On ne voudrait pas paraître complotistes, mais le dernier ouvrage de Davet et Lhomme sent le « damage control » à plein nez. C’est-à-dire qu’ils nous font savoir que de nombreuses choses ont dysfonctionné pendant la crise sanitaire, permettant de fournir aux médias quelques thèmes parfaitement inoffensifs et d’éviter d’aborder le dur de l’affaire (hydroxychloroquine interdite, absence totale de soins, Rivotril, interdiction de repositionnement de médicaments anciens, confinements, injections à ARNm, Mc Kinsey, etc..).
D’ailleurs, ça marche parfaitement puisque l’ouvrage est cité dans différents article de France TV Info, Radio France, Le Monde, Sud-Ouest, Midi Libre, etc.
Et on peut y lire ce genre de choses parfaitement sans conséquences, ou presque :
(L’ouvrage) révèle que « L’État a fauté, par incompétence et/ou impréparation », « en ne prenant pas assez rapidement au sérieux le virus », en « laissant sciemment les outils de riposte sanitaire » tels que Santé publique France « dans un inconfort financier », « en négligeant le stock de masques » ou encore en « induisant les Français en erreur sur le port du masque ».
[…]
On lit notamment dans leur enquête, la difficulté des juges à établir la participation de ces responsables politiques à la commission d’une infraction, notamment la « mise en danger d’autrui » qui motive une mise en examen – seule prononcée, celle d’Agnès Buzyn sera annulée en cassation. Et aussi un « empilement de structures » qui ont fait du système sanitaire un « univers kafkaïen », selon les auteurs, entravant l’efficacité de la riposte.
De toute manière, depuis quand les ouvrages de Gérard Davet et Fabrice Lhomme ont-ils déclenché des poursuites judiciaires ? Le Traitre et le Néant (sur Emmanuel Macron), Un président ne devrait pas dire ça… (sur François Hollande), ou encore French Corruption (sur Sarkozy, Balkany, Chirac, Pasqua) n’ont mis personne en prison. Ils offrent du spectacle et des frissons à des lecteurs qui se disent qu’heureusement en France il y a encore des journalistes qui font leur travail. Voire.
Remi de Juste Milieu a lu le fameux ouvrage. On y trouve pourtant des informations assez folles, mais noyées dans un filet d’eau tiède de 450 pages.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation