L’auteur du site a fait l’objet de deux cas flagrants d’injustice suivis d’un cas de discrimination par ignorance. C’est la raison de l’interruption des publications durant quelques jours. En réalité, cela importe peu quand on a appris l’humilité et mis de côté un égo toujours superflu.
Un lutteur doit, quel que soient son âge, son expérience ou son histoire, apprendre à se détacher de sa propre réalité et fondre dans la nature. Il doit par dessus tout se débarrasser de son égo. Car c’est son pire ennemi.
Il existe aujourd’hui en France et probablement ailleurs des zones grises où de véritables potentats locaux ayant un pouvoir discrétionnaire sur des aspects importants de la vie des gens agissent en toute illégalité en se cachant derrière leurs fonctions. Pis, accaparant une signature publique, ils ne sont ni objectifs et encore moins neutres. Ils sont l’objet de passions et d’émotions subjectives déviant toute capacité de jugement et d’analyse froide. Certains se vengent sur le sort ou la vie, d’autres y trouvent un terrain idéal pour exercer une capacité de nuisance grandissante avec le temps. Malheur à celle ou celui qui se retrouve, pour une raison ou une autre, en leur pouvoir.
La méchanceté gratuite est en hausse constante au sein des sociétés postmodernes. Elle est souvent motivées par de bas sentiments ou des complexes, une frustration, une idée reçue, un stéréotype, une conviction, voire une haine construite en fonction d’un vécu plus ou moins tourmenté ou malheureux. De nos jours, la qualité exécrable des relations humaines est un constat patent.
Pour les gens à l’esprit large ou ouvert, ce genre de petitesses et de contingences accidentelles est souvent passé à la trappe de la bêtise humaine.
Loin, très loin de l’orgueil, du mépris et de l’arrogance de ces nouveaux potentats cachés derrière une double épaisseur de respectabilité sociale et d’hypocrisie, des petites gens chaussés de sandales artisanales fabriquées à partir du caoutchouc de pneus usagés et armés de fusils datant de la fin du XIXème siècle, se battent contre ce qu’ils considèrent comme l’injustice. Ces gens-là dont l’existence même est niée ou au mieux méprisée comme une forme d’humanité inférieure, exclus d’office de toute forme d’humanité convenue par la doxa dominante, mais n’en continuent pas moins un combat obstiné, non sans un acharnement constant et presque paisible contre l’injustice. L’existence de ces gens devraient nous interdire de nous lamenter sur notre sort.
Jamais on aurait cru assister (et faire l’objet) de pratiques aussi odieuses en France. Et pourtant cela est arrivé. Cela nous interpelle à deux niveaux: 1. La déliquescence de l’État en France et ailleurs est largement entamée, et bien plus que ce l’on pouvait croire ; 2. S’interdire dorénavant de critiquer certaines pratiques de Républiques bananières car elles sont monnaie courante dans les pays du G7 et notamment en France. Le plus désolant est que de telles pratiques vous forcent à adopter les voies illégales, non pas pour avoir gain de cause ou en vue d’atteindre un gain quelconque, mais pour simplement survivre et avoir le droit de profiter (gratuitement) du soleil, l’étoile autour de laquelle notre planète gravite. Un petit privilège que certains rêvent de monétiser.
Aller vers l’autre vous enrichit. Ce vieux combattant perdu au fin fond du Yémen avec son Mosin-Nagant M-44 roumain dont l’existence n’intéresse personne s’est révélé une véritable bibliothèque vivante et pleine de sagesse. C’est le bon sens qui manque le plus à notre monde en perdition. Ce bon sens que le système dominant combat comme un danger mortel. Car le jour où les humains retrouveront leurs esprits, tout l’édifice sur lequel a été bâti le système s’effondrera avec fracas et en emportant avec lui beaucoup d’innocents.
Paix à tous.
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