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par Julien Sebag.
Samedi 15 Mai, Élise Lucet de « Cash investigation », lors d’un entretien exclusif avec Eric Dussart dans le dernier numéro de « On refait la télé », a dévoilé une découverte de taille en ce qui concerne la carte vitale et la collecte de nos données !
À chaque fois que vous utilisez votre Carte Vitale à la pharmacie, toutes les données sont collectées par une société privée sans votre consentement !
Élise Lucet a révélé la façon dont nos données personnelles sont transmises via la carte Vitale.
« Ça été une énorme surprise pour nous. Coup de chapeau à Linda Bendali qui a réalisé ce film parce qu’elle a fouillé à un moment dans les dossiers de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés, ndlr), et elle s’intéressait particulièrement aux données de santé parce qu’on y est tous hyper sensible, et à la confidentialité de ces données de santé », a-t-elle dévoilé avant de poursuivre.
« Elle est tombée sur cette autorisation de la CNIL qui a été donnée à une société privée qui est juste le leader mondial des data de santé dans le monde qui s’appelle IQVIA, et donc IQVIA a eu l’autorisation de passer un partenariat avec les pharmacies ce qui fait qu’à chaque fois que vous présentez votre carte vitale dans une pharmacie, toutes les données de ce que vous achetez médicaments ou parapharmacie, absolument tout va dans un logiciel », a continué la journaliste de 57 ans.
Des données transmises sans notre consentement
Des informations qui sont transmises sans aucun consentement, donc illégalement.
« Normalement, on devrait absolument vous prévenir et vous demander votre consentement, c’est obligatoire. Le consentement explicite, c’est dans la loi, on doit vous le demander. Or moi, j’ai fait le test, on a fait le test dans 200 pharmacies. Alors petite précision, ils vous disent que ces données de santé sont anonymisées, c’est-à-dire qu’il y a plus le nom et le prénom.
Le problème, c’est que dans l’enquête de Cash investigation, on prouve que cette anonymisation par le nom et le prénom, c’est faux. Nous ce qu’on a prouvé, c’est que jusqu’alors si par hasard, on avait demandé à un patient son autorisation et qu’il l’avait refusé, le logiciel faisait qu’on ne pouvait pas enlever un seul patient de ce dernier », poursuit Élise Lucet.
Elle précise également qu’après son Interview auprès du patron d’IQVIA France, il était désormais possible d’enlever un patient du logiciel, chose qui était impossible avant.
Reste que cette affaire fait sacrément froid dans le dos…
sources :
source : https://aphadolie.com
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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