13 déc. 2024 Pressé de toutes parts, Macron s’est finalement résolu à nommer un Premier ministre issu, une fois encore, d’un parti ultra-minoritaire, qui ne pèse que 6% à l’Assemblée nationale. Même configuration et même cirque à prévoir que sous Barnier. D’autant que la gauche, y compris les socialistes, a d’ores et déjà brandi la censure. Reste le RN qui, à nouveau, semble sombrer dans la combine et se refuse, a priori, à contrarier le duo Macron/Bayrou! Ses électeurs apprécieront! Bayrou, qui étrillait Macron en 2016, avant de se rallier à lui, ne trompait pas Simone Veil, laquelle, en 2007, à l’occasion de l’élection présidentielle, l’avait qualifié de « pire de tous ». Comme son prédécesseur Barnier, sans majorité à l’Assemblée, il y a fort à parier que Bayrou ne fasse pas long feu!
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Censure de Bayrou et destitution de Macron : LFI et souverainistes sur la même ligne. Quid du RN ?
14 déc. 2024 La nomination de Bayrou n’a fait que cristalliser davantage la volonté des politiciens responsables et lucides de se débarrasser de l’ersatz Bayrou, dont les jours sont d’ores et déjà comptés à Matignon. La France Insoumise et les souverainistes, de l’UPR d’Asselineau, à Debout la France de Dupont-Aignan, en passant par les Patriotes de Philippot, et d’autres, ne veulent qu’une chose, que Macron dégage au plus vite. En revanche, le RN ne montre pas la même détermination. Pourquoi? Cela passe par le renversement de Bayrou et le ré-enclenchement de la procédure de destitution engagée par LFI, début septembre 2024, qui a capoté à cause du RN. Dès décembre 2018, François Asselineau a pris l’initiative en publiant un dossier sur la destitution de Macron (toujours en ligne), en application de l’article 68 de la Constitution. Depuis, Macron accumule les manquements très graves à sa fonction, mettant, de surcroît, la France en danger de guerre, sans par ailleurs jamais cesser de nuire aux Français.
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