Au début, Guillaume était à gauche de chez gauche. Il était payé, grassement, pour casser du pseudo-facho sur France Israël Inter, la voix du pouvoir profond, donc la radio du vrai fascisme. Mais c’est un détail.
Un jour, après une pique sur le Premier génocidaire israélien, il a été viré par sa patronne, qui a osé dire qu’elle respectait la liberté d’expression, mais aussi ses auditeurs. Comprendre éventuellement ceux qui sont en charge de l’audit politique de la station. On peut tout se permettre, on est chez Orwell, soit la liberté absolue d’inverser, de dérailler.
Aujourd’hui, Guillaume a dérivé dangereusement vers les tréfonds de LFI, le premier parti antisémite de France, dixit le CRIF et ses subordonnés dans les médias. La police politique aux ordres – des forces occultes – finira par aller le cueillir en studio pour « des crimes et délits portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation », fin de citation.
Il dira alors « non, non, je ne suis pas antisémite, je suis juste contre la politique génocidaire de Netanyahou », mais ce sera trop tard, et de toute façon le pouvoir s’en fout : pour lui tout est égal, juifs, sionistes, colons, Israéliens, génocidaires ! De l’autre côté, même amalgame : antisémites, antisionistes, nationalistes, complotistes, terroristes, musulmans, chrétiens, Français, tout se vaut, et ne vaut rien !
C’est pas la peine de se défendre, l’écrasante majorité des Français sont coupable avant même d’avoir ouvert le bec, et ce, à cause de « son » passé : Saint Louis, Lazare, Drumont, Dreyfus, Vichy, Pétain, Céline, Le Pen, ça suffit pour nous mettre tous au trou ! On se demande même si Vercingétorix n’était pas antisémite.
Nous sommes dans une situation presque comique (sauf pour ceux qui se font embastiller pour des écrits ou des propos) où une extrême minorité terrorise et criminalise une majorité quasi absolue. Il va sans dire que ça ne tiendra pas longtemps, loi des masses oblige.
C’est un peu, et là on va user d’une parabole, comme un enseignant bête et méchant qui n’enseignerait que des mensonges à ses élèves, et qui serait obligé, devant la résistance ou l’incompréhension de ses apprenants, de les punir un à un, jusqu’à ce que le préau, où sont expulsés les récalcitrants, soit rempli de la totalité de la classe, à l’exception d’un seul, le fayot.
Avec nos classes à 35 (prof compris), on se retrouve avec 33 (l’âge du Christ) gosses dehors, le mauvais prof tout seul à raconter ses salades à un pauvre connard terrorisé. De l’autre côté, les enfants punis jouent au foot, échangent, critiquent, grandissent.
Voilà, c’est la France d’aujourd’hui, avec, vous l’aurez reconnu, le prof incarnant le pouvoir profond, le fayot les médias, et les enfants le peuple.
Comprendre qu’en Orwelland, quand on défend la justice, qui n’admet pas deux poids et deux mesures (2P2M), on devient un criminel, un complotiste, un terroriste.
Nous sommes tous des terroristes complotistes antisémites, une accusation qui avait de la force quand les 1 % s’attaquaient à 1 Soral ou à 1 Dieudonné, et encore, Manuel Valls y a laissé sa chemise, mais aujourd’hui, quand le 1 % s’attaque à des millions de Français, il y a quelque chose de l’ordre du risque basculatoire. C’est une loi physique, celle du rapport des masses.
C’est pourquoi la démocratie finira naturellement, quelle que soit la répression, par vaincre la tyrannie, en France. Ce n’est même plus de la politique, c’est-à-dire de l’ordre du discutable, c’est de la bio-logique.
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