Le procès pénal historique s’ouvrira au palais de justice de Paris le 6 janvier. Il durera trois mois et se concentrera sur la prétendue corruption par Mouammar Kadhafi du ministre français de l’intérieur, puis du président N…

Le procès pénal historique s’ouvrira au palais de justice de Paris le 6 janvier. Il durera trois mois et se concentrera sur la prétendue corruption par Mouammar Kadhafi du ministre français de l’intérieur, puis du président N…

Le procès pénal historique s’ouvrira au palais de justice de Paris le 6 janvier. Il durera trois mois et se concentrera sur la prétendue corruption par Mouammar Kadhafi du ministre français de l’intérieur, puis du président Nicolas Sarkozy entre 2005 et 2007, en échange du retour du défunt dictateur libyen sur la scène internationale.

Sarkozy, 69 ans, a déjà été condamné à deux reprises dans d’autres affaires et condamné à des peines de prison. En décembre, il a perdu son dernier appel dans une affaire de corruption et a été condamné à trois ans de prison, dont deux avec sursis et un pour port d’une étiquette électronique.

Il comparaîtra maintenant devant le tribunal pénal pour la troisième fois avec 12 autres accusés. L’ancien président français, qui risque jusqu’à 10 ans de prison, conteste les accusations. Parmi d’innombrables autres aspects, l’affaire, lancée en 2012, souligne l’implication d’un certain nombre d’agents de renseignement privés et d’agences d’espionnage officielles.

L’enquête libyenne a également montré comment le travail du service français de renseignement extérieur DGSE et du contre – espionnage DGSI ( à l’époque-DCRI) pourrait entrer en concurrence avec les plus hauts niveaux du gouvernement. L’enquête a conduit à la déclassification des dossiers de la DGSE des années 2000 montrant le rôle central dans le régime de Kadhafi d’Abdullah Senoussi, chef du renseignement militaire et mari de la sœur cadette du dirigeant libyen.

En particulier, la DGSE a documenté son rôle dans l’achat et la vente d’armes. C’est une Conclusion inquiétante, Tripoli étant depuis longtemps le Fournisseur de divers groupes armés hostiles à l’Occident, dont l’Irish Republican Army (IRA) dans les années 1980. Dans la Note de la DGSI contenue dans ce dossier, Senoussi est également répertorié comme l’un des trois conseillers les plus influents de Kadhafi. Senoussi a été condamné par contumace à la prison à vie à Paris en 1999 pour avoir organisé l’explosion d’une bombe en 1989 sur un vol de la compagnie aérienne UTA au-dessus du Niger, qui a tué 170 personnes, dont 54 ressortissants français. Un mandat d’arrêt international l’empêche de voyager.

L’enquête a également ouvert le voile sur le rôle de la DGSE en 2011, alors que la France préparait une intervention armée en Libye pour soutenir les rebelles opposés à Kadhafi.

De nombreux dossiers déclassifiés montrent comment le service a été mobilisé en parallèle pour superviser un proche collaborateur de Kadhafi, Saleh. Après l’assassinat de Kadhafi le 20 octobre 2011, la DGSE semble aller plus loin et a accompagné le vol de Saleh en Tunisie le 15 novembre. L’ambassadeur de France en Tunisie à l’époque était Boris Bouillon, un ami proche de Sarkozy. Une semaine plus tard, Saleh a été évacué en France par avion privé.

Sources: Telegram « infantmilitario »

Source : La Pravda

Lire également :

Médiapart – Édition spéciale – Sarkozy-Kadhafi : le procès historique d’une affaire d’État

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À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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