Plaidoyer pour les pauvres Didier Bourdon et Vincent Lindon

Ses films vont mal, mais les films français en général vont mal. Ils n’attirent plus personne. Et quand on cumule leurs entrées, on doit les diviser par le nombre de personnes qui ont des cartes illimitées, ce qui est encore pire.

Pendant le covidisme, Didier Bourdon a traité les antivax de « connards ». C’est son droit : nous, on est pour le premier amendement français, même s’il n’existe pas. Mais cette sortie a eu des effets délétères sur sa popularité et sa carrière. Il s’explique, rétropédale, histoire d’avoir le beurre et l’argent du beurre, le public vax et le public antivax.

En général, il faut le dire même si ça peut faire mal, les comédiens sont des idiots, au sens politique : ce sont des ignorants absolus. Rien d’autre ne les intéresse que leur propre personne, leur propre aura, leur propre carrière. Le reste, ils n’en ont rien à battre, même quand ils font semblant d’avoir une pensée, généralement humaniste, morale, sociale, comme le triste Lindon. Il ne faut pas cliver, d’où cette lâche bien-pensance, cette tiédeur que le Christ vomissait.

Vincent Lindon est issu d’une famille juive ashkénaze. Son arrière-grand-père paternel est Alfred Lindon (né Abner Lindenbaum), un joaillier juif à Cracovie en Pologne, qui est aussi collectionneur d’art moderne. Son arrière-grand-mère paternelle est Fernande Citroën, sœur aînée d’André Citroën. Son grand-père Raymond Lindon est premier avocat général à la Cour de Cassation et maire d’Étretat entre 1929 et 1959. Son père Laurent Lindon est dirigeant de l’entreprise Audioline. Son oncle Jérôme Lindon, est patron des Éditions de minuit. (Wikipédia)

L’arrière-petit-neveu Citroën a même fait la couv de L’Humanité Magazine. Il montre qu’il pense aux petites gens, c’est d’ailleurs son rôle récurrent dans tous ses films niveau téléfilm de France 2. On a lu son interview historique, c’est environ un litre de démagogie par phrase. Démonstration avec l’extrême droite et la masculinité, où Vincent force le respect dans le larmoyant.

« J’ai toujours pensé le public très intelligent. J’ai envie de lui laisser un espace de réflexion. »

Et ne dîtes pas qu’on se moque de lui parce qu’il est juif : la preuve, on trouve que le Bourdon d’aujourd’hui est aussi nul et que Scorsese est génial. Alors ?!

L’interview de l’héritier qui joue les pauvres donne envie de pleurer. On a tous compris que le danger c’était l’extrême droite, mais en attendant, ce sont les racailles qui tuent des Français.

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation