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par Jean Valmont-Decker.
L’Oligarchie invente, avec art, un certain nombre de divertissements pour distraire les populations. Nous vivons tous inconsciemment dans un « théâtre de l’illusion » qui ne correspond pas au monde dans lequel nous vivons réellement.
Que ce soit dans la politique, les affaires, la banque, la finance, la science, la religion, les relations interraciales, l’armée, la médecine, etc., la tactique « diviser pour régner » continue d’avoir un effet de contrôle massif sur une population trompée qui se chamaille, se dispute, prend parti et se bat entre elle, sans jamais réaliser qu’elle est manipulée…
Dans ce grand théâtre, un certain nombre de schémas communs se répètent :
- Toutes les parties, chacune avec ses opinions et idéaux contradictoires, ont été secrètement fabriquées, financées et contrôlées par l’Élite dirigeante. Cette dernière est la tierce partie invisible dans le mélodrame sociétal.
- Aucun camp n’est celui qui « a raison », … ou qui détient la « vérité ».
- Aucun camp ne gagnera jamais. Le conflit de la dialectique hégélienne va continuer ici et là. Même si elle se transforme en une dialectique différente, les mêmes vieux conflits se produiront.
Certains événements, planifiés secrètement au fil du temps, se manifestent actuellement dans ce qui ressemble à une nouvelle guerre universelle. Le scénario déstabilisant et affaiblissant empêche ceux qui sont gouvernés d’être puissants, alors que l’unité pourrait renverser le sommet de l’arbre hiérarchique. ….
Qu’il s’agisse de questions politiques, financières, ethniques, éducatives ou autres, les puissances veulent que vous preniez parti par le biais de leur réduction simpliste des questions « libérales ». Ce stratagème politique séculaire a pour effet de créer des personnes divisées qui se battent les unes contre les autres au lieu de se retourner contre leurs oppresseurs, l’élite dirigeante ~ Jean Valmont-Decker
Ci-dessous, un texte de Sylvain Lamoureux sur la manipulation de masse :
Comment un système de contrôle, appliqué par une minorité de la population, est-il en mesure de manipuler toute une majorité ? C’est simple : il suffit de faire régner la peur, l’insécurité et de gonfler l’orgueil des individus tout en les montant les uns contre les autres, puis de proposer les seules solutions viables.
Ce système agit même jusqu’au niveau individuel : en effet, toute (tentative de) conversation est immédiatement perçue comme une menace, aussi logique son propos soit-il. Il y a toujours des projections récurrentes telles que : « Tu veux toujours avoir raison ! » ou encore « Tu veux que tout le monde soit de ton avis ! ». En gros, il s’agit toujours de pointer du doigt un ennemi externe plutôt que de réellement écouter les idées et la logique que l’on cherche à exprimer. Voici donc la base du « diviser pour mieux régner » : en l’occurrence, une conversation entre des individus, forgés par un contexte et des expériences similaires, qui finit par les opposer les uns aux autres en un rien de temps, sur la seule base de quelques mots échangés, d’incompréhensions et de craintes de voir leur ignorance révélée au grand jour.
Je n’ai cessé d’affirmer qu’un bon début pour remédier à la multitude de problèmes dans le monde, c’est de bien comprendre et d’appliquer la communication dans son état pur, une véritable ironie à notre « époque de la communication ». Mais je pense qu’il s’agit là d’un talent dont nous avons été volontairement privés. En effet, nous ne faisons que réagir à certains mots sur la base de notre ressenti, et si le mot n’a pas d’importance, alors nous évoquerons l’argument du ton sur lequel il a été dit. Faire taire le messager au lieu d’écouter le message est aujourd’hui devenu la « norme ».
J’appelle cela « l’arrogance de l’ignorance ». Dans ce monde où règnent les « smart » ceci et les « intelligents » cela, l’ego démesuré est roi, ainsi que l’auto-jugement (ou plutôt la peur d’être jugé par autrui) et la projection de torts causés par d’autres. En effet, si tout ce que nous possédons est intelligent, y avons-nous toujours notre place ? À notre époque et plus que jamais dans l’histoire, très nombreux sont les individus ayant bénéficié « d’études supérieures ». En même temps, cette intelligence acquise a généré une attitude de supériorité, une culture du « tout m’est dû » qui semble obstruer toute notion de bon sens ainsi que la faculté d’élargir ses connaissances au-delà de ce qui est généralement « connu ». Peut-être le nombre d’années et de sacrifices investis dans le but d’atteindre les jalons supérieurs de la société finissent-ils par persuader l’individu qu’il « n’a plus besoin d’apprendre », puisqu’il a obtenu tous ces « diplômes qui prouvent son intelligence » ?
Le concept, c’est de toujours vouloir prouver d’être « meilleur », ou du moins plus « instruit », afin de sauver la face en ayant recours à des projections, elles-mêmes basées sur l’angoisse de ne pas être aussi bien informé qu’on ne le pense. Voici le prototype de l’ego parfaitement programmé, avec ses réactions automatisées que sont l’indignation, la peur d’être le perdant d’une compétition (de l’esprit) et l’arrogance puérile. Ces personnes doivent protéger leurs insuffisances simplistes et innées par le biais de projections extérieures ciblant l’interlocuteur à l’écoute d’informations. À titre personnel, rien que le mois dernier, deux personnes qui m’étaient totalement étrangères m’ont dit que j’étais « dangereux » car j’écoutais et que je ne m’exprimais pas beaucoup. À ma question « dangereux pour qui ? » on m’a répondu : « pour tous ! ». Voici comment l’intelligence devient une menace.
Ainsi, dans ce cas, la notion « d’ignorance » est une insulte, plutôt qu’une simple définition lexicale : en effet, l’ignorance est une base de départ, un état à partir duquel il est possible d’apprendre. Mais en s’indignant ou en adoptant une attitude défensive, la seule chose que l’on affiche de cet état d’ignorance est un état de stupidité. En étant persuadé de tout savoir, est-il alors possible d’apprendre ? C’est une question importante à se poser à ce sujet. C’est même pire lorsque quelqu’un interprète toute occasion de réflexion comme une insulte, puisqu’il consolide ainsi sa détermination à persévérer dans l’ignorance.
À mon avis et selon mes observations, l’espèce humaine dans son ensemble a régressé pour atteindre l’intelligence d’un cendrier vide. Que tirez-VOUS de cela ? Est-ce de ma faute ou de la vôtre ? Suis-je responsable de vos interprétations ? Qu’avez-vous compris de ces mots ? Votre première pensée a-t-elle été de croire que je haïssais l’humanité et que je souhaitais sa perdition ? Une simple observation peut-elle être qualifiée de « haine » ? À quel moment une véritable réflexion s’enclenche-t-elle, plutôt qu’une réaction programmée ? Voici le fond de ma pensée : comment de simples questions et observations peuvent-elles être détournées et tordues jusqu’à ce qu’elles finissent par correspondre aux impulsions défaitistes et aux projections d’autrui (puisque chacun doit se défendre dès lors qu’il se « sent » attaqué) ? Ces dernières ne sont effectivement que des réactions programmées dans le but d’empêcher tout questionnement et toute réflexion indépendante.
En effet, vous arrive-t-il de vous remettre en question lorsque vous venez de répondre par un « NON ! » presque automatique, tel un enfant ? Ou lorsque vous ne parlez que pour vous entendre parler, même si cela n’apporte rien à la conversation, ou que cela n’a aucun sens ? Vous demandez-vous si vous avez bien écouté ce qui a été dit (ou ce qu’on a essayé de dire) ? Vous demandez-vous pourquoi de telles réponses surgissent quasiment hors de votre contrôle ? Avez-vous saisi l’occasion « d’apprendre quelque chose de nouveau » ? Pour ma part, je sais que ce n’est pas toujours le cas, mais je remets en question mes réactions et mes réponses pour déterminer si celles-ci ont été programmées ou non.
Mes questions sont-elles trop choquantes ? Sont-elles trop profondes ? Peut-être suis-je juste trop négatif ? Pouvez-vous trouver d’autres justifications et projections permettant d’ignorer le message que j’essaye de transmettre ? Jusqu’où l’ego ira-t-il afin de protéger son état d’ignorance ?
Il est très facile de questionner les motivations d’autrui, de projeter vers l’extérieur plutôt que de creuser en introspective et de s’observer soi-même de manière honnête et sincère. Après tout, qui aime « avoir l’air stupide » ? En réalité, ne s’agit-il pas là d’un simple jeu de l’esprit auquel nous jouons tout seul ? Nous arrive-t-il de nous demander POURQUOI nous nous torturons de la sorte ? Pourquoi nous accordons tant d’importance à ce que les autres pensent de nous, alors que ce que nous pensons qu’ils pensent provient de notre propre esprit ? Pourquoi leur accorder tout ce pouvoir sur nous ? Ne devrions-nous pas garder ce pouvoir pour nous forger et devenir de meilleurs êtres humains ? Ne devrions-nous pas apprendre dans le but humaniste de transmettre l’information véritable aux générations futures, leur permettant ainsi d’évoluer ?
Nous sommes en 2016 et en guerre envers et contre tout, y compris nous-mêmes. Avons-nous réellement « progressé » en tant que « civilisation » ou « société » ? Comment serait-ce possible, alors que dans l’ensemble, nous ne sommes ni civiques, ni sociaux.
Voici donc quelques idées de réflexion que je partage avec mes quelques lecteurs dotés d’une grande tolérance envers ceux qui « pensent trop », tandis que je sombre dans ce que certains qualifieront de folie.
source : https://mediazone.zonefr.com
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