

par Jacqueline
À la suite d’une enquête menée par Aymeric Caron à l’Assemblée nationale, le Parquet de Paris a enfin ouvert la sienne. Objectif : examiner le financement par Arte de documentaires réalisés par Bernard-Henri Lévy. Cela sent la prise illégale d’intérêts. Depuis 31 ans personne n’ose affronter BHL. Normal, il décide des financements de films et son réseau de milliardaires est puissant. Or le milieu du cinéma ne brille pas par son courage. Pendant la période du confinement, rares ont été les artistes à défendre les libertés individuelles.
Après 31 ans à la tête d’Arte, BHL est-il devenu intouchable ou simplement trop influent ?
Aymeric Caron accuse BHL à l’Assemblée nationale
La commission des affaires culturelles et de l’éducation de l’Assemblée nationale s’est penchée en 2024 sur le cas de Bernard-Henri Lévy. Un «philosophe» qui n’a enseigné dans aucune université, mais possède 150 millions d’euros. Il n’est plus président de la commission d’avance sur recettes du CNC, mais continue – depuis 31 ans ! – à présider le conseil d’administration d’Arte France. Cela lui a permis de bénéficier de 750 000 euros de la chaîne pour ses films, qui n’ont jamais trouvé un quelconque public. Un cumul qui ressemble à s’y méprendre à un «patent» conflit d’intérêts, selon Aymeric Caron, député apparenté LFI et rapporteur de la commission.
BHL président d’Arte 31 ans de suite
Aymeric Caron écrit dans le rapport de la commission : «Bernard-Henri Lévy exerce sans discontinuer la fonction de président du conseil de surveillance depuis 1993. Ces 31 années consécutives de mandat sont excessives et n’ont d’équivalent dans aucune autre entreprise de l’audiovisuel public. Quel que soit l’investissement de M. Bernard-Henri Lévy dans ses fonctions, il n’est pas sain qu’une personne occupe un poste sur une durée aussi longue».
Des limites d’âge faites et défaites sur mesure
Et le rapporteur de poursuivre : «En 2019, une limite d’âge de 70 ans a été instituée pour les membres du conseil de surveillance. Toutefois, il a été décidé de ne l’appliquer qu’à compter du renouvellement suivant (en 2024), ce qui a opportunément permis à M. Bernard-Henri Lévy, alors âgé de 71 ans, de s’y soustraire. En 2024, à l’occasion d’un toilettage plus général de ses statuts, Arte France a abrogé cette limite d’âge et a retenu une règle inspirée de l’article L. 225-70 du code de commerce prévoyant que deux tiers des membres du conseil de surveillance doivent être âgés de moins de 70 ans, ce qui a de nouveau permis à M. Bernard-Henri Lévy d’être reconduit dans ses fonctions».
750 000 €, c’est cadeau !
«M. Bernard-Henri Lévy, président du conseil de surveillance d’Arte France en charge du contrôle permanent de la gestion de la société par le directoire, a bénéficié à quatre reprises d’un soutien de la chaîne au financement de ses propres œuvres audiovisuelles et cinématographiques représentant, entre 2011 et 2022, un montant cumulé de 750 000 euros».
Durant les travaux de la commission, l’éviction de BHL d’Arte a été demandée à sa ministre de tutelle Rachida Dati, qui a réservé sa réponse. Quant au président d’Arte Bruno Patino, interrogé sur le sujet, il a courageusement refusé de se prononcer.
BHL se gave d’argent public
Arte n’est pas la seule source de subvention pour les œuvres confidentielles de BHL. France Télévision participe aussi. Il y a un an, François Asselineau s’indignait du vol de l’argent public par BHL sans que la Justice s’y intéresse le moins du monde. Les médias n’avaient d’ailleurs pas relayé ses déclarations… Pourquoi la Justice se réveille-t-elle maintenant ?
Le réseau d’influence de BHL
Bernard-Henri Lévy est proche de nombreuses autres grandes fortunes françaises, comme François Pinault, Alain Minc, Jean-Baptiste Descroix-Vernier, Xavier Niel, Pierre Bergé, Françoise Bettencourt, Maurice Levy, Serge Weinberg, François Henrot ou encore Anne Méaux. Cinq milliardaires et un multimillionnaire se sont montrés généreux envers BHL, qui n’est pas non plus un nécessiteux. Denis Olivennes (gère 6 milliards d’euros investis dans les médias par Kretinsky), François Pinault (29,2 milliards), Claude Perdriel (600 petits millions), Thomas S Kaplan (1 milliard), Jean Madar (1,5 milliard), Lina et Patrick Drahi (7,1 milliards) l’ont aidé à financer ses caprices «artistiques». Les riches sont solidaires entre eux. BHL est le fils de André Lévy (bois précieux africain, etc.). Le père d’Arielle Domsbale, Jean-Louis-Melchior Sonnery de Fromental, d’une famille de soyeux lyonnais, était collectionneur et marchand d’art. On la voit partout elle aussi. On l’a vue prônant le «vaccin» covid. On l’a vue célébrant l’ouverture des J. O. À propos, combien a-t-elle touché pour sa prestation ? Là en revanche, mystère ! Le Monde Diplomatique a fait une bio assez complète de ce fils à papa qui vit à nos crochets. Sur la gestion de sa fortune, un article de Capital n’a pas fait tout le tour. Il manque les 9 millions de l’émir du Qatar, sans doute récompense de son appui dans le déclenchement de la guerre en Libye.
Le plus beau décolleté de Paris est nu
Hors de son réseau friqué, le roi BHL est nu. Il faut dire que parmi les plus beaux flops de l’année 2023, on peut décerner la Palme d’or à son film Slava Ukraini avec 1 024 entrées. Noël Godin, alias le Gloupier, et sa bande d’entarteurs ne lui ont pas laissé une minute de répit. Voici une vidéo complète de leurs agissements. Sur YouTube, «Cette vidéo n’est plus disponible en raison d’une réclamation pour atteinte aux droits d’auteur envoyée par BHLTV & ADM pour France TV et Canal + Group». Mais des sacripants l’ont précieusement conservée. La voici.

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source : Le Média en 4-4-2
Source : Reseau International
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