L’éolien: Un autre débat qui s’enflamme

L’éolien: Un autre débat qui s’enflamme

L’auteur habite Racine

Dans mon village, en Estrie, il y a une douzaine d’années, des hauteurs propices incitaient à l’éolien.  Dans l’ensemble, le débat était favorable et l’avantage financier pour la municipalité et les citoyens était important.  Rien ne s’est pourtant concrétisé.

Aujourd’hui, les mêmes hauteurs sont encore présentes, les lignes de transmission circulent dans les parages et les avantages financiers pour les municipalités et les citoyens sont aussi les mêmes. Ils sont peut-être encore plus avantageux.

Mais voilà qu’un courant significatif est radicalement CONTRE. Des gens que je respecte.  Je suis presque certain que le bruit environnant possible et l’effet négatif sur notre très beau paysage sont à la base de ces arguments défavorables.

Mais notre planète est vraiment en danger.  Et si l’éolien, malgré ses effets négatifs, avait un effet global positif sur l’environnement, je serais porté à mettre de côté le « pas dans ma cour » et regarder tourner les gros moulins à vent dans mon horizon.

J’ai donc lu religieusement des « pour » et des « contre » et je ne suis pas encore arrivé à me faire une idée.  Je trouve que les arguments des deux clans sont souvent tirés par les cheveux. Ce dont je suis cependant absolument certain, c’est que les riches font de l’argent avec notre vent.

Pour moi, la première réponse dont je voudrais être certain : est-ce que le bilan écologique de l’éolien est positif?  L’éolien ne projette certainement pas de CO2 dans l’air. Mais son impact écologique est lourd.

Le ciment dans la terre en très grande quantité, une masse de métal impressionnante, la difficulté de recycler les énormes pales, de longues voies d’accès pour matériel lourd, la durée de vie particulièrement courte, etc.  On est capable d’aller sur mars, on doit certainement être capable de dresser un bilan écologique d’une opération d’une telle envergure.  Encore une fois, c’est le seul bilan financier qui semble compter.

Et si le bilan écologique s’avérait positif, deux conditions seraient aussi préalables pour qu’on aille de l’avant.

D’abord, la nationalisation de l’éolien.  À moins de déclarer que René Lévesque ait été un crétin.  L’eau appartient à tout le monde.  Harnachons-la et l’hydro-électricité appartiendra à tout le monde.  L’air et le vent appartiennent à tout le monde.  Harnachons-les et…

Ensuite, interdiction de planter des éoliennes sur des terres agricoles.  Nos terres propres à l’agriculture sont limitées.  La protection des territoires agricoles doit inclure l’installation d’éoliennes.  Un peu de logique!

J’ai besoin de réponses.  Et de logique.

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