Politique canado-américaine
Nonobstant la réaction négative de Pierre Poilievre à la rencontre entre Justin Trudeau et Donald Trump, à l’effet que le premier ministre s’est contenté de «minimiser les pertes» au lieu de «faire des gains», je serais plutôt d’avis que cette rencontre a contribué à recréer des liens entre les deux hommes. Et ce n’est pas banal particulièrement pour le président qui a toujours démontré sa prédilection pour les contacts humains.
Au sommaire des points positifs de ce repas, il convient de mentionner que Justin Trudeau a été le premier chef d’État du G20, principal forum de coopération économique internationale entre les principales économies développées et émergentes de la planète. à être reçu par le président désigné.
Quoique je n’éprouve pas d’estime et encore moins d’admiration pour le premier ministre du Canada, je dois avouer que cette rencontre avec Donald Trump constitue un geste «politically correct» considérant les tensions énormes créées entre les deux pays particulièrement depuis la récente menace de Donald Trump d’imposer des tarifs douaniers de 25% sur les importations canadiennes.
En ce qui a trait à la «porosité» des frontières, la présence à cette rencontre du ministre de la Sécurité publique, des Institutions démocratiques et des Affaires intergouvernementales, Dominic Leblanc, vient raffermir les intentions du gouvernement de resserrer la surveillance aux frontières canado-américaines.
En bref, à mon sens, Justin Trudeau s’est montré pro-actif eu égard au long chemin à parcourir avant d’obtenir un accord avec Donald Trump sur la sécurité des frontières, une stratégie pour laquelle il faut se montrer positif en particulier dans un contexte où son leadership est mis en doute dans son propre parti.
Henri Marineau, Québec
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