Le titre paraît trompeur, mais pas tant que ça. Commençons par le commencement, car ça peut faire notre conte de Noël, un conte aussi original que savoureux.
Imaginez que pour le 80e anniversaire de la libé du camp d’Auschwitz (1945-2025), où beaucoup d’opposants au nazisme sont morts entre 1940 et 1945, le Premier ministre israélien et son comparse président (qui n’a aucun pouvoir) devaient faire le voyage en Pologne.
On rappelle à ce stade de la compète que chaque année, l’Anne de Paris fait le voyage à Auschwitz, vers le 27 janvier, date officielle de la libération, on ne sait toujours pas pourquoi : quel rapport avec Paris ? Avec la dette accumulée de sa gestion foireuse ? Et tout ça, avec l’argent des Parisiens, comme son histoire de facture téléphonique à Tahiti.
INSOLITE | Le voyage d’Anne Hidalgo à Tahiti en 2023 aurait coûté 30 000€ à la MAIRIE de Paris en FRAIS TÉLÉPHONIQUES, car personne n’avait vérifié que son abonnement était compatible sur place, explosant la facture. (Le Canard Enchaîné) pic.twitter.com/TOjunVMNuX
— Cerfia (@CerfiaFR) December 18, 2024
Or, et c’est là où les choses se corsent pour le génocidaire en chef, et que les génocides d’hier et d’aujourd’hui s’entrechoquent, c’est que le Bibi a un mandat d’arrêt de la CPI au-dessus de la tête ! Et vous savez quoi ?, ces indignes Polonais ont laissé penser, à travers leur presse, que le responsable des massacres de civils palestiniens pourrait être appréhendé sur place et jugé ! Comme un vulgaire nazi !
On rappelle à ce deuxième stade de la compète qu’après la guerre, des responsables nazis de massacres de civils en Pologne avaient été jugés et pendus sur place par le régime alors communiste.
Ainsi, le commandant du camp d’Auschwitz, Rudolf Höss, a été condamné à mort et pendu dans sa cellule en 1947, à l’instar de son équivalent au camp de Plaszow, Amon Göth, qui sera rendu célèbre par La Liste de Schindler, le film de sinistre mémoire.
L’Anne pense éviter la prison avec ses « Auschwitz, Auschwitz » !
Si le premier des génocidaires refuse de commémorer la mort de ses coreligionnaires à Auschwitz, on peut être sûrs que l’Anne sera du voyage. Mais alors, risque-t-elle, à cause de sa gestion calamiteuse, de la dégradation de la vie parisienne, d’être elle aussi raflée par les autorités de la CPI et jugée ? Normalement, non. Mais on peut rêver…
Bonus : vive la Pologne, honte à la France !
The Times of Israël donne la liste des pays dangereux pour Netanyahou. Doit-on considérer que l’Italie et la France valident le génocide ?
Netanyahou ne s’est pas rendu en Europe depuis que la CPI a émis le mois dernier des mandats d’arrêt à son encontre et à l’encontre de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans le cadre de la guerre dans la bande de Gaza. La Cour a également délivré un mandat d’arrêt à l’encontre du chef de la branche armée du Hamas, Muhammad Deif, qui, selon Israël, a été éliminé.
Comme tous les autres États membres de l’Union européenne (UE), la Pologne est tenue de mettre à exécution les mandats d’arrêt en tant que signataire du traité fondateur de la CPI. Il n’est toutefois pas certain que tous les pays de l’UE arrêteraient Netanyahou s’il se rendait dans l’un d’entre eux, la France ayant déclaré qu’elle estimait que le Premier ministre bénéficiait d’une immunité face aux actions de la CPI, Israël n’ayant pas adhéré aux statuts de la Cour. L’Italie a fait savoir, pour sa part, qu’il n’était pas possible d’arrêter Netanyahou tant qu’il resterait à la tête du gouvernement israélien.
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