Manuel de survie au capitalisme : reconstruire notre Parti par Bureau JRCF

Manuel de survie au capitalisme : reconstruire notre Parti par Bureau JRCF

Les mois se suivent et se ressemblent tristement. La marche à la guerre semble inexorable, et la Macronie, qui se pose désormais comme pointe avancée du bellicisme mondial, assume de plus en plus son caractère exterministe, allant même jusqu’à produire un « manuel de survie en temps de crise » à l’attention des Français. Autrement dit, étant donné le contexte, un manuel « en cas » de conflit. Cette marche inexorable vers la guerre est le symptôme de la fascisation d’un capitalisme-impérialisme décadent et désespéré de se maintenir, quitte à embraser le monde, voire à annihiler l’humanité. Non, ce n’est pas pour de grandes valeurs qu’ils veulent nous envoyer au front, mais bel et bien pour tenter de maintenir la domination sans partage du bloc hégémonique de l’UE-OTAN sur le monde. Les actionnaires des entreprises d’armement s’en frottent déjà les mains et nous avons de quoi nous inquiéter pour notre avenir immédiat.

Nous ne le répéterons jamais assez : c’est la jeunesse qui se retrouve en première ligne face à cette fascisation et cette marche à la guerre. À ce titre, et pour preuve, le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères – le ministre de l’euro-fascisation – Jean-Noël Barrot a déclaré le 11 mars, lors d’une visite au lycée Nelson-Mandela : « Le réarmement des esprits commence à l’école. » La lutte pour la paix doit donc être la lutte de la jeunesse. C’est à notre génération de refuser cette escalade militaire que veulent nous imposer les représentants en France de l’impérialisme euro-atlantique.

L’avenir qui se dresse devant nous semble de plus en plus clair : mise sous tutelle de notre pays par l’impérialisme euro-atlantique, austérité budgétaire et casse de nos conquis sociaux imposées par l’UE pour « réarmer l’Europe », marche à la guerre mondiale contre tout ce qui se mettra en travers des intérêts de l’OTAN et de l’hégémonisme étasunien, fascisation effrénée et mise en marche forcée du capitalisme en crise. Nommer les choses, c’est aussi dire l’ampleur des tâches qui nous attendent. Alors demandons-nous : comment faire face aux défis que l’histoire nous pose ?

Nous avons, nous aussi, un manuel de survie au capitalisme. Il a fait ses preuves dans l’histoire et ne demande qu’à être pratiqué de nouveau dans notre pays : c’est le marxisme-léninisme. Ainsi, si tu refuses de subir cet ordre des choses, nous t’invitons à prendre contact avec nous et à participer à la reconstruction des outils historiques de lutte de notre classe, à commencer par le Parti Communiste et son mouvement de jeunesse.

Il y a plus qu’urgence, à l’heure où la classe au pouvoir semble déterminée à s’y maintenir coûte que coûte, quitte, pour cela, à nous envoyer à la mort. Refusons cette marche fascisante vers la guerre à l’extérieur, contre la Russie et, demain, la Chine. Refusons la stigmatisation, à l’intérieur du pays, de nos compatriotes musulmans ou assimilés comme tels par les médias des milliardaires. Luttons ensemble contre la dissolution de notre pays dans l’empire euro-atlantique et finissons-en avec le capitalisme. Ensemble, et à force de lutte acharnée, nous pourrons vivre de nouveaux jours heureux dans notre pays !

»» https://jrcf.fr/2025/03/29/manuel-d…

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À propos de l'auteur Le Grand Soir

« Journal Militant d'Information Alternative » « Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »C'est quoi, Le Grand Soir ? Bonne question. Un journal qui ne croit plus aux "médias de masse"... Un journal radicalement opposé au "Clash des civilisations", c'est certain. Anti-impérialiste, c'est sûr. Anticapitaliste, ça va de soi. Un journal qui ne court pas après l'actualité immédiate (ça fatigue de courir et pour quel résultat à la fin ?) Un journal qui croit au sens des mots "solidarité" et "internationalisme". Un journal qui accorde la priorité et le bénéfice du doute à ceux qui sont en "situation de résistance". Un journal qui se méfie du gauchisme (cet art de tirer contre son camp). Donc un journal qui se méfie des critiques faciles à distance. Un journal radical, mais pas extrémiste. Un journal qui essaie de donner à lire et à réfléchir (à vous de juger). Un journal animé par des militants qui ne se prennent pas trop au sérieux mais qui prennent leur combat très au sérieux.

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