Profession-Gendarme est heureux de vous faire connaitre Nicolas Bouvier qui est un journaliste neutre et indépendant abordant de multiples sujets concernant notre société et ouvert à tous les courants de pensée.
Nicolas Bouvier est respectueux de ses invités et en professionnel les laisse libre de s’exprimer.
Nicolas Bouvier
Bonjour,
Il y a deux ans, jour pour jour, je démarrais la première émission de ma chaîne Youtube avec Matthieu Biasotto pour parler de son éveil en 2020.
Je m’étais lancé le défi d’animer une émission sans savoir où j’allais véritablement, mais en voyant d’autres internautes le faire sur leur propre chaîne.
C’est alors que je me suis dit : « pourquoi pas ? »
Ce jour-là, vous étiez 554 abonnés sur cette chaîne et je m’étais lancé un défi dans cette aventure : si, au bout de trois émissions, ça ne décolle pas, j’arrête et je reste guide touristique.
Deux ans plus tard, vous êtes 42 000.
La première année, j’ai animé les émissions en « dilettante », en amateur, tout en commençant progressivement à travailler les sujets que je proposais et que certains d’entre vous me proposaient.
Autodidacte, j’ai appris « le métier » émission après émission, sans jamais vraiment calculer ce qui allait se produire, ne m’étant jamais posé une étiquette quelconque de « résistant » ou de « dissident ».
Cette activité est devenue au fur et à mesure une vocation et, après mûres réflexions, j’ai décidé de quitter mon métier de guide touristique pour me lancer à corps perdu dans ce que l’on peut appeler « reporter citoyen », « journaliste indépendant ». J’étais alors entré dans le vif du sujet, souhaitant rester indépendant en poursuivant les projets.
Depuis deux ans, près de 275 émissions ont été animées sur cette chaîne, avec près de 300 invités. Au-delà de l’immense merci que je vous transmets, c’est surtout la fidélité, le soutien et la confiance dont vous faites preuve car, sans vous, les émissions n’existeraient plus.
En deux ans, beaucoup de choses se sont produites.
J’ai découvert une multitude de personnes, de situations, de faits, de coulisses et engrangé de multiples connaissances qui m’ont permis de mieux comprendre comment le système actuel fonctionne.
J’en ai encore beaucoup à apprendre et je ne prétends pas tout savoir ni même détenir LA vérité.
Cependant, j’ai toujours été transparent à votre égard, parce que je vous respecte, je tiens à votre présence qui, si elle disparaît, me fait disparaître aussi.
Néanmoins, même si les émissions m’ont fait connaître depuis deux ans, j’avais déjà une petite notoriété avant le covid, au niveau littéraire notamment.
Contrairement à certains, je n’ai pas « surfé » sur les gilets jaunes ou la période covid pour me faire connaître dans ce que j’appelle « une notoriété artificielle ».
J’ai émergé médiatiquement en 2011 dans la « matrice médiatique » et j’ai donc connu jusqu’en 2019 inclus un parcours littéraire qui m’a fait côtoyer le monde des médias (local, régional, parfois national) donc j’ai une certaine expérience en la matière, aussi bien en tant qu’auteur, mais également (un peu) en journalisme.
Etre connu pour être connu, c’est comme écrire pour écrire : aucun intérêt.
Mon combat contre le harcèlement scolaire a créé cette chaîne Youtube qui, avant les émissions, allait être supprimée car je ne l’utilisais quasiment plus.
Sur cette chaîne, vous avez donc mon parcours avant 2020, plutôt dans le « système » au niveau médiatique et, depuis, plutôt « alternatif » et « indépendant » avec les émissions.
La confiance est un mot qui me tient à cœur autant que la fidélité, car elle ne s’impose pas, elle se mérite.
J’ai pu décevoir des gens (souvent les mêmes qui m’ont déçu d’ailleurs, donc nous serons au moins quittes pour cela), j’ai fait des erreurs, mais j’ai appris.
Je ne suis pas parfait, mais j’ai toujours respecté les invités que j’ai reçus sans jamais chercher à les piéger, mais en posant des questions, ce qui est le principe même de mon travail.
Certains n’ont malheureusement pas eu cette réciprocité, notamment a posteriori des émissions, en crachant dans la soupe, en en profitant pour me calomnier, diffamer, en m’attaquant parfois publiquement, m’intimant de prendre position dans des affaires qui ne me concernaient même pas.
Bref, les masques tombent.
Je n’oublie rien et ne pardonnerai pas à certains, car la trahison et l’infiltration font parties inhérentes du « jeu » auquel je ne participerai pas, car indigne d’intérêt.
Dans ce « jeu », certains m’ont tendu des pièges, voire même des guet-apens pour me mettre hors d’état de nuire.
Je vais probablement les décevoir, mais : « sept fois à terre, huit fois debout ».
J’ai survécu à 4 ans de harcèlement au collège.
Il en faudra beaucoup plus pour « m’abattre ».
Jouer sur cette « corde sensible » est la dernière chose qu’il faut faire avec moi.
Voilà pourquoi chaque émission, je le rappelle :
Je n’appartiens à aucun réseau (religieux, occulte, ésotérique, politique, citoyen, associatif, syndical quelconque) et je NE VEUX PAS adhérer à quoi que ce soit.
Je veux rester un électron libre, indépendant intellectuellement et avec, comme seule source de financement : vous, cher public.
Je ne suis pas suicidaire, je n’ai pas de casier judiciaire.
Je ne suis pas misanthrope, mais je ne suis pas aussi naïf que j’en ai l’air et j’ai un principe de base :
Tu peux me prendre pour un con une fois, mais pas deux.
C’est pourquoi, j’ai la grande liberté d’inviter dans mes émissions qui je veux, quand je veux et de faire mes propres choix. Cela restera ainsi tant que je ferai des émissions.
Je ne suis pas là pour plaire ni être aimé. Je fais ce que j’ai à faire.
Comme le disait Georges Simenon : « Je préfère être détesté pour ce que je suis que d’être aimé pour ce que je ne suis pas ».
Merci de votre attention et de votre compréhension.
Nicolas
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