En 2025, la simplicité peut-elle encore nous sauver?

En 2025, la simplicité peut-elle encore nous sauver?

Le début de l’année est une période propice pour prendre des résolutions dans le but d’améliorer sa vie. En 2025, pourquoi ne pas la simplifier afin de devenir plus détendu, plus heureux et en même temps améliorer le fonctionnement de toute la société tout en soulageant la planète.

Ce discours je l’ai tenu pendant près de 25 ans comme fondateur et coordonnateur du Groupe de Simplicité Volontaire de Québec. En effet, nous faisions la promotion d’un comportement critique par rapport à la consommation afin de la réduire à ce qui correspond à nos réels besoins. Nous proposions d’opter pour un logis de taille appropriée et non surdimentionnée comme c’est souvent le cas, à une petite auto plutôt qu’aux VUS et aux camionnettes, à limiter les voyages en avion et surtout les déplacements longues distances, à réduire sa consommation de viande et de vêtements principalement la fast fashion, etc.

Cette proposition de réduction de la consommation de façon générale avait pour effets potentiels, en plus de protéger l’environnement, la diminution de la quantité d’argent nécessaire pour vivre, ce qui entraînait d’annuler souvent le recours au crédit et le stress qu’il provoque. La réduction du besoin d’argent ouvrait aussi comme conséquence la possibilité de diminuer son temps de travail. Grâce à ce temps libéré, toutes sortes d’activités devenaient possibles permettant le développement et l’épanouissement personnel.

Or toutes ces belles suggestions de comportements modérés n’ont pas été adoptées par un nombre significatif de personnes pour faire une vraie différence. Même que le Groupe de Simplicité Volontaire de Québec lui-même, si populaire à une certaine époque, n’a pu survivre par manque de relève.

Récemment, en parlant avec mes frères, durant le temps des fêtes, je leur disais qu’il y a trente ans, je craignais pour l’avenir de mes petits-enfants, puis il y a 15 ans je craignais pour l’avenir de mes enfants aussi, alors que maintenant, je crains même pour mon propre avenir. Mon cousin Michel, âgé de 80 ans tout comme moi, me mentionnait dernièrement, avec justesse, que nous mourrons au bon moment.

Ceci est-il pessimiste? Simplement observez votre comportement et celui de vos proches et des gens autour de vous et vous tirerez vos propres conclusions. Personnellement, je crois encore que la simplicité dans la consommation en générale est toujours ce qui pourrait nous sauver. Toutefois, pour être acceptée par la population, elle doit être volontaire et pour être efficace, elle doit être généralisée.

Cette simplicité volontaire me rappelle bien des souvenirs…
 

Adblock test (Why?)

Source: Lire l'article complet de L'aut'journal

À propos de l'auteur L'aut'journal

« Informer c’est mordre à l’os tant qu’il y reste de quoi ronger, renoncer à la béatitude et lutter. C’est croire que le monde peut changer. » (Jacques Guay)L’aut’journal est un journal indépendant, indépendantiste et progressiste, fondé en 1984. La version sur support papier est publiée à chaque mois à 20 000 exemplaires et distribuée sur l’ensemble du territoire québécois. L'aut'journal au-jour-le-jour est en ligne depuis le 11 juin 2007.Le directeur-fondateur et rédacteur-en-chef de l’aut’journal est Pierre Dubuc.L’indépendance de l’aut’journal est assurée par un financement qui repose essentiellement sur les contributions de ses lectrices et ses lecteurs. Il ne bénéficie d’aucune subvention gouvernementale et ne recourt pas à la publicité commerciale.Les collaboratrices et les collaborateurs réguliers des versions Internet et papier de l’aut’journal ne touchent aucune rémunération pour leurs écrits.L’aut’journal est publié par les Éditions du Renouveau québécois, un organisme sans but lucratif (OSBL), incorporé selon la troisième partie de la Loi des compagnies.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You