Pendant que les larbins de la presse mainstream essayent d’attraper Trump au lasso, lui caracole déjà très loin devant, dans un autre monde, une nouvelle Amérique. Le changement, pour les démocrates du monde ou qui osent s’appeler ainsi, a été rapide, brutal, inattendu. Le méchant ne pouvait pas gagner, c’est Hollywood qui leur avait appris ça.
Bon, alors, fasciste ou nazi ?
Pourtant, Trump a gagné, haut la main, et trois fois de suite (2016, 2020 et 2024). La logique des démocrates dans l’âme, français ou américains, ne tient pas. Le mal ne peut pas gagner. Sauf à une condition : que le mal soit le bien, et le bien le mal. Dans cette inversion à la Orwell, l’élection de Trump serait alors un retour du bien dans la politique. Oui mais le mur anti-migrants ? Les droits de douane contre la Chine et l’Europe ? La fracture avec l’OMS de Gates ? La fin du soutien à l’Ukraine ? Le rabbin Teitelbaum ? L’effacement de Kushner ? Est-ce bien ou mal ? Ni l’un ni l’autre, c’est juste cohérent.
C’est pourquoi, pour les anciennes forces du bien, qui ont perdu leur mise – Trump a raflé le bien sur un coup de poker royal malgré la triche de son adversaire –, Trump ne peut être que fasciste, même si sa politique économique, par exemple, peut faire du bien au peuple américain, mieux protégé du mondialisme et de la mondialisation. Le postulat – Trump mal, Trump fasciste ou Trump Hitler – est faux, mais nos médias s’y accrochent comme à leur dernière bouée. C’est le cas de France Info, à la pointe de la désinformation en France.
Tout part d’un article du NYT, la Pravda US, en 2016, qui en plus fait référence à Paxton, l’historien que Zemmour avait démoli dans un livre.
Donald Trump est-il fasciste ? Dès 2016, experts et médias relevaient des points communs entre le milliardaire et les dirigeants autoritaires ou totalitaires qui ont pris le pouvoir en Italie, en Allemagne et en Espagne dans les années 1930, relève le New York Times. « Les gens que vous n’aimez pas ne sont pas tous des fascistes », pointait toutefois l’historien Robert Paxton, éminent spécialiste de ces mouvements, lors du premier mandat du milliardaire.
Tiens, une phrase pas trop con de Paxton. Mais ne parlons pas trop vite.
Huit ans plus tard, le consensus est plus large. Robert Paxton lui-même a changé d’avis, dans les colonnes de Newsweek. Désormais, cette étiquette lui semble « non seulement acceptable, mais nécessaire » pour parler du président américain.
Heureusement, une immense chercheuse française tempère le jugement de l’historien qui accusait les Français de tous les maux en 40.
« Il ne faut pas s’attendre à ce qu’il soit en tout point similaire aux régimes de Mussolini ou Hitler, alors que le monde a évolué », complète Manon Lefebvre, maîtresse de conférence en civilisation américaine à l’université polytechnique des Hauts-de-France.
Ouf, mais à moitié seulement : Trump n’est pas Hitler, juste son fils. Les critères pour juger qu’un dirigeant est fasciste, aujourd’hui, sont au nombre de trois : culte de la personnalité, racisme et hypermasculinité. C’est sûr que nos politiques ne cochent pas ces bonnes cases. Nous, on n’a que des tocards déconstruits avec des casseroles au cul. Y a rien à admirer, en France. Ah, si, peut-être Yannick Jadot, ce mâle alpha blondie qui veut prendre Paris en 2026 et qui quitte X parce les X-men sont trop méchants. C’est sûr qu’entre Trump et Jadot, il y a un monde…
Sur la masculinité, envoyons une citation de Manon, qui semble encore glacée par le nazisme :
« Dans l’Allemagne nazie, il existait une idéalisation du corps masculin musclé. On la retrouve chez certains influenceurs supporters de Donald Trump, qui mêlent vidéos de fitness et discours d’extrême droite sur les réseaux sociaux. »
On dirait que de plus en plus de mecs n’ont pas envie de perdre leurs couilles et leur testo dans un monde démocrate parfait, ce mélange de LGBT hors-sol et de migrants affamés de fric et de fion. Ça sent effectivement le viol de masse à grande échelle, la meute de loups dans la bergerie. On le dit et le répète : ce sont les fachos qui défendront les gauchos sans défense, c’est-à-dire la démocratie.
Ce que les chercheurs convoqués par France Infaux dénoncent, ce sont les menaces que Trump ferait peser sur la démocratie américaine, son droit ou sa constitution. Or, cette démocratie n’est que le masque d’une élite mondialiste qui déplaît aux peuples américain et non-américains. Nous assistons en direct à la révolte d’une nation, qui peut en entraîner d’autres (théorie des dominos), au cœur même de l’Empire. Une révolution venue de la droite, alors que tout le monde l’attendait à gauche, le fameux Grand soir de Méluche qui a voté Macron deux ou trois fois avant le lever du soleil. Mais la gauche s’est vendue au Capital et a trahi le peuple pour trois deniers…
Pour répondre à la question de une, Trump est un démocrate antidémocrate : il soigne la démocratie américaine, devenue malade d’elle-même, avec un remède de cheval.
Heil Elon
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation