par Patrice Gibertie.
SUR 127 FEMMES ENCEINTES VACCINÉES Arm AVANT LE DERNIER TRIMESTRE DE GROSSESSE 104 VICTIMES DE FAUSSES COUCHES
Les femmes enceintes avaient été écartées de la phase 3 des essais Pfizer mais un article rassurant du mois de mai indiquait que les avortements spontanés n’étaient pas plus fréquents que ce que l’on observe habituellement. Pensez donc sur 827 grosses terminées on ne comptait 12,5%¨d’avortement spontanés, alors que l’on peut s’attendre à 20% .
Les avortements spontanés interviennent pratiquement tous au cours des 13 premières semaines. DES ÉLÉMENTS PAS TRÈS RASSURANTS APPARAISSENT AU LECTEUR ATTENTIF
700 DES 827 FEMMES ONT ÉTÉ VACCINÉES AU COURS DU DERNIER TRIMESTRE DE GROSSESSE c’est-à-dire à un moment ou il n’y a plus de risque de fausse couche
On y ajoute 127 autres femmes qui ont terminé leur grossesse avant terme
SEULEMENT 127 FEMMES ONT ÉTÉ VACCINÉES avant le dernier trimestre DE LA GROSSESSE et on observe chez elles 104 fausses couches soit 82% !
Mais 82% de celles qui ont terminé leur grossesse , ce qui n’est pas le cas de toutes les femmes vaccinées précocement .. Il faudra attendre
De quoi s’interroger …
Bien entendu d’autres femmes ont été vaccinées au début de leur grossesse et ont conservé le bébé , mais combien sont elles?
Il sera intéressant de refaire les calculs quand toutes auront terminé leur grossesse
A défaut de le savoir les 12.5% n’indiquent rien, calculer une moyenne à partir de deux groupes qui n’ont strictement rien à voir n’indique rien
Cette étude indique seulement qu’il n’y a pas de problème après le troisième trimestre mais elle ne démontre pas l’innocuité de la vaccination pendant les premières semaines au contraire
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Doit-on se faire vacciner contre le Covid-19 si l’on est enceinte ou allaitante ?
Laura Foster, journaliste santé à la BBC, précise que des études similaires conduites cette fois au Royaume-Uni sont parvenues à la même conclusion. Jo Mountfield, gynécologue-obstétricienne au Royal College, précise que les risques accrus de fausses couches sont écartés.
D’après toutes les données dont nous disposons à ce jour, il n’y a pas d’augmentation du risque de fausse couche et, d’ailleurs, il n’y a pas de mécanisme biologique qui pourrait les favoriser. Car nous ne pensons pas que le vaccin traverse le placenta et affecte le bébé.”
Les médecins dans leur majorité déconseillent la vaccination avant le dernier trimestre de grossesse . Même l’OMS préfère réserver la vaccination aux femmes à risques
En France, on estime à 20 000 environ le nombre de fausses couches chaque année, soit 10 à 15 % des grossesse. Les fausses couches tardives, survenant entre 14 et 22 semaines d’aménorrhée, sont rares (moins de 1 % des grossesses).
Sur les 127 femmes vaccinées précocement il était possible d’avoir entre 15 et 25 fausses couches mais pas 104…. Expliquez moi
Le site Eudravigilance rapporte 300 fausses couches de femmes vaccinées au début mai.
Les auteurs de l’étude sont donc plus prudents que les journalistes:
Nous n’avons pas été en mesure d’évaluer les effets indésirables pouvant survenir en association avec des expositions plus tôt dans la grossesse, telles que les anomalies congénitales, car aucune personne enceinte qui a été vaccinée au début de la grossesse n’a eu de naissances vivantes enregistrées dans le registre des grossesses v-safe à ce jour ; le suivi est en cours. De plus, la proportion de femmes enceintes qui ont signalé un avortement spontané peut ne pas refléter les proportions réelles après la vaccination, car les participantes pourraient avoir été vaccinées après la période de risque le plus élevé au cours du premier trimestre, et les pertes de grossesse très précoces pourraient ne pas être reconnues. Alors que certaines grossesses avec vaccination au premier et au début du deuxième trimestre sont terminées, la majorité sont en cours, et une comparaison directe des résultats sur la base du moment de la vaccination est nécessaire pour définir la proportion d’avortements spontanés dans cette cohorte. En raison des contraintes liées à la taille de l’échantillon, les issues de grossesse et néonatales ont été calculées sous forme de proportion plutôt que de taux.
Notre analyse préliminaire utilise des données déclarées par les participants et dispose d’informations limitées sur d’autres facteurs de risque potentiels de grossesse et d’issues néonatales indésirables. Le VAERS est soumis aux limitations de la surveillance passive. Malgré les exigences de déclaration obligatoire de l’EUA et les directives du CDC sur la déclaration du VAERS, il existe probablement une sous-déclaration substantielle des événements indésirables spécifiques à la grossesse et au nouveau-né. Nous ne connaissons pas non plus le nombre total de doses de vaccin Covid-19 administrées aux personnes enceintes, ce qui limite davantage notre capacité à estimer les taux d’événements indésirables signalés à partir des données du VAERS. Parmi les affections spécifiques à la grossesse signalées au VAERS après la vaccination contre le Covid-19, les fausses couches étaient les plus fréquentes. Ceci est similaire à ce qui a été observé lors de la pandémie de grippe A (H1N1) en 2009 après l’introduction du vaccin inactivé contre la grippe H1N1 2009, où la fausse couche était l’événement indésirable le plus souvent signalé par les femmes enceintes qui ont reçu ce vaccin.
source:https://pgibertie.com/
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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