
Discours du Secrétaire Général du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, le 16 février 2025, à l’occasion du Jour du Martyr du Hezbollah.
Ci-dessous, nous traduisons l’intégralité de la section politique de ce discours.
1/ Gaza : le projet de déportation de Trump
2/ La situation interne libanaise
- L’élection présidentielle et la formation du gouvernement
- Le retrait israélien du sud-Liban le 18 février et la reconstruction
- L’action du gouvernement
- L’interdiction aux compagnies aériennes iraniennes d’atterrir au Liban
3/ Les funérailles de Sayed Hassan Nasrallah et de Sayed Hachem Safi al-dine
Source : Al-Manar
Traduction : lecridespeuples.substack.com
[…] J’en viens maintenant aux développements politiques récents. Je vais aborder trois points.
1/ Gaza : le projet de déportation de Trump
Premièrement, les positions de Trump sur la cause palestinienne et sur la Palestine sont extrêmement dangereuses. Elles visent à éradiquer la Palestine et son peuple, constituant ainsi une tentative d’extermination politique après l’échec de Netanyahou et des États-Unis à mener à bien une extermination physique directe par l’agression israélienne récente contre l’opération Déluge d’Al-Aqsa. Cette agression a entraîné 160 000 victimes entre tués et blessés, ainsi qu’un grand nombre de prisonniers, sans compter les destructions massives infligées à la bande de Gaza.
Trump cherche à dominer le monde, et pas seulement la Palestine. Mais ce qui nous préoccupe, c’est que cette extermination politique qu’il veut imposer, en collaboration avec Netanyahou, qui lui-même visait l’extermination humaine sans y parvenir, est totalement inapplicable à ce peuple palestinien fier, résilient et légendaire, qui a fait d’immenses sacrifices. En ce qui le concerne, ce ne sont que des illusions.
Mais cela révèle la position internationale malfaisante et honteuse que parrainent aujourd’hui les Etats-Unis. Il est désormais plus évident que jamais que tout ce qu’accomplit Israël est dirigé, encadré, soutenu, armé et médiatisé par les États-Unis. Israël a une fonction dans cette région : semer la destruction, s’étendre davantage et accroître son occupation afin de servir les ambitions expansionnistes américaines. Mais cela ne se produira pas, avec la grâce de Dieu.
Ce projet américain représente un danger pour tous : un danger pour les pays arabes et un danger pour les nations islamiques. Il ne s’agit plus simplement d’une « question palestinienne », mais bien d’un problème d’occupation israélienne sous contrôle américain, visant à déraciner la Palestine et la région arabe, tout en cherchant à dominer le monde. Nous devons voir la situation sous cet angle global et non à travers un prisme limité.
Le silence arabe et international qui a prévalu lors de l’agression contre Gaza et face au Déluge d’Al-Aqsa a contribué à renforcer cette posture américaine. Que perdaient donc les pays arabes s’ils avaient adopté des mesures de rétorsion ? Ne serait-ce qu’en interdisant [à Israël] l’utilisation de leurs ports, de leurs routes ou de leur espace aérien. Si chaque État avait mis en place certaines restrictions et que des déclarations fortes et fermes avaient été faites, la donne aurait sans doute changé.
Mais voilà où nous en sommes : hier, nous faisions face à l’agression contre la seule Palestine, et aujourd’hui, Trump menace toute la région. Il veut expulser les Palestiniens vers l’Égypte, la Jordanie, l’Arabie saoudite et d’autres pays.
Nous condamnons et rejetons avec force toute tentative de déplacement des Palestiniens, où que ce soit. Nous refusons leur expulsion vers l’Égypte, la Jordanie et l’Arabie saoudite. Ces pays doivent être protégés, rester vigilants, coopérer et s’opposer fermement à cette manœuvre, par égard pour la Palestine et pour leurs propres peuples. Nous rejetons également toute expulsion vers le Liban ou ailleurs.
Nous considérons que la Palestine s’étend « du fleuve (Jourdain) à la mer (Méditerranée) ». Affirmez-le clairement jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée. Cet État ou cette entité israélienne est une création artificielle et dangereuse, et le peuple palestinien ne quittera jamais sa terre, avec la grâce de Dieu.
Nous appelons à soutenir ce peuple par tous les moyens possibles. Si vous refusez de lui apporter une aide militaire, alors soutenez-le par la reconstruction, l’urbanisation et l’aide humanitaire afin qu’il puisse rester enraciné sur sa terre. Il est prêt à s’y maintenir, mais encore faut-il lui fournir les conditions minimales de survie. Les pays arabes et islamiques doivent être mobilisés pour empêcher toute expulsion forcée.
Je vous propose ceci : si vous pouvez organiser des réunions, qu’elles soient restreintes ou élargies entre les pays arabes et islamiques, alors des plans et des stratégies doivent être mis en place et distribués. Et je vous le dis au nom du Hezbollah : nous sommes prêts à faire partie de tout plan visant à empêcher ces déplacements forcés. Si l’on attend quelque chose de nous, nous sommes disponibles pour contribuer. Je suis convaincu que toutes les factions de la Résistance et plusieurs États sont prêts à aider. Mais il faut du courage pour élaborer des projets fondés sur une coopération collective.
Ne croyez pas que le Liban soit en dehors de la zone de danger. Je voudrais vous rappeler que lorsque Israël est resté au Liban de 1982 à 2000, soit durant 18 ans, il a créé l’armée [collaborationniste] d’Antoine Lahd et mis en place une particularité dans le Sud-Liban avec une structure spécifique visant à détacher une partie du territoire libanais pour y établir des colonies israéliennes. Mais cela n’a pas réussi, car il y avait une Résistance islamique : le Hezbollah, la résistance nationale, le mouvement Amal et tous les résistants qui ont fait face. Il y avait une complémentarité entre l’Armée, le Peuple et la Résistance, c’est pourquoi Israël n’a pas pu atteindre son objectif.
Vous pensez qu’Israël a abandonné ce projet ? Non, il ne l’a pas abandonné, mais il n’a pas pu le réaliser. Et chaque fois qu’il en aura l’occasion, il essaiera d’atteindre son but.
2/ La situation interne libanaise
- L’élection présidentielle et la formation du gouvernement
Deuxièmement, nous avons œuvré pour l’organisation des institutions, et tout le monde sait et reconnaît que c’est le duo national chiite [Hezbollah et Amal] qui a mené à bien l’élection présidentielle, en portant Son Excellence le général Joseph Aoun, à la présidence de la République. Ainsi, nous avons permis de conclure l’accord national, ce qui signifie que nous avons été une partie intégrante de sa concrétisation et de la mise en place des institutions. Nous avons toujours affirmé que le 9 janvier devait être le jour de l’élection, tandis que d’autres s’y opposaient et souhaitaient prolonger les discussions. Nous avons privilégié le consensus, et grâce à Dieu, c’est ainsi que cela s’est conclu.
Le gouvernement libanais a été formé, et nous avons joué un rôle facilitateur. J’avais déjà déclaré, à un moment où certains prétendaient que le duo posait problème et compliquait la situation, que ces accusations étaient infondées. Ils montaient des scénarios contre nous, affirmant que nous voulions empêcher la participation de certains, les exclure et les isoler. Ils nourrissaient des illusions et tentaient de les concrétiser.
À l’époque, j’ai dit : « Mes amis, nous sommes d’accord sur les démarches du gouvernement, mais il reste quelques détails à régler. » Grâce à Dieu, le gouvernement est désormais en place. Nous nous réjouissons de son aboutissement, car il s’agit d’un impératif constitutionnel essentiel qui contribuera à la gestion du pays, aux nominations et à l’accomplissement de diverses missions.
Je félicite les Libanais pour la formation du gouvernement, et le rôle du Hezbollah et du mouvement Amal a été fondamental dans cette facilitation. Sachez que, lors de chaque étape, vous entendrez des tentatives de diversion de certaines factions libanaises qui chercheront à nous faire porter la responsabilité, en prétendant que nous sommes les seuls à entraver, à perturber et à saboter. Pourtant, nous avons accompli une avancée majeure, et tout le monde sait qui a réellement mis des obstacles et qui a bloqué le processus.
Demain encore, ils tenteront de créer un problème autour de la « déclaration ministérielle » et de son contenu. Pourquoi estiment-ils qu’il est impossible de parvenir à une solution ou à un accord ? Au final, le peuple libanais a le droit de se défendre et d’affronter l’ennemi israélien, et personne ne peut lui retirer ce droit. Ce droit est inscrit dans la Constitution, les déclarations ministérielles, l’accord de Taëf et même les Nations unies.
Avec la grâce de Dieu, nous parviendrons à un aboutissement sur cette question. Par conséquent, l’État doit avancer et travailler de manière à ce que les corrompus et les prévaricateurs rendent des comptes, les juger et se concentrer sur des actions essentielles.
- Le retrait israélien du sud-Liban le 18 février et la reconstruction
Aujourd’hui, nous faisons face à une échéance. Ce défi concerne le gouvernement libanais. Le 18 février, Israël doit se retirer totalement de tous les territoires libanais qu’il a occupés lors de son agression. L’armée libanaise, de son côté, s’est déployée, continue de se déployer et est prête.
Le 18 février, Israël doit se retirer complètement, sans prétexte, sans négociation sur cinq points, sans autres conditions, sous aucun prétexte et sous aucun intitulé. Tels sont les termes de l’accord. La responsabilité de l’État libanais, principalement et exclusivement à ce stade, est de tout mettre en œuvre, par des pressions politiques, par ses relations et par toute action, afin qu’Israël se retire le 18 février. Cet État ne doit accepter de faire, ni à l’entité israélienne ni aux Etats-Unis, aucune concession, que ce soit un point, un morceau de terre ou même une seule parcelle.
L’État libanais doit adopter cette position et dire « Non ». Si les Israéliens restent quelque part en territoire occupé après avoir omis d’exécuter l’accord, comment faut-il traiter l’occupant ? Il ne s’agit pas ici de discuter de la manière dont nous devrions traiter l’occupation, car tout le monde sait déjà comment on fait face à une occupation [par la résistance armée]. L’État libanais ne doit pas céder, mais adopter une position ferme et directe. C’est un enjeu crucial auquel le gouvernement doit œuvrer.
Une fois le retrait israélien assuré comme premier point, le second point concerne la reconstruction. La reconstruction est un devoir de l’État, et il doit y œuvrer, que ce soit en mobilisant des fonds, en organisant des conférences ou en sollicitant l’aide d’autres pays. Nous sommes prêts à coopérer avec l’État pour mener à bien ce processus, car c’est sa responsabilité. Ce qu’Israël a détruit, il l’a détruit en territoire libanais, et c’est donc à l’État libanais d’assumer la responsabilité de ces destructions pour ses citoyens.
Telle est l’équation. Nous apportons actuellement notre aide en matière d’hébergement et de restauration des infrastructures, afin de résoudre temporairement le problème en attendant le lancement de la reconstruction, qui incombe à l’État. Nous ne nous dérobons jamais à nos responsabilités. Au contraire, nous intervenons avant même que l’État ne prenne le relais, afin d’éviter que les citoyens ne se retrouvent en difficulté. Malgré toutes les pressions et obstacles, nous sommes aux côtés des gens et de la reconstruction. Nous resterons présents jusqu’au dernier moment, quels que soient les défis et les complications. Nous n’abandonnerons personne, ni en matière d’hébergement, ni en termes de travaux de restauration, ni en termes de reconstruction. Avec la grâce de Dieu, les maisons seront reconstruites dans un état meilleur qu’auparavant.
C’est notre engagement et notre responsabilité. Nous devons collaborer, nous avec la population, nous avec l’État. Car l’État, lui aussi, doit assumer cette responsabilité.
- L’action du gouvernement
Concernant le troisième point, qui est la question du gouvernement, nous sommes depuis toujours des bâtisseurs de l’État. Regardez notre parcours : depuis notre participation au gouvernement en 2005 jusqu’à aujourd’hui, nous avons toujours été du côté de ceux qui donnent et qui contribuent, de ceux qui travaillent avec intégrité et de ceux qui participent à la construction de l’État. Aujourd’hui encore, avec le mouvement Amal et toutes les forces politiques actives désireuses de redresser le pays, nous serons partenaires et nous unirons nos efforts. Car le pays ne peut être reconstruit et renforcé économiquement, socialement et politiquement que par la coopération entre toutes les parties.
Nous sommes disposés à collaborer avec tout le monde pour adopter les réformes nécessaires, restituer l’argent des déposants, lutter contre la corruption, permettre au système judiciaire de rendre justice et résoudre les affaires en suspens, ainsi que procéder aux nominations administratives.
À ce sujet, je propose au gouvernement : pourquoi ne pas organiser des concours pour ces nominations administratives ? De cette manière, nous mettrons fin aux logiques de quotas et garantirons que ce sont les plus compétents qui seront sélectionnés, en toute transparence.
Nous avons actuellement une campagne d’envergure à ce sujet, et de nombreux postes nécessitent des nominations. C’est pourquoi je recommande cette méthode. Par le passé, sous le mandat du ministre Hajj Mohammad Fneich, un concours avait été organisé : les trois premiers étaient sélectionnés, et le gouvernement choisissait ensuite l’un d’eux. Ce mécanisme, ou tout autre similaire, reste préférable à une sélection arbitraire parmi un millier de candidats, selon des considérations confessionnelles et politiques qui prévalent dans le pays. Il faut que la compétence prime. C’est ainsi que nous garantirons l’équité dans l’emploi et préserverons l’État de manière plus efficace.
- L’interdiction aux compagnies aériennes iraniennes d’atterrir au Liban
Enfin, je tiens à aborder une question urgente : l’interdiction faite aux compagnies aériennes iraniennes d’atterrir à l’aéroport international de Beyrouth, l’aéroport Rafik Hariri. Quelles en sont les justifications ? Parlons avec des faits, pas avec de la rhétorique.
Le Premier ministre a été informé qu’Israël frapperait la piste de l’aéroport de Beyrouth si l’avion iranien atterrissait à l’aéroport international Rafik Hariri. Face à cela, il a pris la décision d’interdire l’atterrissage de l’avion sous prétexte d’assurer la sécurité aérienne et celle des civils.
Le problème n’est pas la protection des civils en période de crise, mais le fait que cette décision constitue une exécution d’un ordre israélien. Nous sommes face à un véritable problème : où est la souveraineté nationale ? Laissons l’avion atterrir et voyons ce qu’Israël fera.
Nous ne devons pas nous soumettre aux ordres d’Israël, car cela pourrait ouvrir la porte à de nouvelles interdictions : empêcher ce navire d’accoster, cet avion d’atterrir, ce bâtiment d’être construit, cette manifestation d’avoir lieu, voire interdire à quiconque de marcher dans la zone frontalière. Dans ce cas, que serions-nous ? De simples exécutants des décisions israéliennes ? Appliquons-nous les ordres de l’occupation ?
J’appelle le gouvernement libanais à reconsidérer cette décision et à affirmer sa souveraineté. Le Liban est libre d’accueillir n’importe quel vol international, et Israël n’a aucun droit de regard sur cette question. Les liens entre l’Iran et le Liban sont nombreux, tant au niveau du peuple libanais que du peuple iranien, et cela ne peut être ignoré.
Hier, samedi, une manifestation a eu lieu à l’appel du Hezbollah. C’était un sit-in pacifique, mais soudain, des grenades lacrymogènes ont été lancées. Pourquoi ? Si un problème se pose, il existe un Comité d’organisation de la manifestation chargé de le gérer. Il n’y a aucune raison de créer des tensions internes ou d’impliquer certains acteurs d’une manière qui attise un conflit entre l’armée et la population.
Nous et l’armée sommes des frères et des alliés. Nous faisons partie du gouvernement et œuvrons pour l’harmonie et la complémentarité des efforts. Il n’y a donc aucune justification pour de telles tensions.
La veille, une attaque a visé la FINUL. Nous nous y opposons fermement, et aucun acteur n’a revendiqué cette agression. J’appelle donc à traiter ces événements avec sagesse et à rétablir les vols iraniens vers le Liban, dans le cadre de la souveraineté nationale et au service de la population.
3/ Les funérailles de Sayed Hassan Nasrallah et de Sayed Hachem Safi al-dine
Troisième et dernier point, le 23 février, nous rendrons hommage aux maîtres martyrs de la Résistance, Sayed Hassan Nasrallah (que Dieu lui fasse miséricorde) et Sayed Hashimi (que Dieu lui fasse miséricorde). Nous honorerons nos deux Secrétaires généraux [Sayed Safi al-dine a été assassiné juste après avoir été nommé successeur de Sayed Nasrallah] lors d’une cérémonie exceptionnelle, à la mesure de l’exceptionnalité de ces hommes et de leur rôle unique, tant sur le plan national que régional, mondial, islamique et humain.
Vous êtes invités à exprimer votre tristesse et votre loyauté. Il ne s’agit pas seulement de deuil, mais de renouveler notre engagement et de réaffirmer notre fidélité. Nous voulons transformer ces funérailles en un puissant témoignage de soutien et d’adhésion à leur voie, la tête haute.
C’est ainsi que nous voulons organiser cet hommage. Naturellement, des participants viendront de pays arabes, islamiques et internationaux, de diverses confessions et horizons. Au Liban, tous ceux qui partagent cette cause seront présents. [Note : l’interdiction des vols iraniens vise probablement, entre autres objectifs, à diminuer la participation à ces funérailles].
J’ai toujours dit que le public de la Résistance ne se limite pas à ses membres directs, mais inclut tous ceux qui l’aiment et soutiennent sa ligne politique, quelles que soient leur appartenance confessionnelle ou sociale, qu’ils soient acteurs politiques, officiels ou citoyens. C’est pourquoi j’appelle directement à une mobilisation massive. Que l’image soit forte et le message clair : le Hezbollah et la Résistance islamique sont bien présents sur la scène, solides et influents. Ceux qui pensent pouvoir nous affaiblir ou nous impliquer dans des complots échoueront, car nous avons un peuple fier, prêt au sacrifice, un peuple légendaire. Ce peuple ne connaît que la victoire et la quête de la vérité.
Cette voie, portée par le sang des martyrs, guidée par des martyrs, marquée par les blessés et les prisonniers, ne peut que rester debout, fière et inébranlable, avec la volonté de Dieu. J’appelle donc à une participation massive, dans le respect le plus strict des consignes d’organisation. Cette marche sera immense, et j’insiste sur la nécessité d’un comportement discipliné de la part des participants.
Il va sans dire : interdiction absolue de tirer en l’air ou de commettre tout acte pouvant nuire à la gravité et à la solennité du moment. La force de cette marche réside dans son sérieux et la puissance de son message. Nous comptons sur vous, vous, ce peuple noble et digne, aimé de Son Éminence le Secrétaire général (que Dieu sanctifie son âme).
Peuple fier, participants, montrons au monde cette image de dignité. Vous avez toujours été à la hauteur, et je suis convaincu que vous le serez encore. Vos têtes seront levées haut, par votre engagement, votre soutien et votre participation à ces funérailles grandioses en l’honneur des deux Secrétaires généraux.
Que la paix, la miséricorde et les bénédictions de Dieu soient sur vous.
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Source: Lire l'article complet de Le Cri des Peuples