L’effroyable Trumperie

L’effroyable Trumperie

Notre ami « Ultrak », fidèle lecteur de Profession-Gendarme nous propose cet article de sa composition.

Nous le remercions pour sa participation à PG, tant par ses écrits que par ses commentaires.

Ultrak termine son écrit par ces derniers mots repris ci-dessous :

Que Dieu préserve le meilleur du peuple français, le meilleur de ceux qui le
défendent au sein de son armée, de sa Gendarmerie, qu’Il leur inspire, qu’Il
nous inspire, le discernement et le juste comportement.

L'apparente tentative d'attentat contre Donald Trump est un évènement d'une
importance encore mal appréciée. Le destin du monde a peut-être été scellé ce
samedi 13 juillet 2024 à Butler, en Pennsylvanie. Non pas parce que l'attentat aurait été manqué, mais au contraire parce que l'opération organisée a été parfaitement réussie.
Les images trompent et hypnotisent, neutralisant la réflexion. Que voyons-nous sur celles du discours de Donald Trump à Butler (1) ? La balle semble toucher Donald Trump immédiatement après qu'il a tourné légèrement la tête vers la droite. C'est ce qui a fait dire que ce mouvement de tête l'avait sauvé. Une animation a été réalisée pour en convaincre les spectateurs, mais le mouvement y est faussement amplifié (2).
Le raisonnement qui fait penser que Donald Trump a échappé à un tir visant à le percuter en pleine tête intègre des hypothèses non vérifiées. Rappelons-nous l'histoire de Guillaume Tell tirant sur une pomme placée sur la tête de son fils(3). Un spectateur arrivant sur la scène juste au moment du tir la comprendra correctement. Il ne pensera pas que Guillaume Tell voulait tuer l'enfant et qu'il l'a manqué. Dans le cas de Donald Trump, pourquoi ce même spectateur ne pense-t-il pas que le but du tireur était d'égratigner son oreille, puisque c'est cela qui s'est produit ? C'est le contexte qui induit des différences d'interprétation, indépendamment de la réalité. Puisque Donald Trump est depuis longtemps décrié par les médias, on imagine plus facilement que le but du tir était sa mort.
L'assassinat de Donald Trump aurait évidemment eu des conséquences majeures,
puisqu'il l'aurait exclu de fait de la course à l'élection. Mais la blessure
bénigne qu'il a subie a, elle aussi, des conséquences majeures. Elle lui donne un avantage immense dans cette même élection, compte tenu de son caractère spectaculaire, et de l'interprétation dominante d'un attentat manqué. Quelle est l'objection majeure qui peut être dressée contre la thèse d'une simulation d'attentat ? Cette objection consiste à dire que personne ne pouvait tirer avec une précision et une sûreté suffisantes pour causer une blessure bénigne à un homme qui bougeait sa tête à intervalles rapprochés. Cela semble évident. Et pourtant cela ne l'est pas.
Si c'est le jeune Crooks qui a tiré sur Donald Trump, effectivement il n'avait pas l'excellence nécessaire pour ajuster un tir à ce point. Est-ce lui qui a tiré ? Rien dans son profil ne l'y prédisposait ou ne donnait un début de plausibilité à une telle action. Par ailleurs, il a manifestement bénéficié de l'indifférence complice des services de sécurité pour se placer sur le toit, à l'aplomb duquel une échelle avait été opportunément placée. Il a enfin été avéré que Crooks avait été repéré bien avant son prétendu tir, et que le bâtiment sur lequel il se trouvait était occupé par des snipers de la police. Il aurait même été aperçu à l'intérieur 26 minutes avant le tir.
Selon toute évidence, Crooks était présent sur les lieux avec l'accord des
services de sécurité, et a été utilisé comme leurre pour dissimuler au moins un autre tireur. Cette thèse est appuyée par l'analyse sonore préliminaire des tirs, montrant qu'ils ont été effectués par deux ou trois tireurs différents (4). Selon cette analyse, les trois premiers tirs ont vraisemblablement été effectués depuis l'intérieur du bâtiment occupé par les policiers, c'est-à-dire juste au-dessous du toit où se tenait Crooks. Un tireur confortablement installé à cet endroit, à l'abri des regards, pouvait-il manquer la tête de Trump sur trois tirs rapides ? C'est extrêmement peu plausible. Pouvait-il le frôler, si son intention était de ne pas le toucher ? Le risque était trop grand d'un tir un tant soit peu mal ajusté, qui aurait tué Donald Trump. Simuler un attentat manqué impliquait, pour un tireur, de garder une marge de sécurité et donc de tirer à une distance minimale de Donald Trump. Mais qu'en est-il si le tir était assisté ?
Peut-on imaginer une capacité d'analyse d'image vidéo en temps réel, de
déclenchement d'un tir cadré, avec une latence infime, et d'adaptation
automatique du trajet des balles pendant la fraction de seconde de leurs
déplacements ? Ces technologies avancées existent. Elles n'ont pas fait l'objet de publicité depuis 2015, époque à laquelle elles étaient déjà opérationnelles, suite à des travaux menés aux États-Unis par le laboratoire SANDIA, la société TELEDYNE et l'agence DARPA (5). Ma thèse est qu'elles ont été utilisées pour simuler un attentat contre Donald Trump le 13 juillet 2024, et le blesser sans gravité mais avec un saignement impressionnant. Je ne vois pas d'autre explication rationnelle à l'évènement extraordinaire, quasi-miraculeux en apparence, auquel nous avons assisté.
Donald Trump est-il impliqué dans cette simulation réussie ? Certainement pas, ne serait-ce que parce que personne ne prendrait un tel risque pour sa propre intégrité physique, et surtout parce que le subterfuge aurait été
inéluctablement découvert, ruinant les ambitions de Donald Trump. Il suffit pour s'en convaincre de constater l'incrédulité du présentateur de la vidéo d'analyse sonore des tirs, devant le fait que les grands médias n'aient pas eux-mêmes réalisé cette analyse élémentaire, et ne semblent pas s'y intéresser le moins du monde. La simulation réussie a donc été pilotée avec la complicité passive des médias, qui n'ont parlé que de tentative d'attentat et de miracle, et sans le concours des équipes de Donald Trump.
C'est en cela que l'opération revêt une gravité extrême. Le public, à la vue des images et à cause de la diabolisation dont Donald Trump a été la victime au cours de son mandat présidentiel, est convaincu de la réalité d'une tentative d'attentat, puisque les médias ne l'en détrompent pas. Par contre, Donald Trump ne peut pas ignorer, avec le recul, qu'il ait subi une simulation d'attentat, portant un avertissement implicite : « Nous pouvons vous tuer quand nous voulons, selon le scénario que nous aurons choisi, et vous ne pouvez pas vous protéger de nous. ». Qui est ce « nous » ? C'est ceux que l'on nomme l'État profond, soit un ensemble de personnes profondément implantées dans l'appareil d'état, à des postes divers et en particulier à des postes clés d'influence sur l'administration, et capables d'agir efficacement, de façon coordonnée, selon des directives secrètes.
Cette spectaculaire simulation d'attentat est une quasi-assurance pour Donald
Trump de triompher à la prochaine élection, par le contraste extrême qu'offre
son image de combattant béni de Dieu, en comparaison de celle de son futur rival démocrate, qui n'aura pas le temps de monter en puissance après la défection forcée du président Biden. L'avertissement va donc encore plus loin : « Nous vous avons choisi comme prochain président des États-Unis, à la condition expresse que vous exécutiez nos volontés ». La simulation réussie d'attentat apparaît ainsi comme une tromperie devant forcer Donald Trump à tromper ses électeurs. En quoi doit consister la tromperie principale ? À lui faire mener une guerre extérieure qu'il s'est engagé à ne pas mener, celle contre l'Iran, comme Woodrow Wilson a été conduit un siècle plus tôt à s'engager, en violation de ses promesses électorales, dans la guerre en Europe. Le naufrage du paquebot Lusitania avait été le prétexte de l'époque. Une surprise analogue est probable dans les prochains mois.
Pourquoi une guerre contre l'Iran ? Parce que c'est une volonté constante des
néo-conservateurs américains, dont on peut légitimement penser qu'ils contrôlent l'État profond. Pourquoi Donald Trump comme chef de guerre ? Parce que cette guerre requiert un président fort, populaire, suivi par la frange de population qui sera la plus impliquée, celle de l'Amérique traditionnelle. Parce qu'il est l'homme de la situation, comme Joe Biden a été l'homme de la situation pour le pourrissement de la situation en Ukraine, le déblocage de crédits gigantesques, le sabotage de Nord Stream et la pression à l'engagement de l'Europe contre la Russie.
La signature de cette volonté guerrière est l'information, postérieure aux
évènements de Butler et relayée par plusieurs médias, selon laquelle l'Iran
fomentait un complot contre Donald Trump. Si Donald Trump se rebiffe et refuse la guerre, il peut s'attendre à être la victime d'un attentat réel, réussi, qui sera attribué à l'Iran, et servira de prétexte ultime à l'entrée officielle en guerre. Donald Trump a contre lui les décisions qu'il a prises pendant sa présidence, et qui constituent un motif plausible de volonté de vengeance iranienne. Il s'agit de la dénonciation des accords de paix avec l'Iran, et de l'assassinat du général Soleimani.
La guerre contre l'Iran, en plus de l'objectif direct qu'elle constitue pour les néo-conservateurs américains, s'insére dans le processus engagé de guerre contre la Russie. Elle sera une nouvelle menace stratégique à l'encontre de la Russie, qui devra faire face dans son voisinage aux troupes européennes de l'OTAN en Ukraine, et à la machine de guerre américaine en Iran. La Chine se trouvera immédiatement en position délicate. Elle sera tentée par un retournement de son alliance avec la Russie, suivie d'un compromis avec l'Occident, qui lui permettrait de prendre des territoires de la Fédération de Russie. En cas de chute de la Russie, elle sera cependant affaiblie stratégiquement et contrainte à un alignement sur les vainqueurs. Si elle tente de soutenir la Russie, elle pourrait subir des menaces sur ses approvisionnements vitaux, l'ouverture d'un nouveau front à Taiwan, et des défaites militaires.
En Europe, le président Macron, qui vient de neutraliser l'opposition
nationaliste, de l'humilier ouvertement, et qui s'appuie maintenant sur une
alliance mondialiste décomplexée, loin des clivages factices gauche-droite, sera le relais affiché de la politique néo-conservatrice américaine. L'électorat musulman, qui a été l'appoint indispensable à cette immense manipulation de la démocratie, verra ses calculs tortueux de recherche du moindre mal aboutir à l'écrasement des Palestiniens, dont les soutiens seront occupés à leur propre survie sur le théâtre de la grande guerre qui s'annonce. L'armée française sera victime de son légalisme naïf, dans une situation où elle ne parvient pas à distinguer l'intérêt de la Nation de la servilité à un régime en décomposition morale avancée. Les peuples européens paieront, une fois de plus, le prix du sang pour des intérêts qui ne sont pas les leurs.
La simulation réussie d'un attentat manqué contre Donald Trump apparaît
finalement comme la poursuite de grandes manœuvres destinées à changer le monde en profondeur. Alors que des patriotes se laissent abuser par les apparences, de part et d'autre de l'Atlantique, un piège infernal a été mis en place. Pour ceux qui sont dotés de discernement, l'heure est celle de l'urgence absolue. Les forces en jeu sont trop colossales pour être arrêtées. La seule échappatoire est l'évitement, la préservation de ses forces et la préparation à des temps difficiles. La distraction, l'insouciance, la naïveté, la lâcheté, la renonciation aux principes supérieurs, la recherche de l'intérêt immédiat, la compromission, vont bientôt se payer cash, au prix de la livre de chair.
C'est un cauchemar ? C'est impossible ? Donald Trump incarne l'espoir des
patriotes américains, l'espoir d'une renaissance imposée à l'Europe, le retour à la normalité du monde ? Dieu est avec lui, l'a fait échapper à un attentat qui devait l'empêcher d'agir dans l'intérêt bien compris des peuples ? Si vous pensez cela, préparez-vous à fêter sa réélection triomphale, et la défaite apparente des forces obscures qui conduisent le monde vers l'abîme. Si vous avez finalement un doute, il reste un peu de temps. Un tout petit peu.
Que Dieu préserve le meilleur du peuple français, le meilleur de ceux qui le
défendent au sein de son armée, de sa Gendarmerie, qu'Il leur inspire, qu'Il
nous inspire, le discernement et le juste comportement.
Le 22 juillet 2024.
Ultrak
(1) https://x.com/stoolpresidente/status/1812261435491422349
ou : https://youtu.be/1ejfAkzjEhk
(2) https://x.com/AlertesVideos/status/1813691828648235476
(3) https://youtu.be/VHR8qPmfR50
(4) https://youtu.be/LouUbMYb7Bc
(5) article de vulgarisation : https://www.science-et-vie.com/article-magazine/les-premieres-balles-qui-ne-ratent-jamais-leur-cible

Information aux lecteurs de PG : Je vous invite tous à consulter la note de la rédaction de PG mise à jour le 9 novembre 2024

Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme

À propos de l'auteur Profession Gendarme

L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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