

La population française dans son ensemble ne voit le mal nulle part. Elle fait confiance benoîtement à ceux qui la dirigent et aux bonimenteurs qui hantent les plateaux de la télévision. Elle croit qu’ils œuvrent pour le bien commun et prodiguent de la sapience de haut vol. Comme le résultat matériel et sociétal n’est pas à la hauteur escomptée, elle les juge incompétents. Certains aigris les jaugent « traîtres à la nation ». Ces derniers sont proches de la vérité factuelle, mais ils sont loin du compte. Ils n’appréhendent que le bilan final, pas les cheminements qui font que.
Depuis 50 ans, nos dirigeants sortent des hautes écoles françaises. On est en droit d’attendre d’eux un minimum de concentré d’intelligence allégué à notre développement et prospérité. Dans l’acte, c’est tout le contraire. Pour autant, leur précellence exhibée n’est que le vernis sur un bois pourri. Dessous, ce n’est qu’une coterie d’arrivistes qui ne travaillent que pour leurs ambitions personnelles voire familiales ou corporatistes aux accents confraternels. Recrutés lors de leurs études par la ploutocratie qui recherche des ,talents avides de promotions et de plans de carrière prestigieuse, ils intègrent des cercles d’influence préexistants. Le premier critère de sélection est la capacité de soumission des futurs récipiendaires. Si les candidats ont des vices, des tares ou des travers, c’est un bonus non négligeable pour les bureaux recruteurs. C’est une assurance-vie pour les donneurs d’ordre en cas de rébellion potentielle de leurs serviteurs qui pourrait d’aventure advenir un jour.
Cette élite savamment sélectionnée ne travaille que pour son petit nombril. Est-elle consciente qu’elle ne besogne que pour leurs maîtres ? Certes, ces carriéristes s’enrichissent, mais au regard des enjeux politico-financiers d’amplitude géopolitique, ils n’obtiennent que des paquets de cacahuètes bien rances au goût de la probité. Ils favorisent servilement l’appropriation de tous les fleurons industriels et technologiques du pays par les mastodontes économiques mondialistes.
Il y a un cheminement historique qui explique ce laxisme national. N’oublions pas que les USA ont envahi la France comme l’a rappelé De Gaulle. Ils ont profité du temps de l’euphorie de la libération pour créer des réseaux, de s’immiscer dans d’autres locaux pour fabriquer une toile d’araignée propice à leurs intérêts économico-stratégiques. Le Général a eu beau chasser les forces militaires américaines du territoire, rien n’a été remis en cause ni détruit les bases de cet état dans l’état. L’Édit de Nantes nouvelle version.
Ainsi depuis la révolution colorée de 68, la somme de nos technocrates détruit notre territoire. Ce n’est pas que sur le seul plan économique que notre pays s’effrite, mais sur tous les segments qui composent une nation. La culture, l’enseignement, les mœurs, la sémantique, le mode de pensée ; tout est passé à la moulinette du mondialisme. De l’agriculture aux révolutions technologiques numériques, tout est fait par des agents de l’État profond type Thierry Breton pour empêcher et/ou saborder l’excellence française qui gêne les hauts intérêts de la ploutocratie. Avec Macron, nous avons le bouquet final du démantèlement de notre pays.
Tous ceux qui composent les cliques politiques et managementales de hautes emprises sont individuellement membres d’au moins 1 groupe d’influence à portée internationale. Beaucoup ont des liens de parenté à l’étranger. Certains ont la double nationalité. On ne peut pas dire qu’ils trahissent, qu’ils ont des intelligences avec l’ennemi, ils sont nos adversaires infiltrés. Ils ont donc des intérêts autres que les nôtres.
Depuis la crise covid, l’étendue et la profondeur de l’infiltration de la ploutocratie se sont révélées aux yeux de tous. Nulle institution, nul parti politique nulle intelligence apartisane ne font office de contre-pouvoir. Le peuple se retrouve seul, désarmé, déconcerté. Il se vautre même dans des divisions internes issues de l’obsolète lutte des classes savamment entretenues par les exécrables petits kapos du régime. Ce statu quo mortifère fait le jeux de ceux qui nous oppriment. Ne pas faire corps pour se délivrer du joug de nos tyrans, voilà la grande tare du peuple de France depuis 236 ans. Plus de deux siècles plus tard, la multitude de ce pays n’a pas encore débusqué et discerné la montre dictatoriale. Alors détecter la mécanique et les rouages d’une telle machine bien huilée est chose impossible pour elle, cognitivement parlant. Ainsi, rien ne va plus, les jeux sont faits. Définitivement ?
DdG
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