Jacques Thomet, courageux journaliste et essayiste, ancien rédacteur en chef à l’AFP, était l’invité de Sud Radio pour l’émission L’Œil de l’expert à propos de son dernier ouvrage La Pédocratie à la française – La chute des intouchables.
On appréciera le travail de flics de la pensée opéré par Wikipédia qui cite, dans la fiche de l’auteur :
Son livre Retour à Outreau est édité par le militant d’extrême droite Alain Soral qui le présente comme une dénonciation de « la pédocriminalité d’élite satanique », mais l’auteur prend soin de se démarquer des orientations politiques de son éditeur.
En effet, Jacques Thomet, prévoyant, avait tenu à rappeler dans son précédent ouvrage édité aux éditions Kontre Kulture que d’une part il ne partageait pas nécessairement les positions de son éditeur – ce qui est somme toute assez classique, inversement quel éditeur partage tous les points de vue de ses auteurs ? – mais que de surcroît la maison d’édition Kontre Kulture avaient été la seule parmi les 23 maisons d’édition sollicitées à avoir eu le courage de publier son livre d’investigation.
La revue Causeur ne sera certainement pas le seul média à me calomnier pour avoir publié en 2013 mon livre Retour à Outreau chez Kontre Kulture. Je l’ai prévu, et pour tuer dans l’œuf cette nuisance, je publie ci-dessous la preuve, dans ce même livre, que j’étais, suis et reste indépendant de tout mouvement politique. Je ne partage en rien les orientations de cet éditeur, mais il a pignon sur rue et a ouvert la porte que 22 autres éditeurs m’avaient fermée. Et Retour à Outreau n’a fait l’objet d’aucune poursuite…
Source : blog de Jacques Thomet
Nous ne saurions donc trop vous recommander d’acquérir cet ouvrage, Retour à Outreau (ci-dessous), pour approfondir le sujet de la pédocriminalité, mais aussi pour soutenir un des très rares journalistes courageux !
Last but not least, ajoutons que la présence aujourd’hui au ministère de la Justice de Me Dupont-Moretti donne une actualité toute à fait nouvelle à l’ouvrage !
Jonathan Delay, un des enfants d’Outreau, interrogé par Politis, se souvient :
Jonathan Delay garde le souvenir d’un avocat féroce, qui faisait peur. « Éric Dupond-Moretti a interrogé une petite fille de 7 ans qui s’en est fait pipi dessus… On n’oublie pas cet homme », assure-t-il à nos confrères. Et d’ajouter : « Il impose une empreinte indélébile et c’est ce qu’il souhaite. Certes il était avocat et il défendait son client, mais je lui en veux beaucoup pour la manière dont il nous a traités ». Puis de conclure, visiblement marqué : « On était trop petits pour subir ça ».
L’ancien avocat pourfendeur des petites victimes d’Outreau est désormais Garde des sceaux, tout un symbole.
Découvrez l’enquête de Jacques Thomet chez Kontre Kulture :
La quatrième de couverture :
Outreau ! On pourrait croire que tout a été dit, que tout a été écrit sur Outreau. L’affaire a été jugée, rejugée, et la Justice elle-même a fait l’objet de jugements aussi bien médiatiques qu’institutionnels. C’est entendu : Outreau est le Tchernobyl judiciaire qui par la faute d’un juge coupable a envoyé en prison des innocents. Outreau est ce cri qui accuse les enfants qui fabulent. Outreau est le Plus jamais ça ! de la Justice française.
Et pourtant, dans les archives des tribunaux dorment des milliers de pages qui racontent une autre affaire. Une affaire d’enfants malmenés par la Justice, d’experts ridiculisés et méprisés, d’avocats au service unique de leur propre gloire, d’acquittés devenus héros que des témoins et des victimes continuent d’accuser. Une affaire scabreuse et hélas ! banale de pédophiles, et peut-être de meurtriers, dont la médiatisation et le retournement a servi à étouffer depuis lors la parole des enfants et à dénigrer, voire à accuser, ceux qui tentent de les protéger.
C’est à cette contre-enquête minutieuse, véritable bombe dans le ciel aujourd’hui trop serein des pédocriminels et de leurs soutiens, que s’est livré l’auteur pendant deux ans et qu’il nous rapporte ici, suivie de l’analyse des conséquences d’un fiasco qui n’est pas là où on l’a dit.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation