

David Lammy, ministre des Affaires étrangères de la Grande-Bretagne, a posté hier (19 mars) sur Twitter/X le message suivant :
« Je suis consterné par le fait qu’un bâtiment de l’ONU à Gaza ait été touché ce matin. Mes pensées vont aux victimes et à leurs familles. Cet incident doit faire l’objet d’une enquête transparente et les responsables doivent rendre des comptes. Les Nations unies et les travailleurs humanitaires doivent être protégés. »
Consterné comment ? Avec la bouche en cul de poule ? Avec les sourcils froncés ? Avec une tasse de thé immobilisée au bord des lèvres ? (Dans « consterné », il y a « sterné ».)
Un bâtiment touché comment ? Émotionnellement ? D’une caresse légère sur la joue ou par une grosse paluche à l’entre-jambes ?
Touché par qui ou quoi ? Une inspiration soudaine ? Le Saint Esprit ? Des extra-terrestres ?
Des pensées qui vont aux victimes et leurs familles. Par quelle voie et à quelle adresse ? Par courriel ou avec leurs noms inscrits sur des bombes, à l’israélienne ? Connaît-il au moins leurs noms ou leurs visages ? (Dans « compassion », il y a « passion ».)
Et le reste du bla-bla-bla du même acabit.
Depuis le début du génocide, la Grande-Bretagne fournit à l’auteur apparemment inconnu de cet « incident » un soutien constant sous la forme d’avions de renseignement qui volent au-dessus de Gaza. Mon petit doigt me dit que ce n’est pas pour alimenter le dossier à la Cour Pénale Internationale. Depuis le début du génocide, la Grande-Bretagne fait la chasse aux opposants de cette ignominie et réprime les journalistes indépendants qui font leur travail.
Alors, « Lammy, entends-tu le vol noir des corbeaux… ? »
Viktor Dedaj
PS : Titre du quotidien britannique « progressiste » The Guardian : « Israël entame un nouveau chapitre sanglant dans une guerre qui fait un nombre extraordinaire de victimes civiles »
« une guerre qui fait un nombre extraordinaire de victimes civiles« …
M. Propagande et Mme Complicité sont heureux de vous annoncer la naissance de leur nouvel euphémisme pour éviter de dire « génocide ». L’enfant (de salauds) se porte bien.
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir