Le crépuscule du crépuscule

Le crépuscule du crépuscule

Kamala Harris et Joe Biden, en 2024, ont accepté de jouer leur rôle de zombies incontrôlables, laissant couler le sang des Américains sur l’autel d’un Moloch mourant. – Celia Farber


Par James Howard Kunstler – Le 3 Janvier 2024 – Source Clusterfuck Nation

J’espère que la première leçon du massacre de Bourbon Street ne vous a pas échappé : Les djihadistes et autres maniaques ne manquent pas d’occasions d’attaquer des cibles faciles dans tout le pays. Les Américains sont des cibles faciles. Et ce ne sont pas les djihadistes et les maniaques en liberté qui manquent dans notre pays, grâce à « Joe Biden » et Alejandro Mayorkas.

Avez-vous une idée de l’ampleur du carnage qui peut être fait avec ce qu’on appelle des armes légères, c’est-à-dire des pistolets, des fusils, des grenades et des explosifs improvisés utilisés tactiquement dans les lieux publics par les ennemis de notre pays ? Il semble que nous soyons sur le point de le découvrir. Et aussi des véhicules à moteur ordinaires, comme à la Nouvelle-Orléans et à Las Vegas. Parmi les millions de vagabonds étrangers qui franchissent illégalement la frontière, il y a peut-être des dizaines de milliers de personnes fanatiques et avides de désordre, dont beaucoup sont certainement organisées et formés pour commettre des atrocités, et qui attendent le signal pour s’activer avec leurs cartes de débit émises par le gouvernement américain, profitant des livraisons DoorDash dans leurs chambres d’hôtel fournies par le gouvernement.

Pensez-vous que nous puissions renforcer les millions de cibles existantes, les rendre sûres ? C’est impossible. Nombre d’entre elles sont de simples rues dans les villes, d’innombrables ponts et tunnels, d’interminables voies ferrées et autoroutes, des centaines d’aéroports, sans parler des centres commerciaux, des écoles, des grandes surfaces, des immeubles de bureaux, des restaurants, des sites sportifs, des bateaux de croisière, des patinoires, des théâtres et des églises. Il suffirait de deux ou trois autres épisodes comme celui de la Nouvelle-Orléans pour paralyser la vie publique américaine aussi gravement que l’a fait l’opération Covid-19. Les touristes se précipitent-ils à nouveau sur Bourbon Street ? Reviendront-ils pour Mardi Gras, le 4 mars ?

Et maintenant, bien sûr, la question des drones a été portée à votre attention. Combien de milliers (millions ?) de ces jouets ingénieux ont été vendus ces dernières années. Aujourd’hui, il est possible de s’en procurer un chez Best Buy, à partir de quelques centaines d’euros, jusqu’à des modèles dotés d’une électronique de guidage avancée, à plusieurs milliers d’euros. Les minuteries sont bon marché. Il est facile de se procurer des explosifs plastiques C-4 et Semtex dans les bases militaires, ou de les échanger sur le marché noir. Les drones peuvent être lancés de n’importe où, y compris par la fenêtre. Ils peuvent être lancés en essaims.

Il faut aussi imaginer que ces djihadistes et autres maniaques sont prêts à s’en prendre à l’administration Trump qui va bientôt entrer en fonction. Les années du régime « Joe Biden » n’étaient qu’une période de préparation. Pourquoi se lancer dans des opérations terroristes et montrer sa main prématurément alors que « JB » offrait tant d’aide gratuite et facile pour préparer le champ de bataille ? Et de toute façon, étant donné qu’une grande partie de ce que « Joe Biden » préparait de sa propre initiative était manifestement préjudiciable aux États-Unis sur trois plans – économique, stratégique et psychologique – pourquoi interrompre toutes ces mésaventures fortuites ?

Au crépuscule de sa présidence crépusculaire, « Joe Biden » fait ses derniers mouvements – c’est-à-dire que les gens dans l’ombre derrière « Joe Biden » font leurs mouvements – pour fortifier les progrès qu’il a réalisés en travaillant à la destruction de son propre pays, en réalité tout ce qui pourrait entraver la capacité de M. Trump à corriger la profanation délibérée de notre vie nationale. Et, bien sûr, pour mettre les responsables à l’abri d’une condamnation judiciaire à l’avenir.

Dans un exemple des plus criards, « JB » a décerné la médaille présidentielle des citoyens à l’ancienne représentante Liz Cheney pour son rôle au sein de la commission J-6 du Congrès. Cela, vous le comprenez, a été fait au mépris de ce qui est déjà connu et allégué au sujet de la mauvaise conduite de trahison de cet organe – rétention et destruction de preuves, falsification de preuves, coaching de témoins, mensonge aux médias au sujet des témoignages reçus et obstruction à la justice. Tous ces méfaits pourraient faire l’objet d’une accusation de conspiration, puisqu’ils ont fait l’objet d’un accord formel, d’une discussion et d’une connaissance de la part des membres de la commission. En d’autres termes, il s’agissait clairement d’une action concertée. C’est ainsi que le New York Times l’a décrit :

Le plaidoyer est manifestement et clairement mensonger, mais le Times, en tant que porte-parole de l’organisation nerveuse de Washington, ne peut s’empêcher d’exposer le jeu : comment peut-on poursuivre quelqu’un pour des actes pour lesquels il a reçu un prix présidentiel ? Bien sûr, une grâce signalerait que Liz Cheney est, ipso facto, une criminelle.

Et « Joe Biden » devrait-il alors gracier tous les membres du Comité J-6 – puisque, s’agissant d’une conspiration, ne sont-ils pas tous coupables des mêmes crimes ? Mais alors, les crimes du Comité J-6 contre le peuple américain ne représentent qu’une petite partie, un plat d’accompagnement, par rapport aux nombreux autres crimes commis par les fonctionnaires travaillant sous les ordres de « Joe Biden ». S’il gracie Liz Cheney, ce président ne devra-t-il pas également gracier des centaines d’autres fonctionnaires, depuis Mayorkas, Wray, Garland, Fauci, Walensky, Austin, Blinken, Sullivan et bien d’autres ?

« Joe Biden » attendra sans doute le matin du 20 janvier pour accorder ces grâces, s’il ose le faire, et il pourrait bien s’inclure lui-même dans le paquet comme ayant commis des actes de corruption et de trahison. Comme sa démence n’est pas totale, il lui reste probablement assez de cerveau pour raisonner fallacieusement que le pays sera trop distrait par l’inauguration de Trump pour remarquer ce qu’il a fait. Il pensera qu’il a acquis des pouvoirs magiques d’invisibilité. Pas pour l’histoire, bien sûr. Et l’histoire reprendra à midi le 20 janvier. À partir de ce moment, « Joe Biden » sera certifié comme le méchant le plus odieux de l’histoire de notre nation.

James Howard Kunstler

Pour lui, les choses sont claires, le monde actuel se termine et un nouveau arrive. Il ne dépend que de nous de le construire ou de le subir mais il faut d’abord faire notre deuil de ces pensées magiques qui font monter les statistiques jusqu’au ciel.

Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone

Adblock test (Why?)

Source: Lire l'article complet de Le Saker Francophone

À propos de l'auteur Le Saker Francophone

« Le chaos du monde ne naît pas de l'âme des peuples, des races ou des religions, mais de l'insatiable appétit des puissants. Les humbles veillent. »Un groupe de citoyens francophones qui désire faire partager au public francophone des analyses venues du monde entier et exprimées dans d'autres langues. Rendre accessible la pensée dissidente où qu'elle se trouve.Ce site est une émanation du Saker US mais avec notre propre sensibilité francophone.Nous n'avons pas besoin de vos dons, nous sommes tous bénévoles, mais vos talents sont bienvenus si vous avez des dispositions pour la traduction (anglais, allemand, russe, etc.) et aussi pour la relecture en Français

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You