Me Dipali Ojha est membre de l’association Indian Bar qui a récemment initié une procédure contre le Dr. Soumya Swaminathan Directrice scientifique de l’OMS. Dans son debriefing, Dipali Ojha nous explique les détails de la procédure et la suite à envisager ainsi que la situation en Inde.
Situation
En Inde, le ministère de la Santé a inclus l’ivermectine dans le cadre du traitement de la Covid19 dès avril 2021 et l’a confirmé à plusieurs reprises y compris dans sa dernière recommandation. Le ministre de la Santé n’a donc pas suivi l’avis de l’OMS de ne pas utiliser l’ivermectine. L’Inde, après revue scientifique des preuves en existence, a emboité le pas au Sénégal qui n’avait pas suivi l’avis de l’OMS sur l’hydroxychloroquine avec un usage sans discontinuité en association avec une autre molécule depuis mars 2020. « On ne suit pas aveuglément l’OMS » avait déclaré le Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Fann à Dakar.
Alors que plusieurs États indiens continuent de prescrire de l’ivermectine avec succès, la scientifique en chef de l’OMS, Soumya Swaminathan, a tweeté le 10 mai que l’agence des Nations Unies déconseille l’utilisation du médicament pour traiter les patients atteints de COVID-19, sauf dans le cadre d’essais cliniques. Le tweet comprenait un communiqué de presse publié par la société qui fabrique le médicament, Merck, affirmant qu’elle n’avait trouvé aucune preuve à l’appui de l’utilisation de l’ivermectine dans le traitement de la COVID-19.
L’innocuité et l’efficacité sont importantes lors de l’utilisation de tout médicament pour une nouvelle indication. @WHO déconseille l’utilisation de l’ivermectine pour le #COVID19, sauf dans le cadre des essais cliniques https://t.co/dSbDiW5tCW
– Soumya Swaminathan (@doctorsoumya) 10 mai 2021
L’action de Indian Bar
La réplique de l’Indian Bar a été directe – une mise en demeure avant action demandant des comptes à la directrice scientifique de 51 pages qui reprend les divers arguments en faveur de l’ivermectine et surtout questionne pourquoi la directrice scientifique met dans son tweet un ancien communiqué de presse de Merck alors que ce 31 mars 2021 elle a, elle-même, émis un avis de l’OMS au sujet de l’ivermectine. Cela pose vraiment question.
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Point d’inflexion en Inde
Il y a quelques semaines un groupe d’avocats indiens, dont les commanditaires ne sont pas identifiés à l’heure qu’il est, avaient attaqué la décision de l’état de Goa d’inclure l’ivermectine dans le cadre du traitement contre la Covid19 suivant ainsi les directives nationales. Les raisons invoquées dans la procédure étaient que l’OMS n’avait pas approuvé l’utilisation de l’ivermectine.
Le gouvernement de Goa a donc produit un mémoire en réponse confirmant ainsi que le rationnel de l’avis de l’OMS pour ne pas utiliser l’ivermectine est vicié. Ce mémoire se fonde sur de nombreuses preuves y compris l’analyse contradictoire de l’avis de l’OMS faite par le FLCCC du Dr Pierre Kory. C’est donc une première qu’un gouvernement prenne position légalement en faveur d’un traitement précoce
Le vice-secrétaire (Santé) Vikas Gaunekar a déclaré dans un affidavit que
- Diverses études menées dans différents pays ont montré que le médicament a un effet positif sur la prévention et le traitement/guérison des patients.
- Les comprimés se sont avérés efficaces dans des études menées dans de nombreux pays », a-t-il affirmé.
- Les études et les rapports approuvant l’ivermectine sont disponibles sur le site Web ivmmeta.com.
- Certains rapports indiquent que l’analyse de l’Organisation mondiale de la santé était erronée et que le taux de mortalité était très faible chez les patients qui ont reçu les comprimés pour un traitement précoce ou une prophylaxie (traitement préventif)
La décision est tombée et la Haute Cour de Bombay confirme l’usage de l’ivermectine après revue par un groupe d’experts médicaux du secteur public et privé le 13 mai 2021.
Outre le fait que le vice-secrétaire de la Santé reconnaisse l’efficacité de l’ivermectine comme traitement contre la Covid, les experts médicaux du public et du privé l’ont aussi confirmé et la Haute Cour a rendu un jugement en faveur de ce traitement. C’est bien la reconnaissance de ce traitement dans un pays qui a déjà généralisé son utilisation.
Dipali Ojha nous explique tout cela en détail dans ce debriefing sans concession.
Version française du debriefing vidéo
Auteur(s): FranceSoir
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