L’auteur est professeur-chercheur, INRS-Urbanisation Culture Société et Institut national de la recherche scientifique.
Stéphane Venne a œuvré, pendant plusieurs années, dans le monde municipal. Il avait des yeux tout le tour de la tête, qu’il avait bien faite et rien ne lui échappait, rien ne lui était indifférent.
Alors que j’étais au fin fond de la campagne française, j’ai eu l’honneur de recevoir à brûle-pourpoint un courriel vif, mais presque cordial de critiques sur un de mes premiers rapports sur les partenariats public-privé (PPP), au moment même où je travaillais encore sur ces satanés PPP.
Il me reprochait notamment ce qui lui semblait une imprécision coupable et il avait bien raison : il remettait en question l’idée même qu’un PPP puisse être un véritable partenariat, une relation entre partenaires égaux orientés côte-à-côte et solidairement vers un même objectif, alors que ce n’est en fait qu’une relation client-fournisseur, mais où le fournisseur s’investit davantage que d’habitude et exerce en contrepartie un pouvoir amplifié, démesuré.
J’ai eu le privilège d’échanger quelques courriels avec ce grand intellectuel.
Merci monsieur Venne.
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