Eve Szeftel remplace Natacha Polony à la direction de la rédaction de Marianne

Eve Szeftel remplace Natacha Polony à la direction de la rédaction de Marianne

Parfois, sans le savoir, Wikipédia se montre sacrément complotiste, antisémite et mal-pensant. C’est pourquoi nous prenons notre plume pour dénoncer ce qui suit.

La preuve avec ce portrait d’Eve Szeftel, bombardée par le vieux trotskard Olivennes à la tête de Marianne, l’hebdo qui n’arrêtait pas de parler de nous en mal. On sait pas pourquoi, mais on subodore que ça va continuer, peut-être même empirer.

Nous avons passé en gras ce qui nous paraissait tomber – de près ou de loin – sous le coup d’un possible antisémitisme. En attendant le Wiki d’Eve, pour situer la dame, nous l’avons retrouvée sur RCJ parler du 7 Octobre, une émission contre la désinformation anti-israélienne. Eve a notamment enquêté, en Israël, sur les enfants israéliens qui dormaient mal après le 7 Octobre.

« J’ai fait de nombreux articles qui documentaient plutôt le traumatisme, voilà, qui un mois après était encore évidemment très vif et qui le reste, et notamment j’ai fait une enquête assez longue sur les enfants, et comment les enfants et les adolescents avaient vécu le 7 Octobre, et comment cet événement faisait effraction dans leur intimité et perturbait leur sommeil, voilà, ça m’a demandé un peu de temps pour faire parler les psychologues, faire parler les parents, même faire parler les enfants… »

L’avantage, c’est que les 15 000 enfants morts de Gaza n’ont pas de problèmes de perturbation de sommeil, eux.

La Rédaction d’E&R


 

Eve Szeftel, née le 8 janvier 1979, est une journaliste française, qui a notamment travaillé pour l’Agence France Presse et pour le quotidien Libération. Elle est directrice de la rédaction de Marianne depuis 2025.

Eve Szeftel est issue d’une famille juive française. Après des études à Lyon, elle intègre Sciences Po Paris en 1999. Diplômée en 2001, elle part aux États-Unis à New York où, selon son témoignage, elle est stagiaire pour France 2. Elle y couvrira notamment les événements du 11 Septembre. Toujours selon Eve Szeftel, elle propose des contenus à l’AFP sur cette thématique.

Durant cette décennie, elle collabore à la revue d’opinion néoconservatrice Le Meilleur des mondes, formée autour du Cercle de l’Oratoire.

[….]

Elle a animé pendant dix ans sur RCJ l’émission Mémoires Vives, de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.

En 2021, elle devient journaliste à Libération au service société, où elle traite de questions liées au banlieues et à l’urbanisme. Elle publie des articles portant sur la question de la mémoire collective du nazisme en Europe et l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Elle documente le traumatisme du 7 octobre 2023 en se rendant en Israël dans les kibboutz et en interviewant les familles des otages, et elle relève la question des viols. Elle écrit plusieurs articles sur l’antisémitisme en France. Elle consacre également une série de huit épisodes sur la femme politique Simone Veil intitulée Plus jamais ça. À l’occasion du vingtième anniversaire des événements du 11 Septembre, elle relate son vécu de new-yorkaise dans les colonnes du journal.

En janvier 2025, elle quitte Libération pour devenir directrice de la rédaction de Marianne. Cette nomination est décidée par un de ses proches, Denis Olivennes, qui est la fois président de la SAS Presse Indépendante, qui possède le premier titre, et président du conseil de surveillance de la holding Czech Media Invest, qui possède le second.

En 2020, elle publie Le Maire et les barbares, chez Albin Michel, une enquête dans laquelle elle accuse le député de Seine-Saint-Denis Jean-Christophe Lagarde d’avoir conclu un pacte pour le pouvoir avec la voyoucratie locale et les islamistes. Elle révèle qu’à l’époque où il était maire de Drancy, Lagarde a logé dans le parc HLM de la ville Lynda Benakouche, la compagne de Jean-Christophe Soumbou, numéro deux du gang des Barbares responsable de l’assassinat d’Ilan Halimi.


 

Après cette charge insensée qui ne doit pas rester impunie en république, passons au Cercle de l’Oratoire. Là encore, c’est Wikipédia, probablement infiltré par des éléments avancés de LFI ou du Hamas, qui déchire le pacte républicain en s’en prenant à l’axe américano-sioniste.

Même exercice, on a passé en gras les expressions dangereuses qui pourraient entraîner des jeunes fragiles dans l’antisémitisme ou l’antiaméricanisme.


 

Le Cercle de l’Oratoire est un cercle de réflexion atlantiste et néoconservateur français créé peu après les attentats du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center, à New York et disparu en 2008.

Ce cercle a édité, de 2006 à 2008, une revue intitulée Le Meilleur des Mondes, destinée initialement à défendre le bien-fondé de la guerre en Irak (mais qui a évolué vers une critique du bilan de cette intervention) et à s’opposer à la montée de l’antiaméricanisme en France.

Le cercle se réunissait à l’origine dans une salle de la paroisse protestante de l’Oratoire du Louvre, à Paris, dont la pasteure était alors Florence Taubmann, épouse de Michel Taubmann, journaliste responsable d’Arte-info.

Le cercle, créé à la suite des attentats du 11 septembre 2001 et aux réactions antiaméricaines qui les ont suivis, se donne pour but de défendre, dans l’opinion, certains éléments de la politique des États-Unis, de lutter contre l’antiaméricanisme et contre l’islamisme radical, en qui ils voient un nouveau totalitarisme. Michel Taubmann déclare :

« Les Américains ne sont pas nos ennemis. On peut les critiquer, mais on ne doit pas faire n’importe quoi avec eux. Moi, je m’inquiéterais de vivre dans un monde où l’Amérique serait affaiblie. (…) Notre point commun à l’Oratoire, c’est l’antitotalitarisme. (…) Notre point commun avec les néo-conservateurs, c’est d’avoir le même ennemi : l’islamisme radical. ».

Le premier geste public des membres du Cercle de l’Oratoire consista à signer un texte de soutien à l’intervention des troupes anglo-américaines dans la guerre d’Afghanistan au travers d’une tribune titrée « Cette guerre est la nôtre » et publiée dans Le Monde.

Les membres y déplorent le « climat de dénigrement systématique à l’égard de la riposte américano-britannique » qui se développe en France et affirment qu’« il faut développer en France comme dans les autres pays un mouvement de soutien aux soldats » car « cette guerre est légitime ».

Le Cercle de l’Oratoire publie une première pétition contre la manifestation mondiale contre la guerre d’Irak du 15 février 2003 dans le journal Le Figaro.

Il y affirme, entre autres, n’avoir « aucune confiance dans la parole de Saddam Hussein assurant n’avoir ni armes de destruction massive ni liens avec les terroristes ».

[…]

Ils sont réunis autour du journaliste Michel Taubmann, rédacteur en chef d’i24News et également directeur d’une émission intitulée Ouvertures sur la chaîne TFJ, et de son épouse Florence, pasteur de l’Église protestante unie de France et présidente d’honneur de l’Amitié judéo-chrétienne de France.

Le cercle est composé d’un groupe d’intellectuels dont font partie les essayistes André Glucksmann et Pascal Bruckner, des réalisateurs comme Romain Goupil, Jacques Tarnero et Raphaël Glucksmann et des historiens comme Stéphane Courtois et Ilios Yannakakis. Le cercle comprend aussi les écrivains Olivier Rolin et Marc Weitzmann, les journalistes Cécilia Gabizon (spécialiste des questions de l’islam au Figaro), Élisabeth Schemla (fondatrice du site Proche-orient.info), Antoine Vitkine (journaliste et réalisateur pour Arte), des philosophes comme Monique Canto-Sperber, Jean-Luc Mouton (directeur de l’hebdomadaire protestant Réforme), Claire Brière-Blanchet ou l’avocat Michel Laval, la politologue Nicole Bacharan.

Et des chercheurs comme Thérèse Delpech (directrice des affaires stratégiques au Commissariat à l’énergie atomique, décédée en 2012), Antoine Basbous (directeur de l’Observatoire des pays arabes), Pierre-André Taguieff (directeur de recherche au CNRS), Bruno Tertrais (chercheur à la Fondation pour la Recherche Stratégique et ancien directeur de la commission des affaires civiles à l’Assemblée parlementaire de l’OTAN), Frédéric Encel (géopolitologue, spécialiste du Proche-Orient).

Il rassemble également des dirigeants d’associations, tels Mohammed Abdi (secrétaire général de Ni Putes Ni Soumises) et Jacky Mamou (ex-président de Médecins du monde et président du Collectif urgence Darfour). Des hommes politiques, en particulier Bernard Kouchner, sont régulièrement invités à débattre.


 

Notre conclusion : non à la critique de la presse américano-sioniste dans Wikipédia ! Au fait, pourquoi Natacha a-t-elle été virée ? Ce n’est quand même pas à cause de ça, si ?

 

Ou alors ça ?

 

Heureusement, la Glucksmann, la madame du Raphaël qui appartient aussi au gang des Oratoires (le pendant du gang des Barbares), est là pour défendre BHL, injustement attaqué pour avoir entraîné le petit Nicolas (Sarkozy) dans une guerre contre la Libye. Aujourd’hui, le pays de Kadhafi est en ruines, et Sarkozy frise la correctionnelle. Mais l’essentiel est que BHL soit heureux, libre et riche.

Sinon, et on ignore pourquoi, des millions de Français attendent un Trump national qui va remettre de l’ordre moral dans ce pays.

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Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation

À propos de l'auteur Égalité et Réconciliation

« Association trans-courants gauche du travail et droite des valeurs, contre la gauche bobo-libertaire et la droite libérale. »Égalité et Réconciliation (E&R) est une association politique « trans-courants » créée en juin 2007 par Alain Soral. Son objectif est de rassembler les citoyens qui font de la Nation le cadre déterminant de l’action politique et de la politique sociale un fondement de la Fraternité, composante essentielle de l’unité nationale.Nous nous réclamons de « la gauche du travail et de la droite des valeurs » contre le système composé de la gauche bobo-libertaire et de la droite libérale.

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