Les destructions humaines et matérielles défient l’entendement. Il s’agit bien d’une guerre d’extermination physique et culturelle. Le Palestinien doit être effacé de sa terre.
[#Vidéo] À #Gaza, plus de six bâtiments sur dix ont été détruits, et une large partie du patrimoine historique est maintenant à terre.
Voici l’état des lieux emblématiques de l’enclave avant et après la guerre pic.twitter.com/5hWovOdqTO
— L’Orient-Le Jour (@LOrientLeJour) November 16, 2024
La Rédaction d’E&R
Des images satellite et séquences vidéo montrent que l’armée a démoli environ 600 bâtiments au cours des 3 derniers mois pour créer une zone tampon autour du corridor central de Gaza.
Across northern #Gaza, there is no way of telling where the destruction starts or ends.
No matter from what direction you enter #Gaza City, homes, hospitals, schools, health clinics, mosques, apartments, restaurants – all completely flattened.
An entire society now a graveyard. pic.twitter.com/gnZk0URyQX
— Louise Wateridge (@UNWateridge) November 6, 2024
Les troupes ont considérablement renforcé leur présence dans le centre de la bande de Gaza au cours des derniers mois, et le territoire contrôlé par Israël autour du corridor de Netzarim s’est rapidement étendu, selon un article paru ce lundi, ce qui semble indiquer que l’armée israélienne se prépare à rester à l’intérieur de l’enclave palestinienne au moins pour un avenir proche.
En analysant des images satellites et des séquences vidéo, le New York Times a rapporté que les troupes israéliennes avaient également construit plusieurs dizaines de nouvelles bases autour du corridor au cours des trois derniers mois.
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Selon l’article, l’armée a tenté de créer une zone tampon à la périphérie du bloc de terre contrôlé par les militaires et elle a démoli environ 600 bâtiments, résidentiels et autres, au cours des trois derniers mois.
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D’autres images satellites analysées par le New York Times ont révélé que l’armée construisait à un rythme rapide dans la zone élargie du corridor de Netzarim. Elle aurait élargi ou édifié l’infrastructure existante de douze bases militaires depuis le début du mois de septembre.
Au total, selon l’article, Tsahal a construit au moins dix-neuf grandes bases militaires et des dizaines de plus petites dans la zone qui entoure le corridor de Netzarim depuis le début de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, en octobre 2023.
Les images satellites ont révélé l’existence de vastes fortifications entourant les bases, dont beaucoup étaient, selon le média, entourées de murs, de routes d’accès et d’aires de stationnement pour les véhicules blindés.
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Malgré l’expansion rapide des infrastructures israéliennes, un porte-parole de l’armée israélienne a semblé rejeter l’idée d’une présence permanente de Tsahal dans l’enclave, déclarant au New York Times que « tout ce qui a été construit [dans le corridor de Netzarim] peut être démoli en un jour ».
Ces dernières semaines, certains membres du gouvernement israélien se sont toutefois montrés de plus en plus loquaces quant à leur souhait de rétablir des implantations juives à l’intérieur de la bande de Gaza, pour la première fois depuis près de vingt ans.
Israël s’était retiré unilatéralement de la bande de Gaza en 2005 dans le cadre du plan de désengagement, déracinant quelque 9 000 personnes et démolissant vingt-et-une implantations.
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La semaine dernière, le ministre du Logement et de la Construction, Yitzchak Goldknopf, a effectué une visite à la frontière de Gaza en compagnie de Daniella Weiss, cheffe du mouvement pro-implantations Nachala, afin de repérer des sites pour d’éventuelles nouvelles implantations.
Dimanche, Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale et dirigeant du parti d’extrême-droite Otzma Yehudit, a déclaré au micro de la radio de l’armée que le Premier ministre Benjamin Netanyahu faisait preuve d’une « certaine ouverture » à l’idée « d’encourager la migration » des Palestiniens hors de la bande de Gaza.
Cette idée a été défendue pendant la majeure partie de l’année dernière par Ben Gvir et par son collègue ultra-nationaliste, le ministre des Finances Bezalel Smotrich, qui a déclaré le mois dernier qu’Israël devrait occuper Gaza et « encourager » la moitié des 2,2 millions de Palestiniens de la bande de Gaza à émigrer au cours des deux prochaines années.
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Plus de 44 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.
Israël dit avoir tué 18 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre 2023. En l’accord de cessez-le-feu conclu avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah, Netanyahu a parlé de 20 000 terroristes tués.
L’armée israélienne affirme prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et souligne que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités de terrorisme, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.
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Ce soldat israélien dédicace la destruction d’un immeuble entier à Gaza
à sa petite fille qui vient d’avoir 2 ans
« Dedicating this explosion to my daughter Ella for her birthday »
« Major Moshe Grunberg from the 271st Combat Engineering Battalion dedicated the demolition of an entire building in Gaza yesterday, shortly before ceasefire, to his daughter Ella’s 2-year birthday. MazelTov » pic.twitter.com/3o06SjG5gw— ronnie barkan (@ronnie_barkan) November 25, 2023
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation