Le titre est un pléonasme : l’humour féministe est porno, il n’est que porno. Il était intime, intérieur, relationnel, rarement social, il est devenu porno, avec le relâchement des mœurs. La compétition est rude entre les standupeuses, alors on fait monter la température. Illustration avec deux exemples.
Avant notre brillante démonstration, on vous présente l’affiche et le titre du nouveau spectacle de Bérengère Krief, qui ne parle que de cul.
Nos deux élues sont Élise Giuliani et Marie s’infiltre. Celle qui enlève sa culotte sur scène, sans même la moindre grâce, c’est Élise.
Voici maintenant son mur Tik Tok :
No comment, n’est-ce pas ? Le message est clair : cul, cul, cul. Passons à Marie s’infiltre, la jeune fille crispante avec un faux nez (apparemment) qui se moquait des Gilets jaunes autour de l’Arc de Triomphe fin 2018.
Normal, sa spécialité c’est la caméra cachée dirigée contre les pauvres, les beaufs, les nobodys. Son truc, armée de son « culot », c’est humilier le petit Blanc.
Dans la 2e vidéo, elle culpabilise les manifestants de vouloir voter FN. On n’a plus affaire à une humoriste (elle est censée nous faire rire quand elle regarde la caméra avec connivence, pour qu’on comprenne bien que les interviewés sont de pauvres cons, alors que les jeunes friqués anti-Gilets jaunes sont, eux, cool), mais à un agent culpabilisateur, qui en plus n’a jamais bossé. « Marie » est une improductive qui fait la leçon aux productifs et les dévalorise.
En juin 2017, elle coécrit avec son ami Maxime Allouche son premier spectacle Marie S’infiltre sur scène qui deviendra Le Show Inouï en 2018. Après une participation le 16 mars 2017 au festival de l’humour juif, la première représentation a lieu le 10 juillet 2017, au théâtre des Feux de la rampe. (Wikipédia)
On est tout à fait dans la gauche des valeurs et la droite du travail. Une combinaison qui explique pourquoi Le Figaro, qui voit en elle « la future grande humoriste française », lui accorde 146 minutes d’egotrip sans intérêt. Quel manque de flair !
« C’est-à-dire que c’est vrai que c’est un rapport poétique aux choses, c’est-à-dire que je sais, j’essaye, dans la mise en scène de notre vie, dans le grand jeu qui est notre monde, j’essaye d’y mettre le plus de poésie… à un moment d’avoir des grands moments d’enthousiasme, de courage, c’est vrai que c’est un rapport poétique aux choses. Ouais, y a un truc de sensibilité en moi, qui est parfois imposant. »
Face à ces deux faux talents, on a une pensée pour Blanche Gardin, la plus grande humoriste française, qui souffre de voir toutes les portes se refermer devant elle, depuis sa sortie sur Gaza. Elle a goûté au succès, elle goûte au Système, à la répression cachée derrière la vitrine culturelle démocratique, tolérante, droit-de-l’hommiste. La leçon est claire : le cul, tu peux y aller tant que tu veux ; Israël, tu touches pas !
Blanche a le talent pour ne pas se vautrer dans le porno, c’est toute la différence avec ces deux sous-produits du Système.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation
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