À peine avait-on lu ce titre, en nous levant de bonne heure ce lundi 27 janvier 2025, que notre poil se hérissa : « On devrait obliger tout le monde à aller voir l’usine de l’horreur », signé Richard Kolinka, fils de Ginette, survivante de son métier. La vérité, on a cru qu’on était déportés à Ausch avec toute la team R&R pour faute grave ! Heureusement, il n’était question que d’éducation des masses françaises par la visite du célèbre KZ qui fête ses 80 ans aujourd’hui.
N’oublions jamais les millions de victimes de la Shoah. Battons-nous inlassablement contre l’antisémitisme et la haine, au nom de tous ceux qui ont péri. Soyons la mémoire de leur mémoire. pic.twitter.com/0qEsM7D6XL
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) January 27, 2025
Après nous être rendu compte de cette méprise, nous avons soufflé. C’est la semaine promotionnelle de la Shoah, comme chaque fin janvier. Normalement, l’Anne de Paris doit être en Pologne, de plus, la température y est clémente, quatre degrés. Penser à demander à ce que la semaine entière soit fériée, surtout par temps froid.
Ginette, bientôt 100 ans, est poursuivie par tous les médias aux ordres. C’est un peu la Simone Veil de remplacement. Elle continue inlassablement son travail de rééducation des candidats au nazisme en France (voir sa première vidéo à Drancy, dans le terrible 9-3, berceau du nouvel antisémitisme d’extrême gauche). Cela concerne une grosse partie de la jeunesse actuelle, qui dit des bêtises sur les juifs par esprit de contradiction surtout. Pour eux, cela ressemble un peu à une promotion du judaïsme.
On a remarqué une chose : tous ceux qui s’attaquaient à Hitler faisaient la promo du sionisme. Autrement dit, « Hitler est méchant » équivaut à « Netanyahou est gentil ». Or, là, il y a un truc qui cloche. Car si Hitler était bien méchant, Netanyahou l’est aussi, n’importe quel connard peut s’en apercevoir. Donc l’opposition ne fonctionne pas. Sauf pour les occupants du Système médiatico-politique, qui cherchent en permanence à trafiquer l’équation.
Les Palestiniens morts gâchent l’anniversaire de la Shoah
Honteux ! Le président irlandais invité à prononcer un discours à l’occasion de la Journée de commémoration de l’Holocauste n’a pas pu s’empêcher d’y intégrer Gaza. Les juifs présents ont protesté et ont été expulsés. pic.twitter.com/oNfZplmkCr
— Claude Posternak (@claudeposternak) January 26, 2025
Si on voulait être justes, d’un point de vue mathématique, « Netanyahou est gentil », avec ses 40 000, 50 000 ou 100 000 morts dans le ghetto de Gaza, et déportation possible des survivants dans le désert du Sinaï où t’as rien, équivaut à « Hitler est gentil ». Y a pas d’alternative : ou ils sont tous les deux méchants, ou ils sont tous les deux gentils. On n’a pas fait d’études mais on a au moins compris ça.
Sauf Ginette, et ça peut se comprendre : elle pourfend Dolfi, mais pas un mot sur Bibi. Et pas une question des journalistes sur Bibi. Pourtant, cela donnerait de la crédibilité à sa masterclass. Les larbins de France Désinfo n’ont même pas pensé à ce rétablissement logique. Ce ne sont pas des journalistes, ce sont des enregistreurs de représentants du Système. Une IA pourrait très bien faire ce job à leur place ; d’ailleurs, ça leur pend au nez.
Dans cette interview en présence de son fils et de son petit-fils, Ginette raconte qu’elle ne bassine plus ses mômes avec son histoire. Mais elle bassine les enfants des autres avec. C’est ça, la transmission.
Depuis plus de 20 ans, vous consacrez toute votre énergie à raconter votre histoire aux jeunes générations. Est-ce que vous en parlez au sein de votre famille ?
Ginette : Si je les embêtais à chaque fois avec mon histoire, déjà que je ne les vois pas trop, alors je ne les verrais plus du tout. Non, non. Depuis le jour où j’ai été libérée, je voulais ne plus en parler, surtout à mes enfants. Je ne voulais pas les embêter avec ça, répéter toujours la même chose. Je pense qu’ils ne me verraient plus si je le faisais à chaque fois.
Mathis : J’aime t’entendre témoigner parce qu’à chaque fois, j’apprends de nouvelles informations. Tu as toujours de nouvelles choses à raconter. Donc en fait, chaque témoignage est unique.
Il y a deux moments intéressants dans cet échange intrafamilial. Le premier, c’est quand Richard sort : « On devrait obliger tout le monde à aller voir l’usine de l’horreur. Franchement, j’avais honte d’être un être humain. Là-bas, ça n’a plus rien à voir. Il n’y a pas les odeurs, il n’y a pas les cris, il n’y a pas la peur, il n’y a pas la haine. Mais on se rend compte de l’immensité de la bêtise humaine. »
Le second, c’est quand Mathis raconte son voyage à 13 ans à Ausch : « C’était horrible. Surtout, le fait d’être avec ma grand-mère, de visiter avec quelqu’un qui a été déporté, qui nous explique exactement : « C’est à cet endroit-là que je dormais, à cet endroit-là qu’on faisait nos besoins. » On peut mettre des images sur ce qu’elle raconte donc forcément, c’est encore plus traumatisant. »
Voilà, le problème de cette rééducation des petits Français est là : les auschwitzer, c’est les traumatiser. Il y a peut-être une autre méthode, non ? Car les ados sont déjà assez traumatisés comme ça en régime macronien : injection forcée, pass liberticide, hypersexualisation à l’école, effondrement du niveau, addiction aux jeux, alcoolisation précoce, dépression et suicide.
Ginette en tournée partout
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation
