
L’un de nos fidèles lecteur, Bernard, nous adresse un texte que nous publions avec plaisir en souhaitant qu’il soit matière à votre réflexion. Merci à lui.
En nous adressant ce texte, Bernard nous écrit les mots suivants :
Depuis début 2020, suite aux événements que nous y avons vécus, j’ai pris l’habitude de commencer ma journée par consulter votre site Profession gendarme. Merci d’exister et de rassembler toutes ces informations précieuses qui malheureusement sont trop souvent peu accessibles au pays, soit disant, des libertés !

La cause première !
Est-il possible de résoudre un problème sans le nommer ?
La réponse d’un moteur de recherche mondialement connu est claire : non, il est difficile de résoudre un problème sans le nommer car cela ne permet pas de comprendre pleinement sa nature et ses causes.
Nier ou ignorer l’existence d’un problème ne fait qu’aggraver les choses, car il reste flou et intangible, rendant sa résolution beaucoup plus compliquée. Le simple fait de donner un nom au problème peut apporter un immense soulagement et réduire l’incertitude, permettant de se concentrer sur la recherche de solutions concrètes.
Pour compléter cette petite introduction souvenons-nous de la célèbre phrase de Nicolas Boileau : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément ».
Probablement sommes-nous d’accord pour reconnaitre que neutraliser un effet sans en supprimer la cause peut s’avérer efficace dans l’immédiat mais pas nécessairement à long terme ! En effet, les mêmes causes provoquant les mêmes effets, fatalement, le problème réapparaîtra un jour. Si la périodicité est rapide, nous pouvons espérer faire le lien de cause à effet assez vite mais si le phénomène se reproduit plusieurs générations après, la relation sera d’autant plus difficile à établir.
Nous savons également qu’il y a de fortes chances pour qu’une cause soit l’effet d’une autre cause… qui est, elle-même, l’effet d’une autre cause, et ce, pourquoi pas, jusqu’à l’origine des temps ! Il se peut même que ceci soit la principale cause de notre sentiment d’impuissance à faire bouger les choses et qui inhibe la grande majorité d’entre nous ! A quoi bon agir si notre action n’a aucun effet !
Nous arrivons ainsi à la notion de cause première ! En effet, par déduction, il y a fatalement une cause première pour chaque effet contemporain ! L’énoncé du problème se précise : quelle est la cause première qui fait, à minima, que notre monde actuel ne tourne pas rond et qui peut aller jusqu’à nous plonger périodiquement dans de grandes crises destructrices ? Autrement dit, quelle est la cause première de tous nos malheurs ?
Nous sommes aujourd’hui de plus en plus nombreux à prendre conscience que le monde extérieur n’est rien d’autre que la projection de nos propres pensées. Ceci fait dire à certains, dont je fais partie, qu’il n’y a, à l’extérieur, que des effets ! Les causes étant en nous, dissimulées dans notre façon de penser ! Ceci peut prêter à sourire mais, comme l’écrivait Arthur Schopenhauer, «Toute vérité franchit trois étapes, d’abord elle est ridiculisée, ensuite, elle subit une forte opposition, puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence».
Alors, quelle est cette croyance, partagée par une large majorité d’entre nous, qui serait responsable de tous nos malheurs terrestres ? En effet, si notre monde est le reflet de notre façon de penser, il est surtout l’expression des convictions de la majorité d’entre nous.
Nos dirigeants l’ont bien compris et nous consultent discrètement par sondages réguliers. Ainsi ils prennent peu de risques en décidant quelque chose, puisqu’ils ont l’aval inconscient de la majorité d’entre nous !
Donc… tout devrait bien aller ! Dans la réalité, nous sommes loin du compte ! Au contraire, avec ce que nous avons vécu ces cinq dernières années, nous n’avons jamais été aussi stressés, angoissés, maintenus dans la peur, avec de plus en plus de mal à nous soustraire de cette société binaire. Ne me répondez pas que nos dirigeants en sont responsables… Nous cherchons là la cause première ! Ils n’en sont que les effets !
La réponse va vous décevoir et encore vous faire sourire. Je vous invite à prendre le temps d’y réfléchir. Notre avenir en dépend ! Cette cause première est toute simple et s’écrit en quelques mots : croire que la vie est un combat !
Tout notre malheur vient de là. Il suffit d’en prendre conscience pour commencer à nous redresser. Lutter toute notre vie nous maintient en mode binaire.
Dans un monde binaire, il n’y a pas de place à la neutralité ! Les plus anciens se souviennent du célèbre discours du président Bush s’adressant à toutes les nations, au lendemain du 11 septembre : « …vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous ! Si vous n’êtes pas avec nous, c’est que vous êtes contre nous… ».
N’est-ce pas ce que nous vivons encore aujourd’hui avec le covid, la guerre en Ukraine, et tant d’autres sujets…
Non, la vie n’est pas un combat mais une recherche de sens et, de préférence, du bon sens : le sens logique ! Développer notre logique dans un monde multidimensionnel devient une quête de cohérence. Contrairement au monde binaire, fractionné en deux, dans ce paradigme, les choses sont plus ou moins cohérentes. Il n’y plus d’opposition, que des nuances.
Pour la nature, la notion de bien et de mal n’a aucun sens. Le jour où nous serons une majorité à le comprendre, nous basculerons dans le nouveau monde !
Bernard
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