La Déclaration Balfour est une lettre du 2 novembre 1917 adressée par le ministre des affaires étrangères britannique à Lord Rothschild, pour lui communiquer l’engagement du gouvernement britannique en faveur de l’établissement d’un foyer national juif en Palestine. C’est engagement est tenu à la suite des victoires alliées au Proche-Orient, du partage de la région entre la France et la Grande-Bretagne et de l’obtention par celle-ci d’un mandat de la Société Des Nations (ancêtre de l’ONU) sur la Palestine. C’est une étape importante vers la création de l’État d’Israël. En voici la traduction intégrale :
Cher Lord Rothschild,
J’ai le plaisir de vous adresser, au nom du gouvernement de Sa Majesté, la déclaration ci-dessous de sympathie à l’adresse des aspirations sionistes, déclaration soumise au cabinet et approuvée par lui.
Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les Juifs jouissent dans tout autre pays.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir porter cette déclaration à la connaissance de la Fédération sioniste.
Arthur James Balfour
A l’occasion de son 107e funeste anniversaire, la Résistance palestinienne a publié les communiqués suivants.
Source : Resistance News Network (Backup)
Traduction : lecridespeuples.substack.com
Conférence de presse Osama Hamdan, responsable du Hamas, sur les derniers développements de l’agression sioniste et de la guerre de génocide dans la bande de Gaza
Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Depuis 395 jours, l’occupation nazie sioniste poursuit sa guerre génocidaire contre notre peuple dans la bande de Gaza.
Un mois entier s’est écoulé depuis le début du siège et de l’assaut de l’occupation sur le nord de Gaza, qui a subi un nettoyage ethnique sioniste implacable pendant 30 jours consécutifs, visant à déplacer des habitants qui restent fermement attachés à leur terre et rejettent les plans de l’ennemi. Pendant ce temps, leurs maisons, les tentes des déplacés et les abris sont délibérément bombardés et incendiés, laissant plus de 100 000 Palestiniens dans le nord de Gaza privés des besoins humains de base et causant la mort de plus de 1 800 martyrs, dont la majorité sont des femmes et des enfants.
Dans cette campagne de génocide, l’occupation sioniste mène également une guerre brutale contre le système de santé de Gaza : bombardements incessants, sièges, arrestations, assassinats de personnel médical, incendie intentionnel de stocks de médicaments et de fournitures, et blocage de l’accès aux biens essentiels pour assurer la poursuite des services humanitaires. Depuis plus d’un an, tous les hôpitaux du nord de Gaza sont hors service.
Ces massacres et actes de génocide contre notre peuple et notre terre sont soutenus par l’administration américaine et certains pays occidentaux, qui fournissent à Israël un appui politique, diplomatique, militaire et sécuritaire. Pendant ce temps, les instances internationales, arabes et islamiques échouent à mettre fin à ce génocide qui se déroule en direct devant le monde entier, en violation flagrante de la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies exigeant un arrêt immédiat de l’agression contre Gaza, et des injonctions de la Cour internationale de justice de prendre des mesures pour prévenir le génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.
Au sein du mouvement Hamas, nous affirmons ce qui suit :
L’administration américaine, ainsi que la communauté internationale, ses États, institutions et organisations, portent la responsabilité politique, humanitaire et morale de ces crimes et massacres, qui constituent une honte pour l’humanité. Nous affirmons que ces crimes ne seront pas effacés avec le temps, et que leurs auteurs ou partisans ne pourront échapper à une juste responsabilité et à des poursuites, peu importe le temps nécessaire.
La guerre de l’occupation contre les hôpitaux de Gaza, en particulier dans le nord, constitue un crime de génocide contre notre peuple et une violation flagrante des normes humanitaires et des lois internationales. Ces actes sont documentés par des organisations internationales, de santé et de défense des droits de l’homme. La communauté internationale doit contraindre l’occupation à cesser de cibler les hôpitaux, centres de santé et services de défense civile, et à permettre aux organisations médicales et humanitaires de remplir leur devoir de sauver des vies civiles. À cet égard, nous soulignons que le prétexte sans fondement de l’occupation pour attaquer, perquisitionner et incendier les hôpitaux de Gaza, sous couvert de la présence de combattants, a été totalement réfuté par divers rapports internationaux et enquêtes médiatiques, notamment un rapport récent de l’Associated Press.
La notification officielle de l’occupation sioniste aux Nations unies de rompre ses liens avec l’UNRWA, après l’interdiction illégitime du travail de cette agence dans les territoires palestiniens occupés, constitue une tentative d’effacer le témoignage international sur la question des réfugiés palestiniens, dans le cadre du plan de l’entité sioniste visant à éliminer la question des réfugiés et le droit au retour dans les foyers d’où ils ont été déplacés de force il y a plus de sept décennies. Cette décision souligne la persistance du régime sioniste à défier et mépriser toutes les résolutions et conventions internationales, ce qui en fait un État voyou. Les Nations unies et la communauté internationale doivent prendre des mesures sérieuses et concrètes pour criminaliser, isoler et expulser cette entité de toutes les institutions des Nations unies afin de préserver la stabilité régionale ainsi que la paix et la sécurité internationales.
Les attaques incessantes des colons, allant des villages et villes de Cisjordanie jusqu’aux grandes agglomérations, notamment l’attaque terroriste récente contre la ville d’Al-Bireh, marquent une dangereuse escalade et une nouvelle vague de criminalité qui nécessite une réponse et une résistance accrues. Nous appelons notre peuple à faire face aux crimes des colons par tous les moyens nécessaires, à repousser leur empiètement à travers toute la Cisjordanie et à leur faire payer leurs crimes jusqu’à ce qu’ils quittent notre terre.
En ce 107e anniversaire de la déclaration Balfour, tandis que la bataille du Déluge d’Al-Aqsa continue, il est manifeste que toutes les tentatives visant à éradiquer notre cause et à déplacer et exterminer notre peuple ont échoué. La terreur et l’agression sionistes, soutenues par les États-Unis et certains pays occidentaux, aussi violentes ou puissantes soient-elles, ne briseront jamais la volonté de notre grand peuple et notre résistance inébranlable pour réaliser nos aspirations à la liberté, à l’indépendance, à l’autodétermination et à l’établissement d’un État palestinien pleinement souverain avec Al-Quds (Jérusalem) pour capitale. La Grande-Bretagne porte ici une responsabilité historique.
En dépit des crimes continus contre notre peuple, l’ennemi sioniste a subi de douloureux revers infligés par notre résistance victorieuse à Gaza tout au long du mois d’octobre. Durant cette période, il a enregistré des pertes considérables en soldats, officiers et matériel militaire. Les dirigeants de l’occupation font face à des conflits internes, à des fissures dans leurs lignes de front et à une peur croissante face aux chiffres des victimes et à l’ampleur de leurs pertes, tandis que le criminel Netanyahou échoue à atteindre ses objectifs à Gaza, se limitant à perpétrer un génocide supplémentaire contre des civils sans défense.
Chaque jour, le scandale des documents fuités du bureau du terroriste Netanyahou prend de l’ampleur. Certaines de ces fuites ont été manipulées et exploitées pour justifier des décisions dans le cadre du génocide contre notre peuple. La révélation de ces crimes confirme que cette agression était préméditée et s’inscrit dans la politique d’extermination de notre peuple menée par Netanyahou. Nous demandons à la Cour internationale de justice et au procureur de la Cour pénale internationale d’enquêter sur cette affaire et de poursuivre Netanyahou et son gouvernement en tant que criminels de guerre.
À la suite de rencontres entre notre direction et diverses factions palestiniennes, une réunion a eu lieu avec nos frères du Fatah, à l’invitation gracieuse de l’Égypte. Lors de cette rencontre, nous avons abordé les questions nationales, en particulier la guerre contre Gaza, et les moyens de mener une action palestinienne unifiée contre l’occupation et ses soutiens, fondée sur un consensus national palestinien opposé à toute solution imposée de l’extérieur. Nous avons souligné que la gestion des affaires de notre peuple, que ce soit à Gaza, en Cisjordanie ou dans la diaspora, relève purement de la responsabilité palestinienne et exige un consensus national. Les discussions ont porté sur la création d’un comité pour répondre aux besoins de Gaza dans divers domaines jusqu’à ce que les conditions permettent la formation d’un gouvernement d’unité. La réunion a été positive et franche. La direction du Hamas poursuivra ses réunions et contacts avec ses frères du Fatah et toutes les factions palestiniennes pour aboutir aux meilleures solutions et cadres servant notre peuple, en particulier Gaza et ses habitants.
Le Hamas poursuit ses efforts diligents et son action de sensibilisation sur les plans national, arabe, islamique et international, à travers des rencontres nationales constructives et des démarches soutenues pour mobiliser le soutien nécessaire à l’arrêt de l’agression contre notre peuple à Gaza. Dans ce contexte, nous réaffirmons :
- Notre engagement à nous impliquer positivement dans toute proposition garantissant la fin de l’agression, le retrait de l’occupation de Gaza, le retour des personnes déplacées, l’aide à notre peuple, la levée du siège, la reconstruction et un véritable accord d’échange de prisonniers.
- La clé pour parvenir à un accord mettant fin à cette guerre, arrêtant l’agression contre notre peuple et permettant un échange de prisonniers réside dans le retour à l’accord du 2 juillet et la mise en œuvre de la résolution 2735 du Conseil de sécurité.
- En conséquence, il est nécessaire d’intensifier la pression sur Netanyahou pour l’empêcher de continuer à faire obstruction aux accords. Il porte la responsabilité d’avoir entravé les efforts des médiateurs au cours des derniers mois, manipulé les familles des prisonniers et provoqué la mort de nouveaux prisonniers aux mains de son armée.
Alors que beaucoup se concentrent sur l’élection présidentielle américaine, nous insistons sur le fait que, quel que soit le résultat, il n’a aucune importance pour le mouvement et le peuple palestinien. Les administrations américaine précédente et actuelle ont été des partenaires et soutiens de l’entité sioniste dans sa guerre et son agression contre notre peuple et notre cause nationale. La nouvelle administration américaine doit prêter attention aux voix qui s’élèvent au sein de la société américaine pour s’opposer à l’occupation et à l’agression sionistes, réévaluer ses politiques de partialité et de soutien à l’occupation et à ses crimes, et cesser d’entraver les efforts internationaux visant à criminaliser l’occupation et à accorder à notre peuple ses droits légitimes à la libération, au retour et à l’indépendance.
Gloire et éternité à nos nobles martyrs, prompt rétablissement aux blessés et aux malades, liberté pour les prisonniers et les détenus, et victoire pour notre peuple et notre résistance.
C’est un djihad dont l’issue ne peut être que la victoire ou le martyre.
Mouvement de résistance islamique – Hamas
Lundi 02 Joumada Al-Awwal 1446 de l’Hégire
4 novembre 2024
Communiqué du Jihad islamique palestinien
Au nom de Dieu, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
En ce jour de 1917, la promesse infâme connue sous le nom de Déclaration Balfour a été publiée, accordant à tort un droit à ceux qui n’en avaient aucun sur une terre qui n’était pas la leur. Cette déclaration injuste a marqué le début d’un long chemin d’oppression et d’agression, ouvrant la voie à un colonialisme fondé sur la confiscation des terres et l’éradication du peuple palestinien. Par cette promesse, la Grande-Bretagne a ouvert la porte à une injustice historique durable et est devenue l’un des principaux responsables des souffrances du peuple palestinien en soutenant la création de l’entité sioniste et en lui fournissant une couverture politique pour commettre des décennies d’oppression et de nettoyage ethnique. Aujourd’hui encore, la Grande-Bretagne porte la responsabilité morale, politique et juridique de l’oppression et du déplacement du peuple palestinien. L’impact de la Déclaration Balfour reste profondément ancré dans notre mémoire et se renforce à chaque crime commis par l’occupation.
Plus d’un siècle après ce crime, notre peuple fait face à une réalité encore plus cruelle. L’occupation mène une guerre de génocide contre notre peuple dans la bande de Gaza, visant à écraser la volonté du peuple palestinien, à s’emparer de ses terres, à lui refuser sa liberté et à l’expulser de sa patrie.
Les massacres incessants perpétrés par l’occupation contre les enfants, les femmes et les personnes âgées à Gaza, la démolition des maisons de leurs habitants et le siège qui frappe plus de deux millions de Palestiniens sont visibles aux yeux du monde entier. Pourtant, malgré la clarté de ces crimes, le silence international honteux persiste, offrant de facto à l’occupation le feu vert pour poursuivre ses plans agressifs. Ce qui se passe à Gaza et au Liban n’est pas simplement une opération militaire, mais une guerre systématique de génocide visant à semer chaos et destruction, à dépeupler la terre et à perpétuer un plan de déplacement et de déracinement qui dure depuis la Nakba.
Cette tragédie est aggravée par le soutien continu de certaines puissances occidentales, notamment les États-Unis, qui fournissent des armes à l’entité sioniste et lui assurent une protection politique sur la scène internationale, garantissant même son impunité perpétuelle. Ce soutien sans limites permet à l’occupation de poursuivre ses agressions et ses atrocités contre les Palestiniens, envoyant un message clair : la vie et les droits du peuple palestinien, ainsi que ceux des peuples de toute la région, n’ont aucune valeur dans les calculs politiques de ces États. Cette alliance honteuse entre l’occupation et ses soutiens est la principale source de souffrance de notre peuple et exige un prix payé par le sang de nos fils et l’avenir de notre nation.
Cette situation se déroule alors que l’occupation défie ouvertement les institutions internationales, menant une guerre ouverte contre tous les organismes internationaux, en particulier l’UNRWA, qu’elle a décidé de bannir de notre terre dans le but d’effacer le droit des réfugiés palestiniens. Les attaques de l’occupation contre les institutions internationales, y compris le Secrétaire général de l’ONU et les tirs contre les forces de la FINUL dans le sud du Liban, confirment qu’un discours sur la confrontation avec cette entité sans recourir au langage de la résistance est déconnecté de la réalité.
Nous affirmons, en cette occasion, que le peuple palestinien est profondément enraciné dans sa terre, qu’il s’attache fermement à chaque grain de sable de sa patrie, la Palestine, de son fleuve à sa mer, peu importe l’intensité de l’oppression et de la brutalité. Chaque tentative de déplacement et de confiscation de terres ne fait que renforcer notre détermination à résister et à vaincre cette occupation.
Dans ce contexte, nous soulignons que la résistance palestinienne reste ferme dans ses exigences pour mettre fin à l’agression contre Gaza, à savoir un cessez-le-feu total, le retrait complet des forces d’occupation de Gaza, notamment de « Netzarim », de l’axe de Salah al-Din et du point de passage de Rafah, le retour des habitants du nord de Gaza dans leurs maisons et leurs fermes, ainsi que l’entrée de l’aide humanitaire et des fournitures essentielles pour répondre aux besoins de notre peuple à Gaza. En outre, nous exigeons un accord d’échange de prisonniers et la reconstruction des destructions causées par l’entité criminelle.
À l’occasion de l’anniversaire de la Déclaration Balfour, nous appelons la communauté internationale à reconnaître l’ampleur de l’injustice historique infligée à notre peuple et à assumer ses responsabilités en mettant fin à cette occupation brutale. Le peuple palestinien, fort de son droit inaliénable à sa terre et à son histoire, restera inébranlable et résistant jusqu’à la libération et le retour légitime de sa terre. Nous appelons tous les peuples libres du monde à prendre une position décisive contre cette injustice persistante et à manifester leur solidarité avec notre peuple palestinien sans défense. La résistance palestinienne a prouvé, à chaque étape de la lutte, qu’elle ne cédera pas et ne reculera pas face à toute tentative d’effacer ses droits. Le peuple palestinien restera résistant et inébranlable sur sa terre jusqu’à ce que la justice triomphe et que la terre retourne à ses légitimes propriétaires.
Mouvement du Jihad islamique en Palestine
Samedi 30 Rabi’ al-Thani 1446 de l’Hégire, correspondant au 2 novembre 2024.
Communiqué de presse du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP)
La Déclaration Balfour est un crime majeur qui ne sera pas oublié et confirme la responsabilité de la Grande-Bretagne dans la tragédie et la catastrophe de notre peuple ainsi que son implication dans la guerre d’extermination en cours.
En ce 2 novembre, notre peuple et l’humanité toute entière se souviennent avec tristesse, douleur et colère du 107e anniversaire de la tristement célèbre Déclaration Balfour, proclamée en 1917 par Arthur Balfour, ministre britannique des Affaires étrangères et criminel de guerre terroriste, qui a accordé à ceux qui ne le méritaient pas le droit sur la terre de Palestine.
Cette promesse a constitué un crime historique majeur, légitimant l’usurpation de la terre de Palestine, la violation des droits de notre peuple palestinien et son déplacement, confirmant ainsi la responsabilité directe de la Grande-Bretagne dans la catastrophe qui touche notre peuple jusqu’à ce jour. La tragédie de notre peuple continue sous l’occupation sioniste, qui persiste à commettre les massacres les plus odieux, le terrorisme organisé et la guerre d’extermination, comme cela se déroule actuellement à Gaza.
Le soutien continu de la Grande-Bretagne à cette entité criminelle est l’une des raisons les plus importantes qui ont permis à l’occupation de se maintenir et de poursuivre ses crimes. La Grande-Bretagne coloniale, qui a cherché à imposer son hégémonie dans la région, porte la responsabilité morale et historique de tout ce qui est arrivé et continue d’arriver à notre peuple. Ce soutien ne constitue pas seulement une complicité, mais un véritable partenariat dans la guerre d’extermination.
À l’occasion du 107e anniversaire de la Déclaration Balfour, le Front populaire de libération de la Palestine réitère les points suivants :
Nous n’oublierons ni ne pardonnerons à la Grande-Bretagne d’avoir commis ce crime majeur et d’avoir causé la catastrophe de notre peuple. Nous la tenons directement responsable de la souffrance actuelle de notre peuple.
Nous demandons au gouvernement britannique de reconnaître les droits du peuple palestinien et de l’indemniser pour les dommages subis à la suite de cette promesse infâme, en tant qu’étape nécessaire pour parvenir à la justice et réparer ce crime majeur.
Nous soulignons l’importance de sensibiliser le monde aux effets catastrophiques de la Déclaration Balfour. Nous appelons le peuple libre de Grande-Bretagne, qui a envahi les places par centaines de milliers pour dénoncer l’agression sioniste contre la bande de Gaza, à continuer de faire pression sur le gouvernement britannique pour qu’il assume ses responsabilités historiques et prenne des mesures immédiates afin de mettre fin au crime d’extermination en cours à Gaza et au Liban.
Nous soulignons le rôle des institutions et des groupes qui soutiennent et se solidarisent avec notre peuple, dans l’activation de l’arène internationale à travers les institutions internationales et la Cour pénale internationale, pour tenir l’occupation responsable de ses crimes. Il est essentiel de soutenir les droits du peuple palestinien et de tenir la Grande-Bretagne responsable de son rôle historique dans la Nakba et la tragédie qui touche encore notre peuple, ainsi que de son implication dans la guerre d’extermination à Gaza et au Liban.
Nous réaffirmons notre engagement à poursuivre la lutte et la résistance sous toutes ses formes, notamment la résistance armée, jusqu’à ce que l’agression et les effets de cette promesse funeste soient vaincus, quels que soient les sacrifices et l’étendue de la collusion occidentale, en particulier britannique.
Enfin, nous, au Front populaire, soulignons que la Déclaration Balfour restera une blessure ouverte dans la mémoire de notre peuple, un crime qui ne se dissipera pas avec le temps. Fidèles au sang de nos héroïques martyrs, nous continuerons notre lutte sans relâche jusqu’à la libération et le retour.
Front populaire de libération de la Palestine
Département central des médias
2 novembre 2024
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