Mères au front de Rouyn-Noranda se désole que Glencore, malgré des profits de plus de 4 milliards de dollars en 2023, n’aille pas de l’avant avec AERIS.
Pour rappel, le projet AERIS existait avant le renouvellement de l’entente ministérielle de 2023 et visait un accroissement de la production et des profits. Ce projet est devenu le principal véhicule de la fonderie pour promettre une réduction des émissions.
Or, la multinationale considère maintenant que les coûts pour la mise sur pied du projet sont trop élevés et qu’elle n’ira pas de l’avant. Elle a également mis à pied des travailleurs et travailleuses, dont certain·es à Rouyn-Noranda.
Les Mères au front de Rouyn-Noranda se questionnent sur ce que souhaite l’entreprise. On pourrait penser que cet abandon constitue une tactique pour recevoir plus de fonds publics ou encore obtenir un report des délais pour l’atteinte du 15ng d’arsenic prévu en mars 2028.
«Peu importe les moyens et le nom du projet, nous souhaitons avant tout que la fonderie Horne respecte les normes pour tous les contaminants le plus rapidement possible», déclare Isabelle Fortin-Rondeau, mère au front de Rouyn-Noranda.
Ce que sont en droit de demander les citoyen·nes de Rouyn-Noranda, c’est un environnement sécuritaire et un air sain. Il n’est pas question que la population renonce à ces droits fondamentaux pour protéger les profits d’une multinationale.
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