Le journaliste du Figaro (et correspondant à Jérusalem) Thierry Oberlé écrit dans son article intitulé « Covid-19 : les discrètes opérations des services secrets israéliens » du 20 mars 2020 :
Le Mossad et le Shin Beth, les services extérieurs et intérieurs de l’État hébreux sont mobilisés pour récupérer des kits de dépistage du Coronavirus et traquer les malades.
Le Mossad est sur le pont dans la lutte contre le Covid-19. Les services secrets israéliens ont lancé une opération clandestine pour livrer à l’État hébreu des kits de détection du virus.
Les services secrets israéliens ont donc en charge la résolution de la crise sanitaire. Une opération directement confirmée par le bureau du très contesté Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou (qui a l’obligation d’apparaître le plus efficace possible aux yeux de l’opinion dans la gestion de cette crise) :
Le Mossad et d’autres agences ont fait venir l’équipement nécessaire et vital de l’étranger pour aider à résoudre la crise sanitaire.
La narration officielle de l’État israélien fait état d’un premier acheminement par ses services secrets de 100 000 kits de dépistage le 19 mars 2020. Mais ce matériel de provenance inconnue (l’agence Reuters et la chaîne Al Jazeera parlent d’un possible « État du Golfe qui ne reconnaît pas Israël mais échange avec lui des informations sensibles sur la région ») s’est révélé inutilisable car incomplet : il manquerait un liquide breveté dans lequel les bâtonnets de tests doivent être immergés avant de servir au dépistage.
Après cet échec, le gouvernement – qui a annoncé l’importation de quatre millions de kits de tests au total – a tenu à marquer le coup rapidement. Le 31 mars, le ministère de la Santé déclare la réception de « 27 respirateurs et 8 millions de masques de protection » et précise que « l’opération a été effectuée conjointement par les services de renseignement du Mossad, le ministère de la Défense, le ministère de la Santé, le cabinet du Premier ministre et l’armée israélienne ». Origine des équipements ? Inconnue.
Quand on connaît :
l’ampleur de l’immixtion de l’espionnage israélien dans le secteur médical en France (comme le révèle Paul-Louis Voger dans son livre Je ne pouvais rien dire)
le nombre de hauts responsables administratifs binationaux franco-israéliens ou manifestant clairement leur allégeance à Israël dans la superstructure française
Ce à quoi on ajoute :
l’actuelle et catastrophique pénurie de matériel en France ; une pénurie de matériel qui ne concerne pas seulement les masques, les gants, les gels hydro-alcooliques et les tests de détection du coronavirus mais aussi l’hydroxycholoroquine dont il se dit que les stocks français auraient été pillés à la pharmacie centrale des hôpitaux de Paris
On peut donc légitimement s’interroger sur la provenance potentiellement « française » de la manne israélienne. D’autant plus que le gouvernement israélien vient d’annoncer une nouvelle « commande » (« 11 000 respirateurs, 7400 moniteurs et 21 000 pompes à perfusion ») et semble déterminé à utiliser rapidement les traitements à base de chloroquine pour sa population (mais pas pour les habitants de la bande de Gaza) : l’entreprise pharmaceutique israélienne Teva (dont TEVA Laboratoires est la filiale française) vient ainsi d’offrir deux millions de doses d’hydroxychloroquine au ministère de la Santé…
Y aura-t-il un jour un homme politique français pour demander l’ouverture d’une enquête sur la question ?
Pour aller plus loin : les résultats d’une descente du FBI dans les milieux juifs orthodoxes de Brooklyn (New York)
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation