
Les fondamentalistes de droite prônent la guerre en Ukraine au nom du völkisch, paradigme de la pureté ethno-identitaire ; les fondamentalistes de gauche le font au nom de la permissivité des moeurs et du décadentisme libéral qui traversent la société ukrainienne : l’arrière-garde et l’avant-garde se disputent le privilège de sacrifier les hommes d’Ukraine.
Les révolutions de la base qui ont lieu en ce moment-même en Serbie et en Roumanie, où des marées humaines contestent la techno-gestion dictatoriale et ploutocratique qui aboutit à la falsification des élections et à une corruption systémique, apparaissent comme une réappropriation et une subversion populaires des “révolutions orange”, téléguidées par l’ONGigarchie, Washington, et la Communauté Européenne.
Les nations d’Europe se révoltent dans une indifférence médiatique criminelle : le coup d’État populaire européen, qui est la seule homologation de la réalité démocratique, n’est pas couvert par les relais médiatiques. Dans ces conditions, comment la souveraineté populaire peut-elle se faire entendre, si elle est à ce point tributaire du porte-voix qui la combat ?
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