Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Infos) — Photo : Freepik
En quoi les vaccins contre la Covid 19 sont-ils liés à l’avortement ?
(Docteur Eva-Maria Hobiger)
Source : Fraternité Saint Pie X, district d’Autriche. Avril 2021.
Aux États-Unis d’Amérique, l’utilisation de cellules fœtales humaines dans le domaine pharmaceutique, mais aussi dans les cosmétiques et autres secteurs industriels est, depuis des décennies, l’objet de débat et de dénonciation publique par les mouvements pro-vie. En revanche dans la zone germanophone, ce sujet est peu connu, même parmi les professionnels de santé, et peu de gens savent dans quelles circonstances sont obtenues les lignées de cellules fœtales nécessaires à la production de vaccins.
Beaucoup pensent que si l’avortement est un mal on peut toutefois, dans le cas où il est déjà survenu, utiliser le fœtus mort pour la recherche. Mais peu de gens savent qu’afin de produire des cellules aptes à des mises en culture, les avortements nécessaires doivent être ciblés et planifiés ; que la grossesse doit déjà avoir atteint une certaine durée ; que l’interruption de cette grossesse se fait souvent par césarienne et que bien souvent le cœur bat encore lorsque l’embryon arrive au laboratoire pour le prélèvement de ses organes. Des informations comme celles-ci ne sont pas relayées par les médias et vous ne pouvez pas les trouver sur Google ; ces faits dérangeants, vous préférez les tenir éloignés du grand public.
Il serait également souhaitable que le débat actuel sur la vaccination contre la Covid-19 nous éclaire sur les raisons de la récupération d’organes fœtaux, en particulier pour le motif que dans TOUS les vaccins actuellement disponibles, des lignées cellulaires fœtales ont été utilisées à un certain moment, dans la recherche, le développement, la production ou l’expérimentation.
Cela a commencé voici 85 ans.
Dès le XXème siècle, dans les années 30, des expériences ont commencé par des mises en culture à partir de tissus fœtaux. À l’époque, le mobile était la recherche d’un vaccin contre la poliomyélite, qui finalement fut mis sur le marché à la fin des années 50. Dans un article médical de 1936, nous lisons : « Une nouvelle approche a été obtenue grâce à l’utilisation d’embryons humains âgés de 3 à 4 mois, obtenus stérilement par césarienne. » [i]
En 1952, nous lisons dans un journal médical au sujet de la production de cultures tissulaires : « Les embryons humains de 2,5 à 5 mois de grossesse ont été admis dans les services gynécologiques des hôpitaux. Ils ont été placés dans un récipient stérile et immédiatement transportés dans le laboratoire de virologie de l’hôpital pour enfants voisin. Les échantillons morts n’ont pas été utilisés, et pour certains des embryons, le cœur battait encore au moment où ils sont arrivés au laboratoire de virologie. » [ii] Et dans un autre travail de la même année, il est écrit : « Tissu embryonnaire humain : ce matériel a été utilisé dans la plupart des expériences. Il a été obtenu dans des conditions stériles par césarienne. Des embryons de 12 à 18 semaines de grossesse ont été utilisés. » [iii]
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie