
Touati est un libéral, certes, mais il appuie là où ça fait mal à la république très privatisée des détourneurs d’argent public. Il ne cite pas tous les parasites – des personnes morales – qui tètent le sein du Trésor public, mais en réalité, la bête immonde, elle est là : dans cet arrosage et ce partage d’argent public, c’est-à-dire du fric des Français productifs, entre copains et coquins.
Parce qu’il y a des services dits publics qui ne le sont pas vraiment, qui sont en réalité des planques, des fromages. Des dizaines de milliers d’employés de l’État, très légèrement utiles, en tout cas en apparence, vivent sur le dos de la bête.
« Je pense qu’il faut arrêter de dire les Français doivent se serrer la ceinture, ça fait 40 ans qu’ils se serrent la ceinture, nous sommes numéro un du monde en terme d’imposition, numéro un du monde en terme de dépense publique, par rapport à notre richesse. On veut encore augmenter, on veut encore flécher l’épargne, l’épargne encore une fois c’est privé, ce n’est pas là pour financer du public ! On nous dit oui mais vous inquiétez pas on va créer des produits ad hoc pour financer justement la dépense. Oui, quel type de produit on va donner, un rendement garanti ? On sait aujourd’hui que les taux d’intérêts du marché sont à 3,6 % donc ça veut dire qu’il faut plus, 4 % ! Ça va coûter extrêmement cher en terme de charges d’intérêts de la dette !
Vous savez que aujourd’hui la charge d’intérêts de la dette en 2025 ça sera 70 milliards d’euros ! Complètement fichus en l’air, juste pour payer les intérêts de la dette, venez, on va faire un grand emprunt ! […] Les bonnes solutions, elles sont très simples : elles sont justement dans la réorientation de la dépense publique. […]
Les dépenses publiques, c’est surtout les dépenses sociales, ce qui est vrai. Au total, les dépenses sociales, c’est autour de 40 % de la dépense publique, ce qu’on ne sait pas, c’est quel est le deuxième poste des dépenses publiques : ce sont les dépenses de fonctionnement. Et là c’est complètement fou, puisque ces dépenses de fonctionnement c’est carrément 540 milliards d’euros chaque année, et sur les dernières années, en trois ans, ça a augmenté de 92 milliards d’euros. […]
Il y a 570 000 élus en France, formidable, les députés, les sénateurs, etc., les maires aussi, on les aime bien. Mais il y a par exemple, ça on ne le sait pas forcément, 700 ce qu’on appelle des ODAC : organismes divers d’administration centrale. Vous savez combien ça coûte chaque année ça ? Chiffres de l’INSEE, j’invente rien : plus de 150 milliards d’euros. Les ODAC les plus connus, c’est effectivement Météo France, le CNRS, etc. Bien sûr, j’ai pas dit on va supprimer les 700 ODAC bien entendu, alors y a la liste sur Internet… (…) L’ANACT, par exemple. C’est quoi l’ANACT ? Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail, voilà. »
Pour ce qui concerne le grand emprunt forcé pour vaincre les Russes, on a convoqué deux expertises qui vont vous donner envie de perdre votre épargne (ça sent les emprunts russes de 1888 à 1914).
Le ministre de l’Économie l’a annoncé ce matin : création d’un produit d’épargne avec de l’argent bloqué pendant au moins 5 ans.
Moi, je l’ai annoncé il y a déjà un an ! Extrait d’une interview datant d’avril 2024 dans laquelle je vous explique ce qui a été annoncé ce… pic.twitter.com/xYWEgr79zN— Tom BENOIT (@TomBenoit_) March 20, 2025
Après la psychose de la pandémie de covid et la psychose de l’invasion du Russe, on devrait logiquement avoir la psychose de la pandémie de poutinisme, histoire de bien vider les bourses des Français. Il y avait les bandits de grand chemin, il y a aujourd’hui les bandits de grands boulevards…
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