Pour Régis de Castelnau, la victoire de Trump du 5 novembre 2024 est « la preuve irréfutable de la fraude de novembre 2020 ». Sa démonstration chez Houdiakova commence à 4’30.
Entre autres, armé de sa connaissance du système électoral américain, Castelnau se fonde sur cette carte, qui pose effectivement problème.
Je dis ça, je dis rien…
À gauche (en gris), les états américains où pour voter on ne vous demande pas de justifier de votre identité (! !!).
À droite (en bleu), les états remportés par la candidate démocrate.
C’est vraiment rigolo… pic.twitter.com/PxT3GjJ1j4— Régis de Castelnau (@R_DeCastelnau) November 7, 2024
Après avoir assaisonné les pseudo-journalistes de France Inter, qui n’ont curieusement pas remis leur démission après leur incroyable campagne de désinformation, Castelnau commente le débat de ces trois américanistes qui ne croient pas à la possibilité de fraude électorale. C dans l’air ne vaut pas mieux que France Inter.
« Génial ! Ces deux enseignantes n’y connaissent manifestement rien. Bien sûr qu’il y a de la fraude et pas seulement en Amérique. Chaque étape de l’organisation d’un vote présente des vulnérabilités. Il est possible de manipuler les inscriptions sur les listes. Aux États-Unis l’établissement des listes électorales est un véritable bazar qui donne à chaque fois lieu à des fraudes parfois massives.
Demandez à Jeb Bush pour l’élection de son frère quand il était gouverneur de Floride et responsable de l’établissement de ces listes. Il y a plein d’États où il est interdit de demander à l’électeur de justifier de son identité ! Donc n’importe qui peut voter. Les deux dames nous parlent du dépouillement et des comptages de bulletins. En oubliant l’essentiel : QUI EST-CE QUI COMPTE ? Dans beaucoup d’États ce sont des fonctionnaires choisis par le gouverneur. Et les citoyens ainsi que les équipes des candidats ont interdiction d’y assister.
C’est ce qui s’est passé en 2020, ou les 40 millions de votes par correspondance (nombre énorme soi-disant à cause du covid) ont permis toutes les manipulations. Mais dites Mesdames, si c’est si formidable pourquoi le vote par correspondance est-il interdit en France ? C’est parce que tout le monde sait que ce sont des autoroutes de la fraude, pas parce que les Français sont paranoïaques. Le pire, c’est qu’elles ont bien sûr des biais démocrates, mais armé d’une ignorance abyssale, elles sont probablement de bonne foi. Bien sûr les journalistes qui sont encore plus analphabètes et totalement soumis à la doxa US démocrate ne vont poser aucune véritable question. »
Nous disions que Castelnau, qui est avocat, connaît bien le système électoral américain. Jean-Michel Vernochet nous a envoyé ce résumé :
« J’ai énormément pratiqué le droit électoral : cours, formation, traitement de centaines de dossiers contentieux. J’ai étudié le système américain. Je suis en mesure de faire les observations suivantes :
dans TOUTES les élections, partout dans le monde, il y a des tentations et souvent des tentatives de fraude. Les différents systèmes sont là pour tenter de les empêcher et de les contenir. Le système français est quant à lui, aujourd’hui à peu près sûr.
Le système américain est un bazar total. On y vote sans arrêt, pour tout et n’importe quoi. Les réglementations sont disparates suivant les états, et manquent complètement de rigueur, dans toutes les phases du processus. Un seul exemple : en Californie l’État le plus peuplé, pour voter on n’a pas besoin de justifier de son identité !
L’existence d’un consensus considérable entre les deux partis principaux, privait les scrutins d’un véritable enjeu politique ou idéologique. Qui faisait que l’alternance même obtenue de façon irrégulière était acceptée. Comme par exemple la désignation de George Bush par la Cour suprême en 2000, malgré les fraudes évidentes en Floride, État dirigé par son frère.
L’irruption de Donald Trump dans le système en 2016 a brisé ce consensus et les deux tendances sont aujourd’hui irréconciliables.
En 2020 les fraudes ont été plus massives plus que d’habitude, la nouveauté étant que Donald Trump ne l’a pas accepté. »
Place maintenant à l’analyse prolongée de cette élection pas comme les autres. Castelnau n’est pas un fan de Trump, en qui il voit un « populiste de droite », mais il reconnaît son incroyable ténacité.
« A priori Donald Trump réalise le grand chelem : les grands électeurs, le vote populaire, le Sénat et semble-t-il la chambre des représentants. Si c’est le cas, il devrait avoir deux ans peinards en attendant le prochain renouvellement de la chambre des représentants. Il va peut-être falloir rentrer à nouveau des stocks de pop-corn pour la nomination de son équipe : Elon Musk, Robert Kennedy, Tulsi Gabbard, Vivek Ramaswamy, Doug Mc Gregor…
Et puis il devrait y avoir aussi quelques règlements de compte. La très corrompue famille Biden, les patrons du FBI et du ministère de la justice vont peut-être avoir du souci à se faire. En attendant il y en a certains qui ont dû être contents du résultat, ce sont les 300 condamnés à des peines délirantes après le 6 janvier 2020. Donc Trump a promis la grâce.
Une fois passée la phase pop-corn, ce triomphe doit être analysé et pas avec la méthode Sandrine Rousseau ou celle des journalistes du service public. Qui nous annonçaient que Trump était encore plus sénile que Biden.
Parce que dites donc, même si personnellement il n’est pas trop mon truc, il a le cuir drôlement épais le gars. Il s’est fait escroquer en 2020, a dû subir deux procédures d’impeachment, une collection invraisemblable de procédures judiciaires dans tous les sens, en général illégales et souvent farfelues. Âgé de 78 ans, il a assuré 900 meetings et réunions publiques dans ses campagnes puisqu’il a dû repasser par les primaires. Il a dû subir trois attentats visant à le tuer. Celui qui a bénéficié pour le moins de la complaisance du « secret service » voire de sa complicité, n’est vraiment pas passé loin.
Et malgré tout ça, il est increvable le vieux. »
C de la merde
La médiocrité et la malhonnêteté de l’information délivrée par les médias français ne nous étonnent plus. Mais à chaque élection contrariante pour le Système, toute son absurdité saute aux yeux. Aujourd’hui, c’est même un gauchiste (Castelnau) qui le dit avec force.
On a une pensée pour tous ces Français qui ont cru aux balivernes de France Inter et de C dans l’air, qui ont cru à la candidature Kamala, à la « kamalamania » racontée par Le Figaro et Le Point (avec sa « fièvre médiatique et populaire qui propulse Kamala Harris »), et qui se retrouvent avec un claquage au cerveau : objectivement, on leur a menti.
Mais où, et surtout, qui ?
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation