Il y a deux sortes de Français : ceux qui s’extasient devant l’exploit de la reconstruction d’une église millénaire en tout juste cinq ans, après un incendie déclenché par le mégot d’un ouvrier négligent (qui vote sûrement LFI, donc antisémite), et ceux qui ont reniflé un attentat, des commanditaires et un cérémonial limite diabolique.
De Amen à Amon
À ce propos, Frigide Barjot était devant la cathédrale le jour de l’ouverture officielle – aux puissants, à l’oligarchie et leurs invités – et elle est restée polie. Mais on sent bien qu’elle avait une arête de la taille de la flèche en travers de la gorge. Comme toute bonne catholique, elle a voulu communier, mais…
Ce n’est qu’un des aspects de la nouvelle bâtisse, qui n’est plus vraiment Notre-Dame, ou alors une Notre-Dame liftée, un peu comme la première dame. La presse, elle, n’avait d’yeux que pour le raout mondain mondialiste, rapprochant les ennemis d’hier et d’aujourd’hui : Trump, Macron et Musk. Et aussi des yeux pour nos artisans qui ont réussi un tour de force, même si le résultat, d’un pur point de vue chrétien, est, au mieux décevant, au pire rageant. Quelque chose cloche, dans l’ensemble.
On ne va pas s’attarder sur Notre-Dame de la Maçonnerie, juste écouter les invités spéciaux, pour comprendre le basculement en douceur.
D’abord, on a eu Phrarell Williams et ses 70 Yseult, où le gospel à l’américaine remplace le chant grégorien. France Info était évidemment en extase.
Ensuite, on a eu le sympathique Vianney, un catho passé par Saint-Cyr, qui a repris un tube de Pleurnichard Cohen, un « moment suspendu », paraît-il…
Enfin, on a eu l’organiste assassin d’ambiance qui a envoyé du lourd en matérialisant la voix du Diable, un attentat tonitruant signé de la résistance catholique destiné à glacer les sangs de l’assemblée. On aurait préféré un Jean-Seb un poil plus joyeux, sinon son Oratorio de Noël, un pur chef d’œuvre d’inspiration divine.
De tout cela il restera sur notre langue un goût amer de vol et de viol de Notre-Dame par une bande de rapaces qui veulent non pas tuer, mais substituer en douce les transcendances. Le problème, c’est que la transcendance républicaine, c’est-à-dire franc-maçonne, ne fait vibrer personne. On n’a jamais entendu un pauvre prier en pensant à un grand maître au 33e degré qui place ses potes dans les ministères ou qui commandite des attentats ou des meurtres. En revanche, le grand maître s’occupe des pauvres, mais pas dans le bon sens.
On fera comme Frigide, on ne dira pas de gros mots, pas parce qu’on est chrétiens, mais parce que les procédures, ça coûte cher en RFM (république franc-maçonne).
PEB a tué la soirée
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