Il y a près d’un mois, nous avions conclu notre premier article traitant de la pandémie mondiale du COVID-19, en déclarant qu’avec les recettes lamentables adoptées par l’Occident dans sa pseudo-guerre contre le COVID-19, il ne faisait « aucun doute » que le coronavirus circulerait « bientôt largement dans nombre de pays impérialistes en déclin », que les malades ne se compteraient « peut-être bientôt plus en dizaines de milliers, mais en millions, avec un scandale sanitaire combiné à une crise économique, politique et sociale à la clef » et qu’on s’apercevrait « alors de l’exemplarité et de l’intelligence de la bourgeoisie chinoise autant que de l’incompétence criminelle de la nôtre… »
Au cours de la seule journée du 28 mars ont été recensés 19 452 nouveaux patients infectés et 525 décès aux USA, portant le total à 123 578 cas et 2 221 décès, sans oublier 2 666 patients dans un état critique. Au cours des derniers jours, depuis que les USA ont officiellement conquis la première place mondiale, la mortalité quotidienne n’a cessé d’augmenter. La même conclusion vaut pour le Royaume-Uni qui a vu 2 546 nouveaux cas être recensés et 260 décès le 28 mars. Deux jours auparavant, il n’avait recensé « que » 115 décès. Au cours de la seule journée du 31 mars ont été recensés 24 744 nouveaux patients infectés et 865 décès aux USA, portant le total à 188 530 cas et 4 053 décès, sans oublier 4 576 patients dans un état critique. Quant au Royaume-Uni, il a recensé au cours de cette seule même journée 3 009 nouveaux patients infectés et 381 décès, portant le total à 25 150 cas.
La situation ne s’est pas arrangée le jour suivant, le 1er avril 2020, journée au cours de laquelle ont été recensés 26 473 nouveaux patients infectés et 1 049 décès aux USA, portant le total à 215 300 cas recensés et 5 108 décès, sans oublier 5 005 patients dans un état critique. Quant au Royaume-Uni, il a recensé au cours de cette seule même journée 4 324 nouveaux patients infectés et 563 décès, portant le total à 29 474 cas. Depuis le 27 mars, le nombre de patients dans un état critique n’a pas évolué et ne se monte officiellement qu’à 163… Quelle performance !…
Alors que la barre du million de cas recensés dans le Monde sera dépassée ce jeudi 2 avril, les élites atlantistes commencent à s’inquiéter sérieusement, non seulement des répercussion économiques cataclysmiques ̶ le Secrétaire général de l’ONU ayant déclaré mardi dernier que la pandémie actuelle aura « un impact économique qui entraînera une récession qui n’a probablement pas d’équivalent dans le passé récent» ̶ , mais également de ses répercussions sociales (le nombre de New-Yorkais affluant dans les Banques alimentaires a déjà presque triplé !) et politiques. En effet, la crise sanitaire qui sévit chez eux et ses multiples répercussions n’en sont qu’à leur tout début, et cela alors même que la Chine a complètement enrayé la pandémie sur son sol, rétabli son économie et vole désormais, de concert avec la Russie et Cuba, au secours du Monde entier…
Rien qu’en ce qui concerne la France, ce sont aujourd’hui autour de quarante millions de masques fabriqués en Chine qui sont livrés chaque semaine par des avions cargo russes Antonov 124 jusqu’à la fin du mois d’avril, afin de satisfaire les seuls besoins des personnels soignants. Ce sont pas moins de 18 livraisons qui sont prévues pour cette période. La première livraison a été effectuée le 30 mars.
Il faut dire que les derniers jours ont vu la situation sanitaire de l’impérialisme français continuer à se dégrader : les deux derniers jours ont ainsi vu les hôpitaux déclarer quotidiennement en moyenne plus de 6 200 nouveaux cas et plus de 500 décès ! En dépit de son absence de véritable politique de dépistage, la France compte aujourd’hui près de 57 000 cas recensés pour plus de 4 000 décès et 6 000 patients dans un état critique ! Et tout cela, toujours sans même compter les décès dans les EHPAD et à domicile… A titre de comparaison, du 22 janvier au 22 février, c’est-à-dire durant la période où elle a contenu puis anéanti la pandémie, la Chine a enregistré en moyenne quotidiennement autour de 2 500 nouveaux cas et jamais plus de 150 décès…
Et il ne faudra certainement pas compter sur l’arrivée de l’été pour endiguer la progression de la pandémie actuelle des chercheurs de l’Université de Hong Kong viennent en effet de démontrer que le virus était détruit à une température de… 70°C pendant 5 minutes !
Notons au passage que la gestion de crise calamiteuse des élites atlantistes promet malgré tout d’être moins meurtrière que celle du gouvernement indien, dont l’incompétence infinie est en train d’ajouter à la crise sanitaire, une crise alimentaire et un brutal exode rural de millions de travailleurs migrants qui promettent d’être meurtriers.
Dans ces conditions, il était aussi inévitable que naturel de voir nos politiciens (et les mass-merdias à leur solde) accuser la Chine d’avoir menti sur ses chiffres, avec pour seule « preuve » des files de chinois venant récupérer les urnes funéraires à la levée de la quarantaine… Mais il n’y a pas eu que le COVID-19 qui a tué au cours des trois derniers mois à Wuhan… Il y a inévitablement eu des morts naturelles, et dans une métropole de 11 millions d’habitants, cela chiffre vite en milliers sur une période de trois mois… Le taux de mortalité annuel moyen de la Chine est de 7 ‰. Rapportés à la population de Wuhan, la mortalité naturelle se chiffre ainsi à plus de 19 000 décès sur trois mois…
Alors que Washington a déjà recensé plus de 215 000 cas sur son sol pour plus de 5 100 décès, soit bien davantage de morts qu’en Chine, « un rapport confidentiel remis à la Maison Blanche » « estime que le nombre de morts et de cas de contamination affichés par Pékin sont faux, intentionnellement en-deçà de la réalité ». A cela, nous ne pouvons rétorquer que ceci : étant elle-même pourrie jusqu’à l’os, car n’ayant cessé de cacher à ses propres citoyens l’ampleur réelle de la pandémie sur le sol américain en classifiant les délibérations des réunions de crise sur le COVID-19 depuis la mi-janvier, l’administration US s’imagine que le Monde entier est comme elle !
La diplomatie chinoise n’a évidemment pas tardé à répondre à ces commentaires Atlantistes, les jugeant « indécents » et réaffirmant que la Chine « avait été totalement transparente au sujet des conséquences de l’épidémie de coronavirus qui a émergé en décembre dans la province de Hubei », invitant enfin les autorités américaines « à cesser de politiser une question de santé publique et à davantage se préoccuper de la sécurité de leurs concitoyens ».
De notre point de vue, il est évident que c’est la Chine qui est dans le vrai et nous n’avons aucune raison de douter de ses chiffres. La bourgeoisie chinoise est disciplinée et intelligente (elle a assimilé certains outils d’analyse du marxisme). Ses représentants sont ingénieurs de formation, quand les nôtres sont soit des banquiers et des milliardaires reconvertis, soit des diplômés sortant de l’ENA ou de Sciences Po, écoles où ils ont juste appris l’art de la manipulation…
Les élites chinoises suivent les mêmes objectifs de développement à long terme depuis 70 ans, et elles ont tout de suite considéré le COVID-19 comme une Guerre biologique et l’ont traité comme telle, sans aucun doute du fait de l’étonnante accumulation de ce type « d’incidents » enregistrée au cours des deux dernières années :
« Juste pour information : Au cours des deux dernières années (pendant la guerre commerciale), la Chine a connu plusieurs pandémies » :
Le 15 février 2018 : grippe aviaire H7N4. Elle a rendu malade au moins 1 600 personnes en Chine et en a tué plus de 600. De nombreux poulets ont été tués. La Chine a dû acheter des volailles américaines.
Juin 2018 : Grippe aviaire H7N9. Beaucoup de poulets tués. La Chine a dû acheter des volailles américaines.
Août 2018 : épidémie de grippe porcine africaine. Même souche que la Russie, en provenance de Géorgie. Des millions de porcs tués. La Chine a dû acheter des porcins américains.
24 mai 2019 : infestation massive de Légionnaires d’automne (ou Noctuelles américaines du maïs) dans 14 régions de province en Chine, qui a détruit la plupart des cultures vivrières. S’est rapidement propagée à plus de 8 500 hectares de la production céréalière chinoise. Ces noctuelles produisent un nombre énorme d’œufs. La Chine a dû acheter des produits agricoles américains – maïs, soja.
Décembre 2019 : l’apparition du coronavirus met l’économie chinoise à l’arrêt.
Janvier 2020 : La Chine est frappée par une souche « hautement pathogène » de grippe aviaire dans la province du Hunan. Beaucoup de poulets sont morts, beaucoup d’autres ont dû être tués. La Chine a dû acheter des volailles américaines.
Selon l’adage, les coups du sort vont par trois, pas par six. »
Les autorités chinoises ont ainsi décidé rapidement de mettre en place un confinement total quand il est apparu que sinon, la situation deviendrait vite incontrôlable.
Alors que seule une quarantaine de cas avaient été recensés, les scientifiques chinois ont séquencé le génome du virus et l’ont partagé avec le monde entier. Et alors qu’ils avaient recensé à peine 500 cas, ils ont décidé de la mise en quarantaine totale de Wuhan, rapidement suivie d’autres métropoles totalisant 56 millions d’habitants ! Les masques ont été immédiatement rendus obligatoires et fournis, les écoles, les transports et les entreprises ont été mis à l’arrêt.
Dans le même temps, les chinois ont mené des campagnes de dépistages massifs, avec la prise en charge systématique à l’hôpital de toute personne contaminée, le tout accompagné d’enquêtes sur ses contacts possibles, etc. Les chinois ont ainsi eu peu de cas et de morts, d’abord parce qu’ils ont détecté très précocement ce nouveau virus, puis ensuite parce qu’ils ont décidé rapidement des moyens appropriés pour le contenir. Enfin, ils ont mis les moyens financiers, matériels et humains : construction d’une dizaine de gros hôpitaux temporaires, envoi de 4 000 personnels médicaux en renfort dans le foyer épidémique principal, et enfin utilisé tout l’arsenal de traitements (chloroquine comprise)… Bref, tout le contraire de la plupart des politiques de pseudo-confinement adoptées tardivement par les élites Atlantistes !… En tout cas c’est le constat que font les virologues occidentaux honnêtes…
Wuhan, février 2020 : Des moyens humains et matériels en conséquence… Et chez nous, aujourd’hui, en Occident ?!…
Les accusations atlantistes pitoyables à l’égard des chiffres chinois ne sont donc que fumisterie, d’autant plus quand on regarde la « gestion de crise » lamentable de nos gouvernements, gestion criminellement laxiste que le peuple va payer très cher dans les semaines et mois à venir…
Si Washington et ses laquais accusent aujourd’hui les chinois d’avoir « sous-estimé » leurs chiffres, c’est dans le seul but de masquer leur propre incompétence qui devient de plus en plus flagrante à mesure que le bilan humain s’alourdit !
La France a en effet déjà officiellement plus de morts (recensés) que la Chine, l’Italie en a déjà quatre fois plus, l’Espagne, trois fois plus, et ce soir, les USA en auront près du double ! Il y a aujourd’hui une véritable guerre de l’information, et nos médias ne sont pas du bon côté et craignent la confrontation des idées auxquelles ils collent l’étiquette de « fake news », fake news dont ils sont en réalité eux-mêmes les premiers producteurs. Les chinois sont indéniablement du côté de la vérité, et nos merdias du côté de la basse propagande à la « sauce Goebbels ».
En outre, la paternité « chinoise » du virus est de plus en plus remise en cause au niveau international. Des études scientifiques en cours montrent qu’il s’agit bien d’un virus-chimère qui n’est directement issu ni de chauve-souris, ni de pangolins, et qu’il a de ce fait toutes les chances d’être issu d’un laboratoire biologique militaire américain. Que ce soit aux USA ou en France, c’est d’ores et déjà plus d’un quart de la population qui pense que le COVID-19 est issu de telles recherches !
Pour être clair, il n’y a plus guère que nos merdias, en Occident, qui se refusent encore à en parler sérieusement. En Russie, en Iran, à Taïwan et au Japon, ils en parlent déjà publiquement !
Le dernier pavé dans la mare a été lancé, peut-être involontairement, par l’Australie. Par la voix de son Premier Ministre, l’Australie a ainsi remarqué que « la plupart des cas importés de COVID-19 viennent des USA ». L’Australie met également en cause « le nombre de test insuffisant » conduits par les USA « qui semblent avoir beaucoup plus de cas infectés ces dernières semaines que ce qui a été annoncé »…. Encore une brèche supplémentaire qui s’ouvre dans la propagande atlantiste….
Les chiffres chinois ont indéniablement toutes les chances d’être bons, ou en tout cas les plus fiables, car ils ont vaincu la pandémie chez eux en quatre semaines ! Ils ont fait plus de 320 000 tests à Wuhan au cours des 20 premiers jours.
Et nous, en France ? On ne teste presque pas (1 000-2 000 tests maximum par jour depuis le début du mois), et on attend que les gens contaminés arrivent, dans un état plus ou moins grave. Ensuite, on renvoie des gens contaminés chez eux (car jugés « peu graves ») faute de place à l’hôpital. En outre, malgré le confinement, il n’y a pas de vraie quarantaine (les entreprises non essentielles et transports en commun tournent encore…), et surtout pas de masques pour toute la population, etc… Les morts dans les EHPAD et à domicile ne sont même pas recensés.
Et que dire du cas de Julie, jeune fille de 16 ans, morte récemment en France après avoir eu deux test faux-négatifs avant d’être testée positive une troisième fois ?!
Cela en dit long sur la fiabilité de nos tests…
Les « élites » d’Occident sont indéniablement en dessous de tout dans la gestion de la crise sanitaire actuelle, fût-elle majeure, alors elles accusent les autres (la Chine) d’avoir menti !…
Nos dirigeants, s’ils avaient pour réel souci la santé de leur propre peuple, devraient plutôt acheter des tests fiables à la Chine, à la Corée du Sud ou à l’Iran ! La Chine a en effet récemment présenté de nouveaux kits de détection d’acide nucléique du COVID-19.
L’Iran n’est pas en reste et vient également d’annoncer le début de la production de masse de sa deuxième génération de kits de dépistage du COVID-19, et ce avec une ironie mordante :
« Des kits de dépistage du coronavirus, offert aux Américains par la Faculté de médecine des forces armées iranienne ». ©Aftab News
Les USA devraient selon nous étudier sérieusement la proposition iranienne dans la mesure où
« Le kit peut détecter la maladie de manière très précise en trois heures et peut fonctionner sur tous les génomes existant à travers le monde. Le kit était déjà prêt avant mars et même avant que la première maladie coronarienne ne soit diagnostiquée dans le pays. Depuis lors, il a passé les phases de recherches et a obtenu les licences nécessaires. Le kit est maintenant prêt à entrer dans la phase de production en masse et être fourni aux centres de santé. » (…) « Ce kit ne laisse rien à désirer comparés à ses équivalents étrangers et peut même s’exporter. » (…) Le ministère de la Défense s’est dit prêt à répondre pleinement aux besoins du ministère de la Santé et de l’Éducation médicale en la matière et est même prêt à l’exporter vers d’autres pays, y compris les USA ».
Alors que l’Iran est sous embargo américain et que ces derniers ont bloqué tous les avoirs étrangers iraniens, les empêchant même de s’en servir pour acheter du matériel pour lutter contre le coronavirus, l’Iran s’offre ainsi un remarquable pied de nez aux USA, en leur proposant leur aide ̶ et [Dieu sait qu’] ils en ont besoin ! ̶, pour mieux dépister leur propre population !
Quelle classe ces iraniens, même dans l’adversité et face aux criminels de la Maison Blanche !…
Pour ne rien arranger aux affaires de l’impérialisme américain, les signes de la dislocation imminente de sa sphère d’influence se multiplient à un rythme accéléré.
Les USA sont ainsi de plus en plus lâchés par ses alliés (notamment français) qui ont commencé à plier bagages en Irak, alors qu’eux-mêmes y ont déjà abandonné trois bases.
Dans le même temps la résistance yéménite, non contente de remporter des succès militaires croissants sur son propre sol, commence même à cibler des objectifs sur le territoire saoudien, à commencer par ses infrastructures pétrolières qui ont été touchées le 29 mars par des attaques de drones-kamikazes et de missiles…
Et le commandement de la résistance yéménite de préciser que ce n’est là que le début :
« En application de la promesse du chef de la révolution (Sayed al-Houthi) et à l’occasion de l’inauguration de la sixième année de résistance et en réponse à l’escalade de la coalition d’agression aérienne (saoudienne) au cours des derniers jours, nos forces armées ont mené la plus grande opération militaire au début de cette sixième année, ciblant la profondeur de l’ennemi saoudien (…) L’opération conjointe menée par l’unité balistique a lancé plusieurs missiles Zolfaqar appuyée par plusieurs drones de types Sammad ont visé des cibles sensibles dans la capitale de l’ennemi saoudien Ryad. (…) Un grand nombre de missiles Badr et de drones kamikazes de types Qassef 2k ont également ciblé un nombre de sites économiques et militaires à Jizane, Najrane et Asir. (…) M.Sarii a également promis « le régime saoudien de s’attendre à de nouvelles opérations douloureuses s’il poursuit son agression et son blocus contre le Yémen ».
Et dans la foulée, le chef du Hezbollah annonçait récemment la fin, aussi proche que probable, de la domination Atlantiste :
« Il faut suivre ce qui se passe dans le monde. Selon les observateurs, nous ferions face à des conséquences inédites depuis la 2ème guerre mondiale. Nous assistons à l’avènement probable d’un nouveau système mondial. (….) Les priorités des pays changeraient. Nous ne savons pas si l’UE restera unie ou sera fragmentée, les Etats Unis resteront unis ou pas, l’Onu sera utile ou non ? Les forces militaires puissantes resteront ou disparaitront ? Notre génération assiste à une expérience jamais vue depuis 100 ans. Nous faisons partie de ce monde. Il faut suivre ces développements. »
Sentant le vent tourner en défaveur des intérêts US dont ils ont pourtant si longtemps été parmi les plus ardents promoteurs, les Emirats Arabes Unis donnent aujourd’hui des signes de détente vers les pays de « l’axe du mal », et en particulier en faisant un premier pas vers la Syrie, le Prince des EAU a ainsi eu un entretien téléphonique avec le président Syrien le 27 mars, une première depuis plus d’une décennie !
Pour clore le spectacle de la dislocation en cours de la sphère d’influence américaine, il nous importe de souligner que certains de ses alliés « traditionnels », même les plus proches, commencent aujourd’hui à réviser leurs choix géopolitiques.
Bien conscient que la situation est en train de tourner au vinaigre au Moyen-Orient et dans le Monde, le ministère allemand des Affaires étrangères a ainsi confirmé récemment que « la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni » avaient « mené avec succès » leur « première transaction et permis ainsi l’exportation de matériel médical d’Europe vers l’Iran » !
Assurément, les élites européennes sont en train de comprendre qu’il va désormais falloir compter avec l’Iran, qui est d’ores et déjà la première puissance industrielle au Moyen-Orient et essayer de s’entendre avec. Tout cela sent indéniablement la fin proche de l’occupation coloniale américaine et de ses alliés au Moyen-Orient… et dans le Monde !
Enfin, la guerre des prix de pétrole engendrée par l’effondrement de la demande mondiale a divisé le prix du baril par trois par rapport à son niveau de décembre 2019. Le baril se vend ainsi aujourd’hui aux alentours de 20 dollars, une catastrophe pour l’industrie américaine et canadienne du pétrole de schiste qui a déjà réduit sa production et s’attend à des faillites en série… Dans le même temps, la Russie a apporté son soutien au secteur pétrolier du Venezuela pour lui donner les moyens de résister aux interminables ingérences et menaces américaines.
Pour clore le spectacle, c’est la même Russie qui enterre l’industrie US du pétrole de schiste, et qui au même moment… vole au secours des USA en bien mauvaise posture face à la pandémie du COVID-19 qui promet d’y faire des ravages : le 1er avril a ainsi vu un avion de transport militaire russe Antonov 124 atterrir à New-York chargé de matériel médical et d’équipements de protection…
Et ce n’était pas un poisson d’avril !…
Quelle humiliation sur le plan diplomatique !
Assurément, la crise multiforme actuelle induite par la pandémie mondiale du COVID-19 promet des séismes économiques, sociaux, politiques et géopolitiques majeurs dans les prochains jours, semaines, mois et années !
Une chose est certaine : il y aura bien un AVANT et un APRèS COVID-19 : plus rien ne sera jamais comme avant !
Vincent Gouysse
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