Plus de 85 faits de « violences à personnes dépositaires de l’autorité publique » sont enregistrés chaque jour pour la seule police nationale, et il est probable que les chiffres soient encore sous-évalués.
Deux policiers à moto attaqués par un individu à Carcassonne ; un chauffard qui percute une voiture de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille lors d’une course-poursuite ; une cinquantaine d’individus tirant des mortiers d’artifice sur une patrouille à Ermont (Val-d’Oise) ; un policier touché par un pavé au cours d’une interpellation dans la cité du Trébon, à Arles (Bouches-du-Rhône), et qui se voit délivrer vingt et un jours d’incapacité temporaire de travail…
La liste de ces agressions contre les forces de l’ordre, commises depuis dix jours, pourrait encore s’allonger : plus de 85 faits de « violences à personnes dépositaires de l’autorité publique » sont enregistrés quotidiennement à travers le pays pour la seule police nationale. Au mois de janvier, les services statistiques du ministère de l’Intérieur en ont recensé 2 288 sur la base d’une remontée d’informations provenant de procès-verbaux. En vingt ans, ils ont été multipliés par 2,3.
Qu’arrive-t-il aux Français ?
Pierre Dortiguier, politologue et Luc Michel, géopoliticien reviennent sur le sujet.
Source: Lire l'article complet de Réseau International