La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) réclame l’abandon de toutes les sanctions liées aux retards et aux absences, lesquelles sanctions «ont un impact sur la motivation intrinsèque de la population étudiante», allègue la FECQ. De surcroît, comme le souligne son président, Antoine Dervieux, «les étudiants et étudiantes ont besoin de travailler beaucoup plus, dans un contexte de précarité financière, ce qui fait qu’ils ont moins de temps pour aller à leurs cours». En contrepartie, allègue M. Dervieux, la présence en classe n’est pas forcément liée à la maîtrise des apprentissages puisqu’un étudiant présent physiquement à un cours pourrait en être absent mentalement, s’il passe tout son temps sur son cellulaire par exemple.
Eh bien! De ce fait, est-ce à dire que la présence aux cours est considérée comme facultative pour la réussite des étudiants? Est-ce à dire que l’enseignant n’a plus à se préoccuper de l’absence des élèves à ses cours? Si, tel était le cas, quel message enverrions-nous aux étudiants sur l’importance d’être présents à leurs cours eu égard à leur réussite scolaire? L’absentéisme au Cégep est-elle en train de s’établir comme une nouvelle norme? À mon avis, à partir du moment où un étudiant s’inscrit à un cours au collégial, il a le devoir de s’y présenter à l’heure et au jour indiqués à son horaire à moins qu’il présente un billet confirmant les raisons de son absence confirmées par un personne en autorité, tel un parent ou un médecin.
Enfin, en lien avec ce phénomène croissant d’absentéisme dans les cégeps, les directions d’établissements collégiales ont la responsabilité de tenir à jour un registre d’absences des étudiants de façon à pouvoir intervenir auprès des cas d’absentéisme récurrents, et à établir avec les étudiants concernés un plan d’intervention visant à corriger la situation à la satisfaction des deux parties.
Henri Marineau, Québec
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