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Carnet de notes d’un ethnologue en Grèce. Une analyse sociale journalière de la crise grecque
Le Régime ouvre enfin le pays aux nationaux… à l’occasion inespérée de l’arrivée officielle des premiers touristes, à partir du 15 mai. Le couvre-feu est donc repoussé à minuit et demi tandis que les déplacements entre les différentes régions du pays réel sont autorisés de nouveau, à partir du 14 mai. Sauf que pour se rendre sur les îles, avant d’embarquer, il faut présenter un test COVID négatif ou sinon un certificat vaccinal. « Pour l’instant, cette mesure ne sera pas appliquée pour les déplacements en Grèce continentale », nous voilà rassurés.
Déplacements et alors voyages… au bout de la nuit, comme dans un vide sidérant. Car, sans même attendre notre liberté plus que jamais provisoire décrétée par le Régime, il suffit de visiter ce qui déjà nous entoure pour comprendre combien par exemple tous les villages à l’intérieur des terres et au pied des montagnes, sont depuis longtemps restés pratiquement sans habitants. Maisons et autant ruines à vendre, du Péloponnèse à la Thessalie, en montagne et même en pleine, tout y passe.
Les paysages sont toujours splendides, et les étrangers, ainsi que certains Grecs, au demeurant fortunés y achètent des maisons… en préparation des confinements suivants. Quitter la ville coûte que coûte pour ceux qui le peuvent, devient le dernier slogan en vogue depuis la crise coronariste… du Grand Reset. Sauve qui peut.
Et comme les supermarchés n’ont pas encore tout avalé et que la vente en local n’est pas totalement encadrée par le Régime, les derniers des paysans qui encore cultivent, proposent toujours leurs fruits et leurs légumes en « vente sauvage » sur les bords des départementales. Imagerie par résonance… populaire.
La situation humaine étant largement irrécupérable, le Régime prépare pour ne rien laisser au hasard de la vie, une loi-cadre visant les animaux de compagnie desposés, ceux ayant un maître ; de même que nos célèbres animaux adespotes… en ce pays, les derniers habitants sans maître.
Cette loi impose des amendes très lourdes de l’ordre de 3 000 euros, en cas de non-déclaration de son animal dit de compagnie, de même que lorsque ce dernier ne sera pas stérilisé à temps, car leur stérilisation devient obligatoire. Tous les animaux desposés seront au demeurant fichés, mais à terme aussi les animaux adespotes, lesquels doivent être à leur tour stérilisés progressivement au fil des prochaines années techno-féodales.
Le projet prévoit également « la laisse obligatoire pour les chiens partout, y compris quand l’animal se baigne dans la mer ». Désormais et à l’occasion de cette loi, le… sort des animaux de compagnie ainsi que celui des adespotes, sera géré par le Ministère de l’Intérieur et non pas de celui de l’Agriculture, le tout, en faisant au passage la part belle aux ONG New Age.
Mais alors nous, sans attendre les prochaines foudres du Régime, ni même son Goulag consommé, nous poursuivons notre action en faveur des animaux adespotes des lieux, quand la despotisation des hommes est de nouveau sans égal, déjà en cette Europe dite civilisée.
On regroupe alors humains et animaux sous une seule et unique gestion concentrationnaire. Économies d’échelle. Vivement… Georges Orwell et sa ferme des animaux.
Car comme pour tout le reste, le Régime impose son eugénisme animalier et humain, la vaccinocratie actuelle comprise, à travers une législation venue tout droit de la… révolution culturelle nazie. Klaus Schwab du Grand Reset revisité, cet initié sans âge, fils de nazis et austère maître des politiciens dociles, pervers et idiots à l’image de Mitsotákis en Grèce, est donc passé par là.
Mais alors nous, sans attendre les prochaines foudres du Régime, ni même son Goulag consommé, nous poursuivons notre action en faveur des animaux adespotes des lieux, quand la despotisation des hommes est de nouveau sans égal, déjà en cette Europe dite civilisée.
Oui, grâce surtout à notre récente campagne de soutien, grâce donc aux amis, lectrices et lecteurs de ce pauvre blog… animalier, nous poursuivons dans notre lutte contre l’obsolescence de l’homme.
Ainsi, après Zóga et après la regrettée Gatoúla que nous n’avons pas pu sauver, nous avons emmené chez le vétérinaire de l’île proche de Póros, Stripsonoúr Déjà, le philosophe Günther Anders voyait « dans l’entreprise d’extermination nazie, non un accident historique, mais le produit d’une modernité marquée d’une part par le décalage entre ce que l’homme est capable de faire et ce qu’il est capable de penser, et de l’autre par la division du travail qui, poussée à l’extrême, tend à transformer les hommes et le monde lui-même en machines ». C’est tout le sens du Grand Reset… en guise d’antichambre du transhumanisme pour les uns… et de l’euthanasie pour les autres.
Sauf que notre Stripsonoúris appartient au monde réel, et surtout, que nous avons pu le sauver. Retour donc aux sources. Le vétérinaire de Póros a eu même la gentillesse de prescrire deux boîtes d’antibiotiques pour les autres chats du port, aussi malades mais dans un état moins préoccupant que celui de Stripsonoúris. C’est autant vrai que depuis août 2020, les antibiotiques ne sont plus en vente quasi-libre dans les pharmacies du pays. Stripsonoúris, matou attachant parmi les adespotes vivant sur le port de notre presqu’île et surtout souffrant. Dans ce premier voyage dans sa vie, en voiture et ensuite à bord de la navette locale, notre matou n’avait des yeux que pour nous, les humains et pour notre monde effrayant et obsolète.
Même pour les prescriptions des vétérinaires, en attendant le fichier centralisé des animaux de compagnie et des adespotes que prévoit alors la nouvelle loi-cadre ; désormais déjà, pour chaque ordonnance… animalière, le numéro de Sécurité Sociale… de l’humain référent doit y figurer. Temps décidément de chien.
Nous avons quitté Póros, notre adespote sous les bras. L’île se prépare à la reprise du tourisme et à l’arrivée des voiliers car pour l’instant son port est vide. Les gens de Póros sont souvent aisés, et leurs jeunes fréquentant les cafés qui viennent de rouvrir n’ont pas l’air de trop se soucier du sort du pays. Près d’un quart des salariés ont pourtant perdu leur travail en Grèce sous la dictature COVIDienne en moins d’un an, dont huit mois passés sous le confinement le plus strict des pays occupés par l’Union européiste.
Mi-mai sous le soleil. Le Régime ouvre un peu le pays aux nationaux… car c’est bientôt l’arrivée officielle des premiers touristes à partir du 15 mai. Les gens en sont, il faut dire heureux. Ce qui était encore pratiqué de droit, sera désormais accordé avec suspicion et parcimonie. C’est autant la fin du temps des oranges en ce pays, qui en est pourtant si riche.
Cependant, la vie des humbles c’est toujours beaucoup de peine, néanmoins agrémentée d’espoir, rien que la liberté des déplacements rétablie certes sous conditions, permet dès lors un certain sourire. Les moyens nous manquent cruellement, mais nous sommes ravis de pouvoir enfin rencontrer nos proches en chair et en os après des mois d’échanges via la caverne numérique. Dépêchons-nous, cela pourrait ne pas durer.
Et pour commencer, nos amis de la taverne située sous le volcan sont heureux de nous accueillir. Péloponnèse très local à sa petite salade et à son petit vin.
Leurs chats sont aussi de la partie ; puis Stripsonoúris du port va vraiment bien, de même que les autres chats, désormais sous traitement.
L’Histoire des animaux… ouvrage comme on sait zoologique, à l’époque chez Aristote vers 343 av. J.-C.. Historia Animalium, nous voilà rassurés !
source : http://www.greekcrisis.fr
envoyé par Nicolas Bonnal
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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