion et le taux de transmission de la COVID-19 le justifient à ce moment.
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a annoncé jeudi en conférence de presse à Montréal qu’un passeport vaccinal pourrait être exigé à compter du 1er septembre.
Il faut d’abord laisser la chance aux Québécois d’avoir pu obtenir les deux doses requises, a-t-il expliqué.
Il a bien insisté sur l’aspect conditionnel de ce passeport : il ne servira peut-être jamais. Mais si la situation épidémiologique se dégrade et que des éclosions se multiplient, il pourra être requis pour une activité précise, dans un territoire circonscrit.
Et il ne sera en aucun cas requis pour des services essentiels comme l’école, l’université ou les soins de santé.
Bref, il ne servira qu’à avoir accès à des « activités non essentielles » comme les bars, les salles de spectacle, les festivals et les matchs sportifs disputés dans des auditoriums.
(…)
Le ministre a lancé un appel à la population, lui demandant de prendre rendez-vous, principalement les jeunes de 18-30 ans qui ont moins tendance à se faire vacciner.
« C’est clair qu’en cas d’éclosion, les personnes adéquatement vaccinées auront une situation plus normale, elles vont conserver une vie normale », a-t-il noté.
« Les personnes qui refusent, c’est leur droit, mais elles doivent savoir qu’en cas d’éclosion dans leur milieu, elles risquent de devoir s’isoler ou de ne pas avoir accès à certaines activités. »
Évidemment, la gestion de l’accès à ces activités retombe sur les épaules des commerçants. Le ministre Dubé a indiqué être en train de réfléchir à la meilleure manière de procéder. Selon lui, la charge sera « minime » pour eux, sans bureaucratie. Et de toute façon, il croit que les commerces préféreront faire cela que de devoir fermer comme ce fut le cas à quelques reprises depuis le début de la pandémie.
Les commerçants de l’Outaouais auront peut-être plus de difficultés : des centaines, parfois des milliers d’Ontariens traversent la frontière chaque jour et se rendent dans des commerces situés à quelques kilomètres seulement de leur maison. Or, ils n’auront pas en leur possession la « preuve vaccinale du Québec ».
Peu importe, ils devront montrer la preuve de vaccination double dose qu’ils auront en leur possession, a souligné le ministre Dubé.
(…)
>>> Lire l’article complet de Stéphanie Marin
Source: Lire l'article complet de Horizon Québec Actuel