Bardella en Israël chez Hanouna

L’émission commence fort, avec Jordan Bardella qui met les rieurs de son côté grâce à une vanne sur la coupe de Jordan De Luxe. Hanouna rit, et toute sa bande rit, comme il se doit. Mais les choses sérieuses vont commencer, avec le voyage de Jordan en Israël. Bardella, pas de Luxe.

Jordan convoqué en haut lieu

Bardella  : « Moi j’ai été invité par un ministre du gouvernement israélien, à intervenir à cette conférence, pour évoquer notamment le sujet de la recrudescence de l’antisémitisme en France, en Europe, et notamment depuis le 7 Octobre. Donc voilà, je vais en toute transparence faire un état des lieux de ce qui est en train de se passer, avec aussi il faut le dire en France, la complicité de la gauche, et on l’a vu d’ailleurs sur l’affaire de l’affiche. »

Hanouna  : C’est un truc qui ne serait jamais arrivé il y a quelques années, que le Rassemblement national soit invité en Israël, comment vous expliquez ça, Jordan De Luxe ?

Rires dans la salle.

Bardella  : Je pense que ça confirme la place nouvelle de notre parti politique sur l’échiquier mondial, sur l’échiquier européen, le fait qu’on soit aujourd’hui identifiés comme un mouvement politique de potentiellement succéder à Emmanuel Macron, et surtout je pense que notre rôle comme grand parti politique ayant vocation à prendre le pouvoir en France, c’est de dialoguer avec toutes les nations du monde qui luttent contre le fondamentalisme islamiste, qui luttent contre le terrorisme, et il se trouve que Israël a été touché dans sa chair par le terrorisme islamiste, depuis plusieurs années, encore plus depuis le 7 Octobre en vivant dans sa chair et le même jour à la fois son 11 Septembre et son… et son Bataclan, et donc je, je, je, voilà, je pense qu’on a une place nouvelle aujourd’hui dans la scène internationale. Et on est identifiés par beaucoup de pays, par beaucoup de démocraties, comme étant un mouvement politique aujourd’hui capable de respondre aux aspirations des Français et, je pense, de succéder à Emmanuel Macron.

Survient alors Guénolé, LFI repenti, mais toujours possédé par son logiciel antiraciste : il tient le rôle de contradicteur gauchiste qui défend les pauvres migrants devant les horribles RN, histoire d’enfoncer la gauche en plateau.

Ce passage n’est pas important, c’est la fumée qui cache l’essentiel : la torsion – par le lobby sioniste français – ou le reniement des fondamentaux du RN pour arriver au pouvoir. Il ne s’agit pas de dire que l’antisémitisme est (dans) l’ADN du RN, mais bien que la souveraineté nationale, le patriotisme, le nationalisme, appelez-le comme vous voulez, est incompatible avec la soumission à Israël et à ses intérêts, dont le génocide des Palestiniens !

Se prosterner ou s’agenouiller devant Israël et sa sempiternelle « sécurité », l’euphémisme pour agressivité, n’est pas digne d’un patriote français. Sinon d’un patriote franco-israélien ! Mais alors, il y a double allégeance, et double jeu.

Bardella ou l’israélisation de la France

Dans ce cas, remplacer en 2017 le très israéliste Macron par le très israéliste Bardella ou la très israéliste Marine, sous prétexte de lutter contre l’islamisme, le voile, ou le foulard, c’est déshabiller Paul pour habiller Jean. Tout change, et rien ne change. C’est la traditionnelle et tragique histoire de l’alternance de surface en Ve République, avec le fond qui se change, mais ne change jamais.

Le RN aujourd’hui ne s’attaque pas à l’islamisme pour faire plaisir aux Français, mais bien pour faire plaisir à Israël, qui cherche à transformer la résistance palestinienne en terrorisme islamiste. Il a suffi, pour cela, de favoriser le Hamas, quitte à l’armer, et de réduire le Fatah, le versant politique et non religieux de la résistance à l’occupation.

Une manip classique de l’Empire (ou du pouvoir profond US), qu’on a vue par exemple en Iran sous le Shah, entre 1958 et 1979. Et désormais en Palestine, en Irak et en Syrie : tout, sauf un nationalisme laïc arabe ! Démonstration éclatante avec Jolani, l’ami des Israéliens.

Pour valoriser Bardella ou Marine, il faut donc un Jolani à la France, qui jouera le rôle de repoussoir du troupeau vers le RN. Ce sera Mélenchon, ou Villepin (en deepfake).

Jean-Marie Le Pen par Alain Soral

Une émission spéciale d’une heure et quarante minutes présentée par Paul Verbeke avec Alain Soral à l’occasion de la mort du président-fondateur du Front national

Disponible en vidéo à la demande !

En exclusivité, les vingt premières minutes de l’émission

Au sommaire
de cette émission spéciale d’une heure quarante :

00:00:00 – Introduction

00:00:53 – Que pensait Alain Soral de Jean-Marie Le Pen en 1984 ?

00:03:44 – Un succès populaire mais sous contrôle

00:17:11 – L’Algérie et « la plus grande France »

00:21:51 – La manipulation de Carpentras

00:30:47 – La scission de 1998

00:35:17 – L’entre-deux tours de 2002 ou l’escroquerie démocratique dévoilée

00:41:02 – L’extrême droite respectable et l’extrême droite détestable

00:43:44 – La rencontre Le Pen/Soral

00:54:35 – 2011 : Marine plutôt que Gollnisch ?

01h04:34 – Marine privée, Marine publique

01h10:30 – Le Pen et la politique étrangère : le dernier des gaullistes

01h25:50 – Les dérapages

Rendez-vous sur Kontre Kulture pour visionner l’émission :

(Cliquez !)

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation