Que le mouvement Pro-vie soit renommé Pro-naissance
Tout être humain conçu mérite de venir au monde
Le premier des droits fondamentaux revendicable parmi ceux qui s’appliquent aux êtres humains dans l’ordre temporel devrait être le droit à la naissance.
Dès sa conception, l’être humain est pleinement vivant et mérite de poursuivre son existence, à commencer par l’étape de la naissance, puis de pouvoir atteindre une espérance de vie normale. Nul ne devrait s’arroger le droit d’interrompre son parcours vital et de le supprimer prématurément.
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L’embryon en processus de développement a le droit d’arriver à terme puis de naître.
Le foetus en processus de développement a le droit d’arriver à terme puis de naître.
Le bébé arrivé à terme a le droit de naître.
De ces trois états, il n’y en a pas un où on a moins affaire à un être vivant. Les trois sont le même être vivant à divers stades de son développement. L’éliminer à l’un de ces trois stades revient à éliminer l’être humain au complet.
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Si tu as gardé cet enfant de 3 ans qui s’amuse et court devant toi, c’est lui que tu aurais tué à 5 ou 8 semaines de grossesse, pas juste un paquet de cellules indifférenciées qui auraient pu devenir une marmotte, une grenouille, un bouleau ou une méduse. La vie de l’enfant de 3 ans était active dans le foetus de 8 semaines. Le premier est le prolongement en continu du deuxième. C’est toujours le seul et même être vivant qui ne peut devenir autre chose que ce qu’il est.
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Ou bien on est vivant ou bien on ne l’est pas; il n’y a pas d’entre-deux possible. Ou bien le commutateur est à « off », ou bien il est à « on ». Et une fois que le processus est lancé, seule la mort peut l’arrêter, et normalement c’est une fois rendu à 80 ans passés que cela doit se produire, pas à 8 semaines de grossesse.
Avorter un petit être humain sans défense qui ne l’a pas demandé, c’est le priver de vivre tous les instants de sa vie de bébé, d’enfant, d’adolescent, d’adulte, de vieillard qui verra à son tour grandir ses petits-enfants le plus longtemps possible. C’est le grand cycle de la vie qu’il faut respecter.
L’ONU aurait avantage à reformuler sa charte universelle des droits et libertés au bénéfice des êtres humains qui en sont au tout début de leur existence, et qui ne peuvent se défendre eux-mêmes des atteintes à leur vie. En les plaçant dans l’ordre où on peut s’en prévaloir, le droit à la naissance sera le premier sur la liste.
M. Yvonnick Roy a écrit un texte fort éclairant à ce sujet: Le droit à la naissance
Le premier droit que l’être humain peut exercer et qu’on ne peut lui retirer est celui de pouvoir venir au monde sans que personne l’en empêche, c’est tout simplement ça le droit à la naissance.
La petite fille a le droit de naître, grandir et s’épanouir; le petit garçon a le droit de naître, grandir et s’épanouir.
Le mouvement Pro-vie possède un joli nom positif. Qui peut être contre la vie? C’est bien mieux que le camp opposé, le mouvement Pro-choix-de-tuer. Peut-être serait-il encore plus persuasif de renommer le mouvement Pro-vie le mouvement Pro-naissance, un terme rempli de promesses, ce qui est le propre du cadeau de l’existence.
Le Québec a besoin de tous ses enfants. À lire: Les enfants québécois avortés se font remplacer par des immigrants importés
On donne la vie, on ne la reprend pas.
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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec