Jeezus le climatique a foutu le camp

Jeezus le climatique a foutu le camp

State Farm, mon assureur depuis des décennies, a annulé mon assurance et celle de tous les habitants de notre voisinage immédiat juste avant l’incendie. State Farm n’était pas là.. – James Woods

Les soi-disant progressistes ont finalement réalisé ce qu’ils avaient soi-disant prévenu, mais qu’ils avaient en réalité souhaité : l’expulsion des descendants aisés des colonisateurs, l’incinération de leurs maisons et la destruction d’une ville qui, plus que toute autre, représente notre histoire sanglante de suprématie et de conquête blanches. – Michael Shellenberger


Par James Howard Kunstler – Le 13 Janvier 2024 – Source Clusterfuck Nation

Pour ceux qui, aux États-Unis, souhaitent l’effondrement du pays, l’incendie de Los Angeles est le cadeau qui ne cessera jamais d’être offert, et George Soros n’a pas eu à débourser un centime pour que cela se produise. Du point de vue de la diversité, de l’équité et de l’inclusion, l’incendie a permis de nettoyer la quasi-totalité de la population de PacPal des « alliés » blancs, riches et snobs des opprimés et des marginalisés, qui auront désormais LA pour eux seuls. Chez Whitey est « fermé pour rénovation » et il faudra peut-être attendre vingt ans avant qu’il ne ré-ouvre, voire jamais.

Probablement jamais, si la Commission côtière de Californie a quelque chose à dire à ce sujet. Et pourquoi ne le ferait-elle pas ? En général, elle n’approuve pas la construction de bâtiments sur la plage. Ils étaient probablement tous à genoux dimanche dans l’église de la croyance de luxe, remerciant Jeezus le climatique d’avoir nettoyé Malibu et les collines qui la surplombent.

La fille de Ronald Reagan, Patti Davis, a arraché ses vêtements dans la page d’opinion du New York Times de dimanche, en se lamentant :

Ma colère face à ce que nous avons fait à cette Terre fragile et exquise a été étouffée par le chagrin jusqu’à ce que, l’autre soir, je regarde un programme d’information qui réunissait un panel de commentateurs. Le sujet était Los Angeles en feu, et une personne a mentionné le changement climatique comme cause. Un autre commentateur a souri et a dit qu’il ne croyait pas que ce soit la cause.
J’ai senti la rage monter au-delà de mon chagrin.
Ma première pensée a été la suivante : « Vous pensez que vous en savez plus que les scientifiques ? »

Bien sûr, ma première pensée en lisant cela a été : « Qui paie ces scientifiques ? » La même question que vous pourriez poser aux scientifiques du CDC, du NIH, de la FDA et du NIAID qui ont déclaré que le Covid-19 n’avait certainement pas été créé dans un laboratoire de Wuhan et que les vaccins à ARNm étaient « sûrs et efficaces ». Ma deuxième réflexion a été la suivante : pourriez-vous trouver un meilleur exemple de l’interprétation performative de l’élite utopiste-woke ? Ma troisième réflexion était la suivante : depuis quand les « experts » sont-ils infaillibles ? Ma quatrième réflexion était la suivante : la science ne progresse-t-elle pas sur la base d’une argumentation continue? Ma cinquième pensée était : si Patti Davis regarde les nouvelles, elle doit être dans un endroit confortable et probablement luxueux qui n’a pas brûlé. Voilà pour ce qui est de mes pensées, entretenues sans arracher de vêtements.

En ce qui concerne l’incendie lui-même, on peut se demander ce qu’il advient des dizaines de milliers de personnes et de familles déplacées à l’heure actuelle. Combien d’entre elles dorment sur leur propriété en flammes, dans leur voiture ou simplement en grelottant sur un trottoir quelque part ? Il ne semble pas possible qu’ils aient tous trouvé un endroit où aller, certainement pas chez leurs voisins, dont la maison a brûlé, eux aussi. Et il y a tellement de chambres d’hôtel qui ne sont pas occupées par les « sans-papiers ». De toute façon, combien de familles peuvent loger dans des chambres d’hôtel à 1 000 dollars la nuit, et pour combien de nuits ? Combien d’entre elles ont tout perdu, y compris la possibilité d’un avenir ?

Ce qui nous amène à réaliser que nous commençons à peine à voir les effets de cette catastrophe. Ces dizaines de milliers de personnes dont la maison a brulé ne se rendront pas au travail de sitôt. Ils devront tout faire pour trouver un toit pendant qu’ils se débattent avec les fonctionnaires de la FEMA, les bureaucrates de l’État de Californie, les agents d’indemnisation des compagnies d’assurance et d’autres « aides ». Les dilemmes de la reconstruction ont déjà été évoqués dans les journaux. Même si les politiciens suspendent tous les codes de construction et de zonage, ainsi que les questions fiscales, d’où viendront autant d’entrepreneurs dans un délai raisonnable ? Et où mettre tout ce plastique fondu et ces cendres toxiques qui restent sur le sol, là où les gens vivaient auparavant ?

Si vous avez perdu une maison d’une valeur de 5 millions de dollars, il vous en coûtera au moins 10 millions de dollars pour la remplacer. Bonne chance, même si vous étiez une star de cinéma un peu connu. Bien sûr, si votre assurance a été résiliée récemment – ou si vous n’en aviez tout simplement pas parce qu’elle coûtait trop cher – il n’y a aucune chance que vous puissiez à nouveau rêver de vivre dans les collines au-dessus de Malibu. Et ce travail que vous n’êtes pas en mesure de faire en ce moment en raison des besoins pressants de la survie pure et simple dans la hiérarchie des besoins de Maslow… vous n’irez peut-être jamais à ce travail. Il se peut que vous ne puissiez plus jamais y aller. L’entreprise pour laquelle vous travailliez n’existera peut-être plus non plus.

S’il y a jamais eu un proverbial dernier grain de sable dans un glissement de terrain, le grand incendie de Los Angeles de 2025 doit être une certitude en ce qui concerne l’économie américaine, en particulier l’aspect financier. Un grand nombre de propriétaires ne paieront pas leur hypothèque sur un terrain vide et fumant. Les banques ne sont pas dans une situation extraordinaire en ce moment. Combien de prêts en souffrance faudra-t-il pour ruiner des banques déjà instables ? D’ailleurs, les garanties n’existent même plus. Le prêteur n’est plus là.

Qu’advient-il des compagnies d’assurance ? Et les compagnies de réassurance qui, théoriquement, se tiennent derrière les assureurs ? Je vais vous dire ce qui se passe : elles seront soutenues par le gouvernement, qui n’a pas d’argent pour les soutenir. … mais le créera à partir de pixels sur des écrans… . . ce qui signifie qu’il faut s’attendre à une hausse considérable de l’inflation (c’est-à-dire à une baisse du pouvoir d’achat du dollar), ce qui sera un point noir pour la nouvelle administration Trump. Comment tout cela se répercute-t-il sur l’ensemble de l’économie américaine ?

Personne ne le sait vraiment pour l’instant, mais les signes ne sont pas rassurants. On peut en déduire d’innombrables chaînes de conséquences. L’action de vendredi sur les marchés financiers a été ressentie comme un tremblement de terre annonciateur de choses à venir. La bulle de toutes les bulles n’a pas encore éclatée… pour combien de temps ?

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

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Source: Lire l'article complet de Le Saker Francophone

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