Par Tyler Durden − Le 20 janvier 2025 − Source Zero Hedge
Alors que tous les yeux étaient braqués sur l’investiture du président Trump, le président Biden a gracié par anticipation les membres de sa famille.
Et il est parti comme ça…
Le chef de la famille criminelle des Biden vient de gracier par anticipations tous les membres de sa famille criminelle.
Il n’y a a plus d’État de droit aux États-Unis
— zerohedge (@zerohedge) 20 janvier 2025
La manière la plus simple de s’enrichir : toujours parier sur le crime…
* * *
De nombreux observateurs s’y attendaient…
Et voila
* LE PRÉSIDENT JOE BIDEN VA GRACIER ANTHONY FAUCI https://t.co/5bsfRZC9ze
— zerohedge (@zerohedge) 20 janvier 2025
… en ces heures dévastatrices de la présidence Biden, il a décrété une vaste grâce présidentielle anticipée pour ses divers sbires anti-Trump qui ont réalisé ses basses œuvres (ou celles de ses marionnettistes) au cours des quatre dernières années.
Comme le rapporte Associated Press, il est coutumier de voir un président faire montre de clémence à la fin de son mandat, mais ces actions bénéficient usuellement à des Étasuniens normaux qui ont été reconnus coupables de crimes.
Ici, Biden a fait usage de ce pouvoir de la manière la plus étendue et la plus inédite : gracier des personnes sur lesquelles on n’a pas encore mené d’enquête.
Accepter cette grâce revient à tacitement reconnaître une culpabilité ou des actes répréhensibles, alors même que les bénéficiaires de cette grâce n’ont pas été formellement accusés du moindre crime.
Voici Biden, en décembre 2020, à l’œuvre pour expliquer que JAMAIS, au grand JAMAIS, il ne pratiquerait de grâce anticipée…
Décembre 2020. Jake Tapper pose des questions au vainqueur des élections présidentielles, Biden, au sujet des rumeurs selon lesquelles Trump pourrait pratiquer des grâces anticipées avant de quitter ses fonctions.
Biden : Jamais vous ne me verrez faire une telle chose. pic.twitter.com/YNyS0Qk9yY
— MAZE (@mazemoore), le 20 janvier 2025
Et voici Chuck Schumer…
On s’amusait en 2020 avec le sénateur Chuck Schumer pic.twitter.com/PZIKI0Avp5
— Glenn Greenwald (@ggreenwald), le 20 janvier 2025
Voici la déclaration complète (les mots en gras le sont à notre initiative)…
Notre nation fonctionne chaque jour grâce à des serviteurs publics dévoués et désintéressés. C’est le flux vital de notre démocratie.
Pourtant, chose alarmante, les serviteurs publics ont fait l’objet de menaces et d’intimidations pour avoir accompli loyalement leur devoir.
Dans certains cas, certains d’entre eux ont été menacés de poursuites pénales, comme le général Mark A. Milley, le docteur Anthony S. Fauci, ainsi que les membres et l’équipe du Comité Spécial d’Enquête sur l’attaque du Capitole du 6 janvier.
Ces serviteurs publics ont servi notre nation avec honneur et distinction, et ne méritent pas de constituer les cibles de poursuites injustifiées et politiquement motivées.
Le général Milley a servi notre nation durant plus de 40 ans, occupant de nombreux postes de commandement et se déployant dans certains endroits du monde parmi les plus dangereux pour protéger et défendre la démocratie. À la présidence de l’État-major conjoint, il a guidé nos Forces Armées au travers de menaces complexes contre la sécurité mondiale, et a renforcé nos alliances existantes, tout en en forgeant de nouvelles.
Durant plus d’un demi-siècle, le Dr. Fauci a servi notre pays. Il a sauvé d’innombrables vies en gérant la réponse du gouvernement à des crises sanitaires sans précédent, comme le VIH/SIDA, ainsi que les virus Ebola et Zika. Durant son mandat comme conseiller médical en chef, il a aidé le pays à combattre une pandémie séculaire. Les États-Unis sont plus sûrs et en meilleure santé grâce à lui.
Le 6 janvier 2021, la démocratie étasunienne a subi une épreuve, lorsqu’une foule d’insurgés a attaqué le Capitole, tentant de renverser une élection libre et juste par la force et la violence. À la lumière du sens de cette journée, le Congrès a institué le Comité Spécial bi-partisan pour enquêter sur l’attaque du 6 janvier contre le Capitole des États-Unis, afin d’enquêter et d’établir un rapport sur les faits, les circonstances, et les causes de l’insurrection. Le Comité Spécial a rempli sa mission avec intégrité et engagement pour découvrir la vérité. Plutôt que de reconnaître leur responsabilité, les instigateurs de l’attaque du 6 janvier se sont saisis de chaque opportunité pour saper et intimider les participants au Comité Spécial, dans une tentative de réécriture de l’histoire, d’effacer la marque du 6 janvier à des fins partisanes, et de se venger, y compris au travers de poursuites criminelles.
Je crois en l’État de droit, et je suis optimiste à l’idée que la force de nos institutions légales finiront par l’emporter sur la politique. Mais les circonstances sont exceptionnelles, et je ne peux pas, en bonne conscience, rester sans rien faire. Des enquêtes sans fondement et politiquement motivées brisent les vies, la sûreté, et la sécurité financière des personnalités ciblées et de leurs familles. Même lorsque ces personnes n’ont rien fait de mal — et ont en réalité pris les bonnes décisions — et finiront par être innocentées, le simple fait de subir une enquête ou des poursuites peut endommager de manière irréparable des réputations et des situations financières.
C’est pour cette raison que j’exerce mon autorité, conformément à la Constitution, pour gracier le général Mark A. Milley, le Dr. Anthony S. Fauci, les membres du Congrès et les équipes qui ont servi au sein du Comité Spécial, ainsi que les agents de police du Capitole et de Washington qui ont témoigné face au Comité Spécial.
L’octroi de ces grâces ne doit pas être pris pour une reconnaissance d’actes répréhensibles ou comme une reconnaissance de culpabilité quelconque pour l’une ou l’autre de ces personnes. Notre nation doit à ces serviteurs publics la gratitude pour leur engagement infaillible envers notre pays.
En fin de compte, il est ironique de voir tous ces membres de l’establishment opposé à Trump graciés par anticipation le jour même de la plus grande victoire remportée par Trump.
Milley a été soulagé :
« Après quarante-trois années de service loyal en uniforme envers notre nation, consacrées à la protection et à la défense de la Constitution, je ne désire pas passer la moindre fraction du temps que le Seigneur m’accordera à vivre à combattre ceux qui pourraient réclamer indûment une compensation pour des offenses imaginaires, » a affirmé Milley.
« Je ne veux pas que ma famille, mes amis, et ceux avec qui j’ai servi subissent les égarements, les dépenses et l’anxiété qui en résulteraient. »
Biden a gracié Milley.
N’oubliez jamais que Milley a communiqué avec la Chine derrière le dos du président en exercice, et leur a affirmé qu’il leur ferait signe si les États-Unis lançaient jamais une attaque. pic.twitter.com/gnhGYo3QC6
— I Meme Therefore I Am 🇺🇸 (@ImMeme0) le 20 janvier 2025
La plupart vont se montrer soulagés, mais il sera intéressant de voir ce que va faire Kinzinger.
« Dès lors que vous acceptez une grâce, vous allez apparaître comme coupable de quelque chose, » a affirmé ce mois-ci sur CNN Adam Kinzinger, ancien représentant républicain de l’Illinois, qui a siégé au sein du comité du 6 janvier aux côtés de Mme Cheney.
« Je ne suis coupable de rien d’autre que d’apporter la vérité au peuple étasunien, et, à travers ce processus, d’avoir embarrassé Donald Trump. Car durant 187 minutes, il est resté assis sans rien faire et a montré à quel point il était vraiment faible et apeuré, » a-t-il ajouté, en faisant mention de l’inaction de l’ancien président durant l’attaque du 6 janvier.
« Alors, non, je n’en veux pas, » a-t-il affirmé au sujet de la grâce.
Adam Kinzinger, gracié, a affirmé il y a deux semaines ne pas vouloir d’une grâce :
« À la seconde même où vous acceptez une grâce, vous apparaissez comme coupable de quelque chose. » pic.twitter.com/LVqqD7vAnZ
— Western Lensman (@WesternLensman), le 20 janvier 2025
Et il y a aussi Adam Schiff :
« Cela constituerait un mauvais précédent, » a affirmé sur CNN ce mois ci Adam B. Schiff, sénateur démocrate de Californie, qui a dirigé les poursuites durant le premier procès pour destitution de M. Trump.
« Je ne veux pas voir à partir de ce moment chaque président sur le point de quitter son poste accorder une vaste catégorie de grâces aux membres de son administration. »
Nous allons voir !
Certains défenseurs de Biden se sont offusqués de ne pas obtenir de grâce…
OK, j’ai changé d’avis. Ces grâces valaient le coût, et j’ai pu voir Rachel Vindman piquer une crise de colère faute d’en avoir reçu une. pic.twitter.com/HFzUmgaaZh
— Noam Blum (@neontaster) le 20 janvier 2025
Les condamnations envers cette décision ont commencé presque immédiatement à pleuvoir. Le sénateur du Missouri Eric Schmitt a dynamité la décision de Biden dans les minutes qui ont suivi la nouvelle.
« Le gars qui se targuait de ‘protéger les normes’ continue de les défoncer, ainsi que la Constitution, jusqu’à la dernière seconde. Biden est véritablement l’un des pires présidents de l’histoire des États-Unis et on ne se souviendra de lui que comme le gars qui a été président entre les deux mandats de Trump, » a écrit Schmitt sur X.
*** Sauf Hunter Biden, Mark Milley, Anthony Fauci, Pencil Neck, Bennie Thompson, Liz Cheney, Joe Biden, Dr. Jill, et Crazy Nancy pic.twitter.com/hI3nRD8NkA
— RNC Research (@RNCResearch), le 20 janvier 2025
D’un point de vue juridique…
« Une grâce porte une imputation de culpabilité ; accepter cette grâce constitue une confession de cette culpabilité. »
Burdick v. United States, 236 U.S. 79 (1915)
— Crowdsource The Truth (@JG_CSTT), le 20 janvier 2025
Sur Polymarket, les traders l’avaient vu venir…
Qu’y a-t-il à en dire ?
Les Nazis « ne faisaient que suivre les ordres », et il en va de même des sbires criminels de Biden, qui viennent tous de recevoir une grâce.
Biden: de manière alarmante, nos serviteurs publics ont été la cible de menaces et d’intimidations pour avoir loyalement accompli leur devoir — et je ne peux pas, en bonne conscience… https://t.co/nCpKl56D1d
— zerohedge (@zerohedge), le 20 janvier 2025
Biden a établi le record présidentiel du plus grand nombre de grâces et de commutations de peines ; il a annoncé vendredi qu’il allait commuer les peines de presque 2500 personnes condamnées pour des délits non violents ayant impliqué des drogues. Il avait précédemment annoncé commuer les peines de 37 personnes sur les 40 qui attendaient dans le couloir de la mort.
Le New York Times semble une fois de plus frappé de dissonance cognitive…
Le NYT au sujet des grâces prononcées par Biden // Le NYT au sujet des grâces prononcées par Trump pic.twitter.com/KKVBXxTaCi
— Drew Holden (@DrewHolden360), le 20 janvier 2025
Et pour finir…
Ou bien les grâces anticipées sont annulées, ou bien nous instituons une nouvelle tradition voyant chaque président, au moment de quitter ses fonctions, accorder une grâce anticipée à lui-même, à sa famille, et à tous ceux qui ont travaillé pour lui. Cela crée une nouvelle sorte d’Étasuniens, qui sont officiellement au-dessus des lois.
— Mike Solana (@micsolana), le 20 janvier 2025
Est-ce que nous sommes vraiment devenus une république bananière ?
Traduit par José Martí, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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