RapSit-USA2025 : Magnifique Tulsi !
Il ne reste plus que trois auditions pour compléter l’équipe de Donald Trump, mais ce sont les trois nominations les plus controversées et les explosives : Robert Kennedy Jr. pour le département de la santé, Cash Patel pour le FBI et Tulsi Gabbard pour la fonction de directrice du renseignement national (DNI).
Bien que chacune de ces auditions soient à la fois remarquables et importantes, celle de Tulsi Gabbard attire le plus volontiers l’attention. Les qualités de caractère, de logique, de respect des principes, d’une attitude générale à la fois d’un calme impeccable et d’une fermeté exemplaire, sont mises en évidence dans l’audition, et par conséquent l’est également la haine viscérale pavée de mensonges d’une stupidité considérable et de diffamations effrontées de la part de ses adversaires démocrates.
Gabbard était promise il y a dix ans à un parcours de grande star de la politique au parti démocrate si elle avait acquiescé aux compromissions et aux simulacres qu’on lui demandait de couvrir. Elle a choisi un parcours différent, sinon complètement et mortellement antagoniste, de refus du jeu vicieux et pervers ; elle a réussi à tenir à Washington devenue une sorte de “capitale de la haine et de la délation” pour en arriver à cette nomination de DNI par Trump. Devant les sénateurs, elle se heurte à une formidable avalanche de questions accusatrices, calomnieuses et dénonciatrices, orientées sous la forme d’une inquisition de la personne telle qu’elle est caricaturée, sans rapport avec la fonction qu’elle devrait occuper. Bien entendu, ces attaques viennent de la plupart, sinon de tous les sénateurs démocrates, mais aussi de certains républicains rescapés du groupe auparavant ultra-majoritaires au sein du parti, des RINO [‘Republicans In Name Only’]).
Ici, on donne des extraits de la fin de sa déclaration d’introduction à l’audition, repris notamment par ‘Breitbart.news’, qui est un de ses soutiens indéfectibles.
« Avant de conclure, je tiens à avertir les Américains qui nous regardent chez eux : vous risquez d’entendre des mensonges et des calomnies lors de cette audience qui mettront en doute ma loyauté et mon amour pour notre pays. Ceux qui s’opposent à ma nomination insinuent que je suis loyale à quelque chose ou à quelqu’un d’autre qu’à Dieu, à ma propre conscience et à la Constitution des États-Unis, m’accusant d’être la marionnette de Trump, de Poutine, d’Assad… Mes adversaires qui m’accusent de cela ne reconnaissent pas l’absurdité d’être simultanément la marionnette de cinq marionnettistes différents.
Elle a déclaré, pour poursuivre cette idée :
« Le fait est que ce qui perturbe vraiment mes adversaires politiques, c’est que je refuse d’être leur marionnette. Je n’aime ni Assad, ni Kadhafi, ni aucun dictateur. Je déteste Al-Qaïda. Je déteste que nous ayons des dirigeants qui se rapprochent des extrémistes islamistes, les minimisant en de soi-disant rebelles, comme Jake Sullivan l’a dit à Hillary Clinton, je cite : “Al-Qaïda est de notre côté en Syrie”. Eh bien, la Syrie est maintenant contrôlée par une branche d’Al-Qaïda, HTS, dirigée par un jihadiste islamiste qui a dansé dans les rues le 11 septembre et qui est responsable de la mort de nombreux militaires américains… »
Elle s’est également adressée à ceux qui cherchent à la disqualifier en raison de ses croyances religieuses.
» Malheureusement, ils utilisent une fois de plus la carte du fanatisme religieux, mais cette fois-ci en essayant de fomenter le fanatisme religieux contre les hindous et l’hindouisme… Si je suis confirmée au poste de directrice du renseignement national, je continuerai à vivre selon le serment que j’ai prêté au moins huit fois dans ma vie, à la fois en uniforme et en tant que membre du Congrès.
» Je soutiendrai et défendrai nos libertés données par Dieu et inscrites dans la Constitution des États-Unis contre tous les ennemis, étrangers et nationaux, et je témoignerai [à ces libertés] une foi et une allégeance sincères. »
Dans l’attente d’un court-circuit ?
Ces courts extraits mettent en lumière la différence abyssale séparant ceux qui servent la perversion de l’État profond et son simulacre et ceux, – beaucoup plus rares, c’est évident et, dirait-on, presque “normal”, – qui ont décidé de le combattre avec les constats de la réalité et les vérités-de-situation qui s’y attachent… La tension est très forte et les échanges d’une violence à peine retenue, montrant la vigueur et la puissance de l’affrontement en cours entre deux partis qui ne peuvent se définir qu’en termes métaphysiques, et en aucune façon politique dans une époque si complètement corrompue du point de vue politique. Les très nombreuses incursions dans les domaines de la sécurité nationale, du patriotisme, de la loyauté du service ne constituent que de simples occasions de circonstance pour rendre compte de la tension et de la violence. Tout juste rappellera-t-on l’évidence : certains, fort nombreux, se servent de ces références pour donner un peu de vernis à leurs discours ; les autres, fort peu nombreux, ne font que dire ce qui les habite dans le courant de leur vies. Par conséquent, tout jugement de valeur sur ces divers attributs est ici complètement inutile.
L’audition de Gabbard, en raison de la stature et de la qualité de l’intervenante, ne concerne certainement pas les seules affaires américaines et américanistes. C’est un épisode très illustratif de la GrandeCrise, loin des diverses analyses et arguments concernant les géopolitique des nations et les intérêts réduits à ces seules données.
On attendra le verdict des dernières nominations de Trump, notamment celle de Tulsi Gabbard, sans trop se faire d’illusions, avec le nécessaire pragmatisme qui doit aujourd’hui accompagner tout jugement qui suit les événements de l’en-cours de cette crise de civilisation. Au moins, on devra le reconnaître : une fois de plus, et de plus en plus souvent ces temps derniers, apparaissent au grand jour les adversaires et les affrontements du “Grand Jeu crisique” qui déchire le monde.
Comme simple post-scriptum, on pourrait se demander si Trump ne médite pas un coup d’éclat si l’une, ou deux, ou les trois nominations sont refusées par le Sénat, – d’autant plus qyu’il se trouverait devant des problèmes délicats pour poursuivre son offensive contre l’establishmant… Puisque l’atmosphère est électrique, qu’il essaie donc un court-circuit de dimension furieuse et inattendue ; il pourrait notamment, et pour commencer, lancer une offensive contre les RINO restants.
Mis en ligne le 31 janvier 2025 à 18H25
Source: Lire l'article complet de Dedefensa.org