Pris à partie par des ultras stéphanois après un match, un gendarme tire en l’air : deux enquêtes ouvertes

Pris à partie par des ultras stéphanois après un match, un gendarme tire en l’air : deux enquêtes ouvertes

Venu voir un match de football pendant une soirée de repos le militaire affecté en Haute-Loire avait tiré en l’air à cinq reprises pour se dégager, lui ainsi que deux de ses camarades, alors qu’ils étaient pris à partie par des supporters stéphanois.

Deux enquêtes ont été ouvertes après qu’un gendarme en civil, pris à partie par des supporters stéphanois à l’issue d’un match de football entre l’ASSE et l’OM, a tiré en l’air avec son arme de service pour se dégager, a-t-on appris mercredi de sources policière et judiciaire.

Menaces et violences contre les gendarmes

Les faits figurent dans un arrêté préfectoral des Bouches-du-Rhône, daté du 4 février, 2025, portant sur une interdiction de déplacement des supporters stéphanois samedi 15 février 2025 au stade Vélodrome de Marseille. Le document administratif, publié au Journal officiel, précise que « le 8 décembre 2024, à Saint-Etienne, trois militaires de la Gendarmerie hors service, dont l’un était porteur d’une écharpe aux couleurs de l’Olympique de Marseille, (ont été) pris à partie à la fin de la rencontre par des ultras stéphanois. Après avoir décliné leur qualité, ils ont été victimes de menaces et de violences. » L’un des gendarmes a alors « tiré en l’air à cinq reprises avec son arme de service pour se dégager« .

Les militaires, basés dans le département limitrophe de la Haute-Loire ont ensuite été « pris en charge par les effectifs de la police municipale », complète l’arrêté. Une enquête administrative ainsi qu’une enquête judiciaire ont été ouvertes par la suite, comme l’a précisé Ici Saint-Étienne Loire. Ce jour-là, deux arrêtés interdisaient la présence des supporters de l’OM à Saint-Étienne à l’occasion de la 14e journée du Championnat de France de Ligue 1. Près de 250 fans marseillais avaient d’ailleurs été éconduits par les forces de l’ordre.

Trois gendarmes blessés par des ultras stéphanois

Deux supporters ultras stéphanois ont depuis été interpellés dans le cadre de l’enquête, désormais terminée. Ils sont soupçonnés d’être les auteurs de blessures légères sur trois gendarmes en civil. Les investigations ont confirmé que les gendarmes, dont le tireur, n’étaient pas en service au moment des faits. Ils étaient en train de se photographier avec une écharpe de l’Olympique de Marseille lorsqu’ils ont été attaqués aux abords du stade Geoffroy-Guichard.

Interrogé par l’AFP, le parquet de Saint-Étienne a déclaré n’avoir « pas encore pris de décision » concernant d’éventuelles poursuites des agresseurs présumés, ainsi que sur l’usage de l’arme de service par le gendarme.

(Avec l’AFP)

Lire aussi : Trois ans de prison ferme pour avoir braqué un gendarme en civil à Saint-Nazaire

Source : L’Essor.org

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